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11 novembre 2018 7 11 /11 /novembre /2018 10:27
En quittant Olhatea.

 

Le temps est mitigé mais malgré tout propice aux randonneurs.  Le groupe de 14 démarre du col d'Olathia pour se diriger vert le plateau vert.
Nous commençons par une montée en forêt de chênes, châtaigniers, hêtres, bouleaux … par une petite route puis un sentier.

Plateau vert depuis Olhatea ( 327 m ). Jeudi 8 novembre 2018.

Première halte près d'une grande bergerie et à l'abri du vent où nous faisons une petite pause bananes et autres …

Plateau vert depuis Olhatea ( 327 m ). Jeudi 8 novembre 2018.
Plateau vert depuis Olhatea ( 327 m ). Jeudi 8 novembre 2018.
Plateau vert depuis Olhatea ( 327 m ). Jeudi 8 novembre 2018.

Nous reprenons le sentier pour déboucher sur le plateau vert, ses belles couleurs d'automne, vertes et brunes, et ses à-pics.
La vue se dégage vers les sommets voisins, Artzamendi, Mondarrain, Ursuya, Baïgoura et même au loin les pics d'Orhy et d'Anie enneigés.
De l'autre côté l'océan est aussi visible.
Nous cheminons à flan de montagne où nous rencontrons des pottoks et un chasseur au loin.
Un nombre étonnant de bergeries sont en ruine.

Plateau vert depuis Olhatea ( 327 m ). Jeudi 8 novembre 2018.
Plateau vert depuis Olhatea ( 327 m ). Jeudi 8 novembre 2018.
Plateau vert depuis Olhatea ( 327 m ). Jeudi 8 novembre 2018.

Le vent nous dissuade de tenter la montée au sommet de l'Artzamendi, nous trouvons donc rapidement un abri derrière des rochers pour nous restaurer.

 

Plateau vert depuis Olhatea ( 327 m ). Jeudi 8 novembre 2018.

Pas de sieste pour les amateurs, nous prenons donc  le chemin du retour, avec une petite variante qui nous permet d'admirer un beau canyon et de deviner le sentier pour une prochaine randonnée.
Nous redescendons tranquillement vers les voitures.
Après 550 m de dénivelé et 10,500 km environ, en pleine forme,  nous décidons de faire une sympathique halte boissons au café au pied du village de Bidarray.
Très bonne randonnée automnale, merci à Anita pour ce choix.
Marie-Claude M.

Les autres photos.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 10:29
Baie d’Ha long au Vietnam. Avril 2015.

Au nord du Vietnam, dans le golfe du Tonkin, un ensemble gigantesque d’îlots karstiques (1969 îles ) forme un paysage époustouflant classé depuis 20 ans à l’UNESCO. Ha Long en vietnamien veut dire descente du dragon, ( animal mythique hérité de son voisin chinois longtemps colonisateur ) qui en se débattant aurait entaillé la montagne, hypothèse mise à mal par des géologues moins poétiques !

Baie d’Ha long au Vietnam. Avril 2015.

Evidemment, c’est le passage obligé pour tout touriste dans ce pays et malgré la flottille de bateaux touristiques ( mais à taille humaine ) qui y croisent, on tombe sous le charme. Les croisières organisées sur modèle unique ( ! ) sont bien rodées et bien orchestrées, nuit dans cabine confort, repas soignés, cours de Tai chi face à la mer, cocktails sur le pont au coucher du soleil face aux sublimes paysages, visites des îlots minutées, baignades … Tout est fait pour vous faire passer un moment inoubliable.

La fourmi Françoise.

Les autres photos de la Fourmi : lien

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 10:24
Photo prise sur internet.

Photo prise sur internet.

Au sud de la Chine dans le prolongement au nord du Guangxi à l’est du Yunnan c’est une province pauvre, presque oubliée, bien que déjà les projets (en marche) de développement du réseau autoroutier gigantesque vont désenclaver rapidement cette région et faire du tourisme de masse la nouvelle ruée vers l’or. Pour l’instant ce petit paradis ethnographique (18 minorités) sommeille encore dans un paisible environnement grâce à des routes défoncées et un relief accidenté qui empêchent l’invasion des bus de touristes .

