Aujourd’hui, c’est grâce à Mado que le groupe peut marcher sur les sentiers escarpés de la Petite Rhune. Notre équipe compte 10 randonneurs, y compris PAQUI, une nouvelle du lundi ( elle marche aussi le jeudi ) que nous accueillons avec plaisir.
Un petit air frais nous saisit sur le parking de Trabenia où nous garons les voitures et nous accompagne sur le sentier pentu et caillouteux au début de la marche. Très vite, le soleil nous réchauffe. Grimpant d’un bon pas, nous distançons 2 randonneurs bavards qui s’égarent un moment mais nous retrouvent à Deskargahandiko Lepoa.
Montée vers Yasola.
Nous reprenons la montée vers la venta Yasola. A droite, la montagne de Ciboure. A gauche, la Petite Rhune dont on aperçoit le cairn sommital.
A 10h30, nous voilà devant la venta, déserte à cette heure matinale.
La pause banane sera pour plus tard, devant une bergerie, où une brebis en quarantaine bêle son ennui.
Nous reprenons le sentier qui contourne la Petite Rhune et nous rapproche de son sommet, quoi qu’en disent certains…La question est toujours : quel dénivelé ?!!
La vue magnifique nous offre un panorama qui va des plages landaises (un peu brumeuses) à celles d’Espagne. La transparence de l’air est telle que certains croient voir Donostia, l’île Santa Clara et même l’hôtel Mercure sur le Monte Igueldo !…D’autres affirment qu’il s’agit de Pasaia…
Après une agréable promenade forestière, nous abordons le col de Zizkoitz. Nous y découvrons les Pierres Réveillées, sculptées par Pantxoa Saint-Esteben en hommage à Maurice Abeberry, membre fondateur du Biarritz Athlétic Club, décédé en 1988 à cet endroit au cours d’une balade. Ces sculptures, taillées dans la roche poudingue, sont chargées de symboles, parfois hermétiques.
Le pique-nique, pris à l’abri du vent et arrosé d’un peu de bon vin, ne sera pas suivi de la sieste attendue par certains … d’autant plus qu’une tique, découverte sur le pantalon de Mado, n’incite pas au repos dans ce lieu.
Un espace herbeux nous attend un peu plus bas. Une aubaine pour Fernand et Bernadette, adeptes de la sieste. On s’y arrête, le temps de repérer Olhette, Urrugne, Socoa, Ciboure. Question posée par Jean-Louis : Socoa dépend-il d’Urrugne ou de Ciboure ? Eh bien, Jean-Louis, le quartier de Socoa est administré à la fois par Ciboure et par Urrugne. Encore une merveille de l’administration française !
Nous atteignons les voitures après avoir longé un ruisseau bien connu de Serge qui y traque volontiers le poisson mais se contente aujourd’hui de siffloter « La truite ».
Merci à Mado qui nous a fait marcher (au sens noble du terme) 5 petites heures sous le bon soleil d’octobre.
Maïté R.
Et Jean-Louis m'a envoyé ceci : Pour Fernand, toujours inquiet sur le plan de l'altitude, la carte du parcours, avec la frontière en blanc et les courbes de niveau. Surtout celle des 600 m qu'on a largement dépassée. Le repas a lieu sur la petite marque d'allers et retours pour remplir mon gobelet à la halte d'Arlepo. Selon mon appareil, on a fait 11 km.
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