Le blog de madosita

    Le Yunnan est une province du SW de la Chine  frontalière de la Birmanie, Laos, Vietnam. En Chinois " les nuages du sud " : un joli nom pour une belle escapade à la recherche d'un peu de chaleur en cette période glaciale. C'est une province un peu à part vu son éloignement , les montagnes et les minorités lui  valent une réputation de province arriérée. On y envoyait en punition  ceux tombés en disgrâce .
Les premiers empereurs Han essayèrent bien de l'annexer en créant un itinéraire sud de la route de la soie jusqu'à la Birmanie mais c'était sans compter la résistance des royaumes indépendants (Nanzhao-Dali) qui contrôlaient les routes commerciales vers l'Inde et la Birmanie.L'intégration se fera avec l'invasion Mongole ( 1215 ). Sa capitale Kunming est surnommée "la cité du printemps" à cause de  la douceur du climat. 1 million d'habitants, située au bout de la célèbre route de Birmanie  qui joua un grand rôle dans la guerre sino-japonaise, les réfugiés fuyant l'invasion japonaise y avaient trouvé refuge et construit des usines.

Pas un charme fou, deux pagodes de la dynastie Tang, mais la vieille ville reste intéressante notamment la pharmacie chinoise traditionnelle dont les tiroirs recèlent des plantes et poudres magiques  que les apothicaires pèsent scrupuleusement avec balance dernier cri selon les prescriptions.
Je ne vous en dirai pas plus sur ces cocktails miraculeux  ; mais je vous recommande particulièrement les champignons-chenilles de Yarsa gumbu qui traitent tout (mais particulièrement les pannes de la virilité masculine ) pour les lendemains de réveillon difficiles....au vu du prix astronomique pratiqué, je ne doute pas du résultat ....

Kunming :

- Le temple Yuantong.

- Le parc du Lac Vert.

Autre activité assez inattendue mais terriblement révélatrice d'un problème de société ici suite à la politique de l'enfant unique  et la préférence du garçon. Le sex-ratio étant déséquilibré, ( non ce n'est pas naturel ! ) beaucoup de garçons sont célibataires et dans les parcs, les parents disposent des affichettes situant le niveau des études, l'âge, le niveau social et bien sûr, le signe astrologique chinois ... C'est un peu la foire au mariage et la surenchère ... Le garçon doit souvent avoir un appartement, une voiture pour espérer pouvoir séduire ! Cela devient une affaire de famille : certains membres des familles se cotisent pour assurer au mieux la réussite de l'entreprise.
Je n'ai vu aucune photo sur les affiches. Les affiches sont regroupées le plus souvent en ligne sur des fils telles les lessives à sécher au gré du vent. D'autres recherchent un peu d'intimité sur des piquets isolés peut-être pour attirer l'attention, ou faute de pouvoir rivaliser. 
Les mariages arrangés ou "manigancés " ont encore de beaux jours, il faut dire en plus que beaucoup de jeunes filles travaillant ont gagné leur liberté et indépendance et ne veulent pas souvent s'encombrer d'un mari Chinois de réputation "macho" paraît-il, qui s'empresse de leur faire un enfant  et repartir ensuite faire la fête avec les copains pendant que sa femme poupoune et élève l'enfant" roi" avec ses beaux parents en prime  : double punition ! ! .
Vous voyez, vous avez évité le pire ..( moi aussi ! !). Ouf ! souriez, vous avez choisi !

Le proverbe dit :  " le tigre et le lapin peuvent dormir ensemble mais le lapin dormira mal ! ! "

Au fait de quel signe astrologique êtes- vous ? sachez que le mois prochain, c'est l'année du serpent qui commence, les rats ont du souci à se faire ! !

Photos : link

L'Ibantelli depuis le parking sur la route du col de Lizarrieta.

" A la Sainte Julie , le soleil ne quitte pas son lit..."
Faisant fi de de ce dicton quelque peu pessimiste, les neufs randonneurs de ce lundi se sont, quant à eux, levés de bonne heure. Pour eux c'est plutôt : " A la Sainte Julie, grimpe au sommet de l'Ibantelli."
Belle récompense !
Ceux qui sont restés dans les vallées alentour n'ont peut-être pas vu le soleil de la journée, mais pour nous, au fur et à mesure de la montée, le paysage s'est dévoilé dans toute sa majesté. Tout d'abord, la Rhune "enrhumée" , emmitouflée dans son écharpe de brume,

puis le Mondarrain,l'Atxuria, les Penas de Aia, le Jaizkibel...

Au sommet, un paysage à couper notre souffle...déjà un peu court après les derniers raidillons dont un à 80 pour cent, d'après Jacques, notre guide.

Quelques photos, quelques cailloux placés habilement sur le cairn à côté de la boîte à messages

et nous voilà à la recherche d'un endroit propice pour le déjeuner.

Deux ou trois pierres posées au soleil au pied d'un superbe hêtre solitaire feront l'affaire.
Et c'est déjà un peu Noël : gâteau et truffes au chocolat, thé japonais à l'Armagnac (!) clôturent agréablement ce moment de détente.
La descente s'effectue par le flanc Sud-Est. Sous nos yeux les sommets émergent de la ouate de nuages. Les versants des montagnes sont encore parés des couleurs automnales.

  Nous empruntons maintenant le sentier noirci qui porte les traces de l'extraction de la houille et de l'anthracite débutée en 1856.