 

Si faire ce tourisme-là relève de conditions spartiates, d’un confort des plus rustiques (au mieux!), d’un grand bond en arrière (saut périlleux!), d’une gastronomie parfois bizarroïde et parfois haut le cœur (gasp!), on est largement récompensés par le dépaysement rural et ce patchwork ethnique riche en couleur dont les fêtes traditionnelles font exploser toute la différence avec le monde Han .

Le Guizhou. Octobre 2014.

Chez les Dong à Zhaoxing

 

Comme partout chez les Dong (voir guangxi) on retrouve d'énormes structures en bois, tour du tambour et pont du vent et de la pluie . Ces structures jouent un rôle dans la cohésion sociale, les gens s'y retrouvent quotidiennement : jeux, fêtes, repas …

Le Guizhou. Octobre 2014.
Le Guizhou. Octobre 2014.

L’indigo, c’est coton et on n’y voit que du bleu !

Le Guizhou. Octobre 2014.

Le nom d’indigo issu de l’indigofera la plante, vient du grec indikon et du latin indicum : de l’Inde et de fera : porter.

 

L’indigo naturel peut être extrait de nombreuses plantes : l’indigotier ou Indigofera tinctoria (originaire vraisemblablement d’Inde), chez nous le pastel ou Isatis tinctoria, la Persicaria tinctoria( indigène en Chine) …. Il semble intéressant de noter que des familles différentes de plantes (dans l’ordre fabacées, Brassicacées, Polygonacées) ont évolué en convergence pour former les mêmes composants chimiques.

 

Pour l’histoire : la culture industrielle de l’Indigotier au 17° siècle a mis à mal notre culture du pastel, puis la synthèse chimique à la fin du 19°, avec l'arrivée des jeans sur le marché, ruina toutes les cultures d’indigo végétal .

 

La Persicaire ou Renouée des teinturiers est utilisée depuis la nuit des temps en Chine (Dynastie des Zhou -1045 -771 BC).Elle reste associée à présent aux ethnies du sud et de l’ouest de la Chine : Miao, Yao, Bai Yi et Dong pour la confection de leurs vêtements traditionnels.

 

Elle fut ensuite introduite au Japon où elle est encore utilisée puis en Corée, Vietnam. Elle est plus intéressante que le pastel car elle contient beaucoup plus d’indigotine ( 3 à 5 fois plus) mais seules les régions tropicales ou subtropicales lui conviennent parfaitement car elle craint le gel, a besoin d’eau en période végétative et la production des composants chimiques est activée par la chaleur .

 

 

Là : ça devient coton…

 

La plante ne possède pas le pigment colorant dans ses feuilles mais le précurseur (indican) incolore libéré lors du broyage et fermentation des feuilles dans l’eau (8 jours environ). Ensuite, on ajoute de la chaux éteinte et on remue le tout pour oxygéner l’ensemble. L’indican subit une hydrolyse, donne l’ indoxyle qui, en présence d’oxygène se transforme en indigotine (indigo par extension), insoluble dans l’eau et qui précipite sous l’action d’une base. Le précipité (une pâte ) est séché et réduit en poudre bleue. Les difficultés ne s’arrêtent pas là. Insoluble dans l’eau la poudre d’indigo doit subir une réduction par l’urée fermentée pour former l’indigo blanc (leuco- indigo) qui en présence d’oxygène (l’air) se retransforme en indigo bleu intense. Il faut ensuite fixer la couleur par la chaleur vers 390°(le tissu est roulé et mis dans des récipients en bois et étuvé). Enfin, c’est du moins une des recettes dont j’ai essayé de suivre les étapes en pointillés avec la réalité du terrain, une pointe d’explication en chinois (damned !) et quelques lectures. Je ne garantis pas la justesse de mes propos !

