L'inquiétude évidente dans le regard des randonneuses à Marouette ne décourage personne... les grosses gouttes sur les pare-brises non plus...
Un petit arrêt à Larressore pour récupérer le seul homme de la journée et l'aventure peut commencer.
Baigori nous réserve une surprise de taille, le soleil est bien là, le ciel se dégage !
Après le village de Esnazu, au col de Garzela, près de la frontière espagnole nous nous dirigeons vers les crêtes de Lohilurze et Argintzu. ( 1210 m ).
Superbe balade dans les forêts de hêtres et les "pelouses" savamment
entretenues par les brebis fraîchement tondues et les pottocks en famille... Notre botaniste du jour en profitera pour éclairer nos lanternes…
Les paysages sont magnifiques, dominant la vallée des Aldudes.
Au cours de cette ascension nous découvrons les ruines de blockaus inquiétants et de quelques bergeries transformées en "résidences secondaires" , probablement réservées aux chasseurs de palombes en goguette et situées tout prêt d'une série impressionnante de palombières scrutant l'horizon...
L'emblématique Okoro nous attend (1259m). En final, une lande couverte de fleurs bleues ( scilles printanières ) nous réserve un dernier effort :
le passage acrobatique d'une barrière, l'occasion de montrer à chacun sa souplesse et sa détermination ! Aucun blessé !
Le déjeuner au soleil sera l'occasion de fêter les "20 ans" de deux d'entre-nous, de déguster quelques friandises et de chanter haut et fort le bonheur qui nous anime en de telles circonstances !
Le vent se lève, de gros nuages menacent. Il est temps de redescendre.
En fait, le soleil persistant nous permet de faire, un peu plus bas, une petite "sieste" réparatrice avant le long retour aux voitures.
Un arrêt à Banca pour quelques-uns sera l'occasion de visiter la ferme aquacole artisanale et de régaler les amateurs de truitelles.
13 km. 650 m.
Merci Anita, un vrai moment de bonheur, une fois encore. Gilbert C.
Aujourd'hui montée vers le Laïna à 860 m , par le col de Chancho, en partant de Louhossoa.
Le soleil est au rendez-vous mais la météo, consultée et reconsultée, nous promet des orages.
Qu'à cela ne tienne les 11 aventuriers attaquent gaiement la montée raide et continue vers le col, par un beau soleil.
Nous longeons le Baïgoura qui apparaît et disparaît au gré des méandres du sentier.
Après le col nous prenons un sentier à flan de montagne pour traverser une zone herbeuse, nous montons, redescendons,
pour enfin remonter vers le Laïna et ses rochers.
Le moral est au beau fixe, nous distinguons la côte dans la brume et devinons la Rhune au loin.
Il est temps de déjeuner, pour éviter un pique nique arrosé.
Les uns se posent dès les premiers rochers, 4 autres font une échappée vers le "véritable sommet" afin de prendre plus de hauteur.
Tout le monde finit par se retrouver pour un repas convivial et réconfortant. Un troupeau de brebis et leurs agneaux n'est pas dérangé par notre présence,
De même que les juments et leurs poulains que nous rencontrerons plus bas.
L'orage menaçant nous jugeons préférable de lever le camp et de repartir par un itinéraire plus direct sur les flans du Baïgoura.
La vue est dégagée sur les sommets alentours et les villages d'Itxassou et Louhossoa.
En traversant une jolie forêt de hêtres, nous ne pouvons nous empêcher de musarder et regarder les fleurs de printemps....
Une cascade s'écoule au milieu d'un ravissant tapis de fleurs.
Les racines ravinées d'un hêtre , surplombent le sentier et provoque notre étonnement.
Nous voyons quelques parapentes avant de bifurquer vers les voitures que nous atteignons en même temps que l'orage et la grêle.
Le timing étant parfait : même pas mouillés.
730 m de dénivelé et 12,40 km , merci à Jacques pour cette belle journée.
12 optimistes se retrouvent à Marouette, le temps est mitigé mais nous y croyons.
Le moral est légèrement en berne au col d'Otxondo. Arrivés à Azpilkueta nous sortons les capes de pluie.
Petit village qui présente une particularité : l'accès au trinquet se fait par le porche de l'église.
Nous prenons à la sortie du village un chemin qui nous indique un ermitage, lequel s'avère en mauvais état et s'apparente plus à une ancienne bergerie.
Nous montons régulièrement et joyeusement vers le brouillard, à notre gauche nous apercevons une zone de reboisement, hêtres ? .
Après la traversée d'une belle forêt de hêtres aux feuilles d'un joli vert tendre, nous arrivons sur un plateau aux contours irréels, nous nous sentons enveloppés dans une sorte de ouate.
Pas de cabane en vue, donc pause repas à l'abri de grands arbres qui nous offrent leur frondaison, au pied du mont Larrondo (850m) dont nous devinons le sommet.
Début du retour par le même chemin que nous quittons bientôt pour effectuer une boucle. Le temps s'améliore, le ciel se dégage et après une nouvelle traversée dans une tout aussi belle forêt, nous pouvons contempler une partie de la vallée du Baztan.
Nous traversons un hameau où se situe un ermitage dédié à Saint François Xavier.Une très belle maison fleurie de magnifiques rhododendrons fait notre admiration.
Nous continuons notre parcours par un joli sentier aménagé à travers champs.Une maison carrée, imposante et en mauvais état nous interpelle sur sa destination d'origine.
Nous voilà de retour aux voitures après une jolie randonnée quoique légèrement humide, de 12 kms et 570 m de dénivelé.
Départ par un temps maussade, mais pleins d'espoir pour la Rhune face nord.
Arrivés au lieu dit Trabenia, nous empruntons le GR10 par une montée, régulière mais soutenue, empierrée et boueuse, à travers une forêt puis dans un paysage dégagé.
Nous pouvons apercevoir Saint Jean de Luz … pour peu de temps malheureusement car la pluie arrive et ne nous quittera plus jusqu'au retour aux voitures, contrairement aux prévisions. Nos espoir douchés au propre et au figuré, nous nous équipons de capes protectrices et diversement colorées.
Chemin faisant nous arrivons à un premier col d'où nous accédons à la cabane de l'aigle ou Arano Xola, ou encore dénommée par notre guide « Cabane aux amoureux « du fait de son exiguïté.
De toute façon, nous n'avons pas le choix, après un temps d'adaptation à la pénombre, notre groupe de 9 arrive tant bien que mal à se caser dans cet endroit plutôt bien organisé. Nous arrivons même en nous cognant un peu à sortir les pique-niques de nos sacs.
L'ambiance est gaie et conviviale et le repas nettement amélioré par une bouteille de vin et des douceurs pour le dessert.
Nous devons malgré tout quitter notre nid douillet pour nous diriger vers le col des Trois Fontaines, contourner l'Atxanga par le nord pour aller voir la redoute Koral Handia, 1813, impressionnante par sa dimension et qui a vu la déroute des troupes napoléoniennes la même année.
Retour par le même chemin en essayant d'imaginer le panorama. Vision toujours bouchée et descente glissante
Nous croisons 2 chevaux tristes sous la pluie.
La végétation nous annonce malgré tout le printemps, les asphodèles et les genêts commencent à fleurir.
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Blog des randonneurs de l'association " Bayonne Accueille ", heureux de se retrouver une ou deux fois par semaine et de partager le plaisir de la rando dans ces si belles montagnes basques.