L'extraction de la houille et de l'anthracite fut amorcée en 1856 par M.Dihursubéhère. U.Caitucoli fut le dernier concessionnaire et renonça en 1961.

A l'approche de Noël , dans ce chemin bordé par de magnifiques pieds de houx couverts de baies rouges et par les arbres ornés de bouquets de gui nous allons certainement rencontrer l'Olentzero.
Nous longeons les vestiges de l'ancienne voie des wagonnets puis passons entre les murs en ruine où se trouvaient les trémies de chargement...mais pas de trace du personnage mythique.( Il faut dire que dans la mythologie basque, l'Olentzero n'exploite pas la houille mais fabrique le charbon de bois.) Alors ce sera pour une autre fois...
Un sentier raide,caillouteux et glissant nous complique un peu la descente puis nous terminons par un profil plus facile qui nous ramène au point de départ après quatre heures et demi de marche et six cent mètres de dénivelé.

Claudine A.

Les photos :

Claudine A : link

Mado : link

Claudine avait fait des photos le 1er décembre 2011 : link

Quand un mot est souligné et de couleur bleue dans le texte, c'est qu'il y a un lien. cliquez sur ce mot ... Ici, c'est " ruine ".

En ce jeudi 6 décembre, fête de St Nicolas et anniversaire de Jo ( les 16 marcheurs lui chantent « Joyeux anniversaire » à Marouette ). Après la pluie, le vent et la grêle des jours précédents, nous prenons la route pour les Peñas de Aia ( 3 Couronnes, Aiako Harria ).

Nous arrivons au parking près d’Erlaitz, point de départ d’une magnifique randonnée sur une partie du tour du massif ( versant est ).

Temps superbe, grand ciel bleu, au loin les Pyrénées enneigées, chant des ruisseaux et cascades de toutes parts, nombreuses essences d’arbres : chênes, châtaigniers, pins, hêtres, cyprès, mélèzes dorés…

Nous marchons dans la nature préservée du parc naturel des Peñas de Aia ( 7 000 Ha, créé en 1995 ), unique exemple de massif granitique en Pays Basque, avec son voisin Kopako Harria. Le parc comporte de nombreux vestiges d’installations minières de l’époque romaine, où ont travaillé jusqu’à 400 personnes en même temps. Certaines mines ont aussi été exploitées jusqu’en 1984 ! Nous longeons également un canal à l’eau limpide, partiellement couvert.

Nous montons au barrage San Antón, et son lac reflétant le Kopako Harria, avant d’arriver au « restaurante Aialde ».

Le pique nique est agréable, au soleil, sur la terrasse. Jo nous offre un délicieux Vouvray pétillant (Joyeux anniversaire Jo), et d’autres de la sangria ou du vin rouge du val de Loire !

Après le café, Jean Jacques nous fait un petit speech géologique (voir plus loin) pour nous expliquer les grandes aventures vécues par ces terres du Pays Basque, il y a des millions d’années, avant l’arrivée des Homo sapiens ( il y a seulement 40 000 ans ).

Puis nous entamons la remontée du retour, et sur le chemin, nous rencontrons 12 jambons sur pattes en sursis ! Il paraît que demain la pluie revient, nous avons bien fait de profiter de cette belle journée.

Commentaire géologique.

Tout ce granite s’est formé en profondeur ( c’est le propre d’un granite ), c’est une remontée de magma liée à l’érosion de la chaine hercynienne. Lors de son érosion, la croûte terrestre s’est amincie, permettant cette remontée de magma. La chaine hercynienne s’est formée il y a environ 325 millions d’années, à l’ère primaire, et atteignait 8 000 m d’altitude ( c’est sur ses vestiges que nous marchons le plus souvent sur les montagnes du Pays Basque, par exemple au Baïgura ). Quand il n’existait plus que la pénéplaine hercynienne, la tectonique a créé une nouvelle montagne : les Pyrénées alpines ( il y a environ 40 millions d’années à l’ère tertiaire ). Cette poussée et l’érosion ont mis à nu le granite du

massif des Peñas de Aia,

et de son voisin Kopako Harria.

Un petit supplément : granite et granit

  Texte : Mag.

 PS : Nous avons parcouru environ 20 km !

Photos :

Jean-Jacques : link

Claudine : link

Mado : link

Faire fondre 250 gr de chocolat pâtissier avec 120 gr de beurre.

Pendant ce temps, battez avec un fouet 3 oeufs et 100 gr de sucre, une pincée de sel, une cuillère à soupe de vanille liquide jusqu'à ce que le mélange blanchisse,

Ajouter 60 gr de farine, remuez bien et versez ce mélange sur le chocolat - beurre fondu.

Mixez et rajoutez des noix ou  des noisettes ou des amandes ou un mélange des 3.

Beurrez un moule carré ou autre ( en silicone, ne pas beurrer ).

Mettez au four sans préchauffage à 180 degré pendant 20 ou 25 mn suivant le four.

Surveillez la cuisson ...  La pointe du couteau ressort avec chocolat liquide une fois le gâteau cuit.

Dès notre départ, nous sommes émerveillés par les couleurs de l'automne qui nous entourent ! Les premiers bavardages sont intenses et témoignent du plaisir de nous retrouver.

Sur le sentier du retour, nous avons même assuré l'omelette aux cèpes pour certains d'entre nous..

Les photos :

Claudine A : link

Jean-Luc : link

Mado : link

Domi L : link

Cadeau peinture d'Evelyne L :