Le Guizhou. Octobre 2014.
Le Guizhou. Octobre 2014.

Non seulement le processus est complexe et secret (on garde sa recette dans chaque famille), il faut cueillir les feuilles, faire macérer, remuer, utiliser des produits toxiques mais effectuer plusieurs bains successifs (jusqu’à 8). Certaines femmes battent le tissu après coloration pour faire pénétrer la couleur dans les fibres.

Le Guizhou. Octobre 2014.

Il faut éliminer le surplus dans l’eau, souvent à la rivière, étendre, fixer avec la chaleur et après tout cela il faut battre le tissu (calandrage) sur des pierres plates devant sa porte avec des maillets en bois pour lustrer le tissu (sorte d’iridescence) et faire bien pénétrer la poudre d’indigo .

 

La vie de ces petits villages du Guizhou est rythmée par le son des maillets qui s’acharnent continuellement sur ces mètres de tissu, parfois c’est une musique à deux mains en solitaire, parfois à quatre ou six mains entre copines pour un travail qui vous rend marteau … !

Le Guizhou. Octobre 2014.
Le Guizhou. Octobre 2014.

LE RIZ.

Cultivé en Chine depuis 4000 ans le riz gluant ou riz glutineux ou riz doux est une variété de riz riche en amylopectine ,un composant de l'amidon . Une fois cuit les grains sont assez collants d'où le nom de gluant mais si le nom est peu engageant c'est pourtant un vrai délice . Il a l'avantage de ne pas contenir de gluten . Il est cultivé abondamment dans la province du Guizhou et au mois d'octobre la récolte bat son plein . Les épis sont coupés un par un à la main grâce à un petit couteau et assemblés en deux bouquets noués ensemble . Ainsi les gerbes constituées sont plus facilement transportables et entreposées dans des greniers à riz sur des traverses .

On peut le manger de différentes façons, cuit vapeur avec du porc ou poulet enveloppé dans les feuilles de lotus. On en fait de la farine aussi qui sert à la pâtisserie. On fait aussi du vin doux style porto, du vinaigre délicieux.

 

 

Le Guizhou. Octobre 2014.

Vous imaginez bien que tout ce riz doux attise bien des convoitises et que, malgré les pilotis des greniers, les astuces comme des plaques de métal installées sur les montants, les rongeurs ont trouvé là l'Eldorado.

Au menu à Zhaoxing, il y a du rat, non pas n'importe quel rat, du rat bio, bien dodu, élevé au riz doux du Guizhou. Il suffit de brûler à la flamme les poils de la bête pour bien dorer l'animal. C'est l'activité matinale devant les restaurants, ça vous titille l'appétit ... non ?

 

Françoise, la fourmi.

 

Les photos : lien.

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 10:04
La fourmi à Guilin – Yangshuo septembre 2014.
La fourmi à Guilin – Yangshuo septembre 2014.

Passage quasi obligatoire pour les touristes en Chine. On connaît tous ces paysages avec ces merveilleux dégradés de pics karstiques. Qui n'a pas rêvé de faire cette croisière sur le fleuve Li sur un radeau en bambou ? Comme tout guide touristiq Oe nous a déjà bien préparé par des photos irrésistibles .

C'est ainsi que, touristes bien naïfs, nous allions combler enfin cette grosse lacune … J'avais bien travaillé le voyage, posé quelques questions pertinentes pour contourner les problèmes habituels ; à savoir : éviter la foule et donc le week- end , privilégier le bateau individuel ( un radeau … chouette !), l'itinéraire le plus valable.

La fourmi à Guilin – Yangshuo septembre 2014.

C'était sans compter l'inévitable " industrie " et l'organisation stakhanoviste du tourisme de masse ! Un rêve devient cauchemar, le radeau en bambou est devenu plastique peint en vert (quand même) avec banc et parasol et bien sûr, gilet de sauvetage. Le radeau est UN parmi des milliers, nous voilà prisonniers d'une flotte, telle une attraction à Disneyland, le tout dans un bruit de moteurs. Nous descendons le fleuve Li à la queue leu leu comme si l'on était sur des rails dans une attraction, les paysages sont somptueux mais quel massacre !

 

La fourmi à Guilin – Yangshuo septembre 2014.

Il y a même une espèce de gros bateau avec une bonne centaine de passagers à bord qui force le passage et qui, tel une monstrueuse verrue vient gâcher encore le paysage. Certains "radeaux" font même halte sur quelque îlot, on peut s'y déguiser façon empereur ou habit d'apparat pour immortaliser l'instant le temps d'une photo.

La magie du lieu a bien du plomb dans l'aile , c'est bien dommage !

Francoise La Fourmi.

 

Les photos : lien

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 15:50
Au pays des Dong ( Guangxi ).
Au pays des Dong ( Guangxi ).

L’ethnie Dong est une des minorités chinoises très présente au

Guangxi. Chaque village implanté au bord d’une rivière possède son

pont couvert en bois orné de petites pagodes espacées régulièrement

au niveau du toit, le tout reposant sur des piles de pierre. L’ouvrage

porte le nom poétique du » pont du vent et de la pluie « Pas le moindre

clou participe à la construction. Des bancs en bois courent le long du

pont et participent à la vie sociale ; les anciens y bavardent tout en

fumant ; les femmes y commercent.

 

Cette architecture typique est liée à des croyances et des légendes.

Ainsi les couples doivent le traverser main dans la main pour un

bonheur durable.

Au pays des Dong ( Guangxi ).
Au pays des Dong ( Guangxi ).

Outre le pont du vent et de la pluie on trouve au sein du village une (ou

plusieurs) tour du tambour. Ces tambours jouaient un grand rôle dans

l’information des habitants mais beaucoup ont disparu pendant la

révolution culturelle, depuis la télé a bien remplacé le tambour. Cet

édifice reste un point essentiel à la vie sociale et communautaire des

villages : fêtes, banquets, évènements. Généralement 4 troncs jouant

piliers supportent une série de toits superposés ornés de figures

mythiques et dont les avant-toits représentent des peintures de la vie

quotidienne. Au centre on trouve un foyer en creux, tout autour des

bancs toujours bien occupés : les enfants y font un terrain de jeu, les

anciens jouent aux cartes ou autre activité, on y prépare les repas des

fêtes.

La fourmi.

 

Jeunes filles en tenue de fête.
Jeunes filles en tenue de fête.

Jeunes filles en tenue de fête.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 09:23

Au sud de la Chine, le Guangxi mérite une visite pour les paysages

karstiques de Guilin mais aussi pour les rizières en terrasse du dos du

dragon. Celles-ci sont souvent à l’écart des programmes car les routes

d’accès sont en mauvais état et ensuite il faut gagner à pied les

villages de montagne. Rizières souvent embrumées ; il n’est donc pas

garanti de pouvoir jouir d’un paysage d’une beauté à couper le souffle

comme on les voit sur les livres.

Balade dans le Guangxi : les rizières du dos du dragon. Septembre 2014.
Balade dans le Guangxi : les rizières du dos du dragon. Septembre 2014.

C’est ainsi que nous voilà embarqués dans l’incertitude comme

souvent ici. Arrivés à Longsheng, il faut payer un droit d’entrée car

nous entrons chez les minorités Zhuang et Yao. Le tourisme est

devenu une source de profit non négligeable pour ces villages ruraux

où la vie est dure.

 

Un glissement de terrain vient de bloquer la route d’accès habituelle et

dérange les plans initiaux. Il faut donc partir à pied, sac à dos et

rallonger la marche. Evidemmen,t pour compliquer, la brume est

épaisse, il bruine et nous suivons notre guide aveuglément. Impossible

de voir le paysage, traversons quelques villages, le chemin empierré

serpente entre les champs de riz prêts à être moissonnés, on se dit

qu’on ne verra peut-être rien ….

 

Une heure après nous arrivons à Ping an, un village Zhuang : maisons

en bois à flanc de colline, des chiens faméliques en sursis (on les aime

bien ici) se baladent partageant les ruelles avec les poules, les

habitants, les piments qui sèchent, les épis de maïs juste récoltés, les

poubelles et le capharnaüm habituels. Un calme inhabituel nous saisit :

pas de route donc pas de moteur de voiture, on avait oublié…. !

Balade dans le Guangxi : les rizières du dos du dragon. Septembre 2014.
Balade dans le Guangxi : les rizières du dos du dragon. Septembre 2014.

Notre hôtel est en plein village, simple mais très accueillant, le repas y

est copieux (végétarien …vaut mieux !) et bon, nous goûtons la

spécialité locale : le riz gluant cuit au feu de bois dans les tiges de

bambous : délicieux.

Balade dans le Guangxi : les rizières du dos du dragon. Septembre 2014.
Balade dans le Guangxi : les rizières du dos du dragon. Septembre 2014.
Balade dans le Guangxi : les rizières du dos du dragon. Septembre 2014.

7h du matin, je glisse un œil à la fenêtre et c’est un spectacle à donner

la chair de poule, il y a bien encore des nuages accrochés de ci de là

mais on aperçoit ces rizières sculptées à flanc de colline, presque

dorées dans la lumière du matin. C’est splendide ! Admiration devant le

travail acharné de générations. On ne peut détacher nos yeux de ces

rizières à 360°, les courbes harmonieuses interrompues parfois par

une cabane ou quelques arbres épargnés. Les habitants vaquent aux

travaux des champs et on savoure ces quelques heures qui nous sont

offertes au bout du monde en Chine dans ce que nous avons vu sans

doute de plus beau.

 

La Fourmi. Françoise M.

 

Photos : lien.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 08:23
HONG KONG. SEPTEMBRE 2014.

Il y avait ceux de Cherbourg, maintenant ceux de Hong kong !! ! Pas

les mêmes enjeux…

 

Pour fuir les vacances à l’occasion de la fête nationale et les foules

oppressantes qui envahissent tous les lieux touristiques, notre choix se

tourne vers Hong Kong. Alors que la censure fait rage sur le continent

et que CNN, la BBC et TV5 monde nous montrent un écran noir, nous

sommes très intéressés pour aller voir en direct une manifestation

(rarissime) au pays du milieu. Nous, les champions des manifs en tout

genre, aurions nous fait des envieux au pays de la copie ?

HONG KONG. SEPTEMBRE 2014.
HONG KONG. SEPTEMBRE 2014.

Nous voilà donc tous les deux à Hong Kong. Beaucoup d’étudiants sont

là, dans un calme impressionnant. Des slogans sont affichés partout,

mais pas de graffitis, de tags, pas de casse, juste des bouts de papiers

et banderoles et des parapluies de toutes les couleurs devenus symbole

de résistance au dictat de Pékin et de ses promesses non tenues.

L’organisation est drastique : point de ravitaillement nourriture,

boissons (que de l’eau) , ramassage des déchets, même un mini hôpital

et un mot d’ordre : pas de provocation envers les autorités, rester

calme, non-violence .

HONG KONG. SEPTEMBRE 2014.

Les caméras du monde entier cette fois-ci sont là pour témoigner au

cas où ….certains « remakes » d’un certain mois de juin 1989

pourraient resurgir. La majorité des manifestants sont des étudiants,

mais ils sont bien soutenus par la population hongkongaise. Parapluies

et rubans jaunes sont revendications silencieuses, symboles courageux

face aux promesses d’élections libres alors que Pékin accepte des

élections mais ayant désigné les candidats auparavant pour éviter tout

dérapage malencontreux. On n'est jamais trop prudent face à l'extrême

démocratie (sic)

 

L’ambiance est bon enfant, des tentes, des nattes, des tribunes

d’expression jalonnent quelques rues mais les voies sont dégagées, les

gens peuvent aller et venir, les commerçants ne sont pas gênés pour

ouvrir leur boutique contrairement à ce que le gouvernement a laissé

entendre.

 

On ne peut que rester admiratif devant une telle maturité.

 

La Fourmi. Françoise M.

 

Photos : lien.

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7 juin 2014 6 07 /06 /juin /2014 09:12

Bingo ! Double 5 : c'est le 5° jour du 5° mois du calendrier lunaire chinois qui marque le début de l'été . Chouette ! Aujourd'hui, c'est l'été qui commence et il fait plus de 40° déjà … Qu'est-ce que ça va être en juillet ?

Fête des bateaux-dragons. Mai 2014.

On commémore ce jour, un ministre Chu du nom de Qu Quan, grand poète aussi, très aimé de son peuple dont le clan a été vaincu par les Qin (1° dynastie ) et qui, suite à son exil, se suicida en se jetant à l'eau. Le peuple alors partit chercher son corps et, pour empêcher les poissons de le dévorer lança des boulettes de riz gluant et des œufs. Depuis, dans toute la Chine, il y a des courses de bateaux dragons, on mange des zongzi : des gâteaux de riz gluant enveloppé dans des feuilles de bambou ( intérieur salé ou sucré : porc, œuf, jujube, haricot rouge ) et des œufs .

Jour J : on est sur le pied de guerre : les compétitions commencent à 9h et on doit être sur place à 7h 30, si on ne veut pas mourir écrasés par la foule. Il faut dire qu'ici, pas question de faire la queue en ordre ( pour les tickets ) et dans le calme. C'est au plus malin et, à ce jeu là, ils sont champions du monde, on ne peut pas lutter !

Fête des bateaux-dragons. Mai 2014.
Fête des bateaux-dragons. Mai 2014.

C'est la fête. Côté lac, les équipes s'affrontent par 3 bateaux au rythme du tambour qui donne la cadence.

Fête des bateaux-dragons. Mai 2014.
Fête des bateaux-dragons. Mai 2014.
Fête des bateaux-dragons. Mai 2014.

Côté parc, c'est chant, danse, tai chi, jeux et démonstration en tout genre. Le tout comme toujours dans une ambiance bon enfant. Le parc est immense et permet d'étaler la foule.

La fourmi Françoise.

 

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 15:57

Yixing est une des capitales de la céramique en Chine connue pour la production de théières de petite taille dont tout buveur de thé se doit de posséder

 

Yixing, capitale de la céramique. Mai 2014.
Yixing, capitale de la céramique. Mai 2014.

La céramique y a vu le jour 2500 ans avant JC et des milliers de générations de potiers produisent des petites théières pour "goûter " le thé. A l'heure actuelle quasi 80% de la population locale s'adonne à cette tradition. Inutile de vous dire le nombre de théières qui inondent le marché : des tas ! Que dire ? Des montagnes de théières vous attendent au tournant !!!

Yixing, capitale de la céramique. Mai 2014.

Une espèce de sable pourpre d'argile est extrait, séché, pulvérisé, tamisé, transformé en glaise très très fine de couleur rouge à violette ou verte. Le grain est tellement fin que l'on n'utilise pas d'émail pour imperméabiliser. En plus, ce grès garde mieux la chaleur que la porcelaine, fait ressortir la saveur du thé.
A chaque thé, sa théière. De même que chaque thé a une température d'eau différente et un temps pour infuser qui lui est propre, des vertus spécifiques. L'hiver, l'été on ne boit pas le même thé. Ici le thé, c'est presque une religion !

Yixing, capitale de la céramique. Mai 2014.

La plupart des théières sont faites à la main, certaines valent des milliers d'euros. La finesse du grain permet une décoration parfaite dans le détail. Les motifs favoris de la tradition sont  reproduits avec application, bambou, fleur de lotus ou de cerisier ou mûrier et ver à soie .
Au détour des quartiers, on découvre les échoppes d'un autre âge avec tous les outils  qui rendraient envieux tous les potiers de France tant l'ingéniosité et le talent ont détourné le bambou et la corne de buffle en outil subtil. On aime fouiner dans ces bazars, la bonne humeur et la surprise des gens de voir pour la première fois un "lao wai"(un étranger) dans les parages hors des circuits touristiques !

Yixing, capitale de la céramique. Mai 2014.
Yixing, capitale de la céramique. Mai 2014.

La Fourmi Françoise.

Photos : lien

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 16:07

Le Huang shan ou la montagne jaune ( sud de l’Anhui ).

Nom donné en mémoire de Shi Huangdi surnommé empereur jaune :1er empereur des Qin. Plus tard, des adeptes du Bouddhisme zen vinrent ici trouver refuge et inspiration au milieu des pins et des sommets émergeant des nuages. Alors que les difficultés du terrain pourraient décourager les touristes et nous faire entrevoir enfin un havre de paix loin de la foule habituelle, il faudra encore se résoudre à affronter des milliers de chinois bruyants ; eux aussi en quête d’évasion et d’aventure.

HUANG SHAN. Novembre 2013.

Nous voilà donc à jouer des coudes dans un cadre magnifique ayant inspiré des générations de peintres et de poètes.

HUANG SHAN. Novembre 2013.
HUANG SHAN. Novembre 2013.
HUANG SHAN. Novembre 2013.
HUANG SHAN. Novembre 2013.

Cet immense massif de granite d’une altitude voisine de 1800m offre des paysages minéraux grandioses sur des centaines de km carrés colonisés en dépit des abrupts vertigineux par des pins noueux qui partent à la conquête du minéral grâce à quelques fissures, défiant parfois les lois de la pesanteur et s’agrippant au plus près de la paroi à la recherche un équilibre subtil mais dont la silhouette évoquant les bonzaïs assure à l’endroit élégance et beauté.

HUANG SHAN. Novembre 2013.
HUANG SHAN. Novembre 2013.

Un téléphérique permet d’accéder au sommet et offre une alternative au fort dénivelé et les milliers de marches taillées dans le granite ou accrochées en surplomb du vide par des jeux de passerelles en béton parfois peu rassurantes. Quoiqu’il en soit, il faudra monter et redescendre les marches innombrables puisque les cartes, étant secret d’état, il nous a été très facile de nous perdre dans ce massif grâce à des cartes aussi imprécises que fausses …. Nous avons ainsi erré 7h dans cet environnement grandiose aux noms évocateurs de pic de la fleur du lotus, pic de la clarté céleste ( en chinois bien sûr, presque aussi compliqué que nos noms basques ! ! ! )… avant de retrouver la sortie mettant à rude épreuve nos genoux et nous promettant des lendemains cruels et douloureux. Chemin faisant, nous croisons outre la foule habituelle, quelques femmes juchées sur des chaussures à talon aiguille, spectacle toujours désopilant pour nous en milieu montagnard,

HUANG SHAN. Novembre 2013.

mais aussi des coolies portant sur des palanches d’énormes pierres pour la construction de nouveaux itinéraires, essayant de se frayer un chemin dans l’indifférence générale, un triste regard sur des conditions de travail d’un autre âge mais toujours d’actualité.

HUANG SHAN. Novembre 2013.

Une fois là - haut, quelques hôtels proposent un hébergement de fortune, cher et rudimentaire, les plus démunis opteront pour la location d’une tente sur une plate -forme en béton ou une place en dortoir car l’attraction majeure consiste à se lever à 5 h du matin pour assister au lever du jour sur la mer du nord.

HUANG SHAN. Novembre 2013.

C’est ainsi qu’on se retrouve au milieu d’une foule en pyjama doudoune pour immortaliser cet instant magique dans un vacarme de clics d’appareils photo tout en essayant de garder sa place durement gagnée que quelques mouvements provocateurs tentent de vous subtiliser mine de rien.

Pas question de capituler devant l’ennemi dès potron-minet … faute de vocabulaire adapté souvent un simple regard bien senti suffira à décourager l’impudent. Non mais !

Françoise M.

Un peu plus de photos : lien

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