11 filles aujourd’hui. C’est Carmen qui nous mène.
Des cabanes de Lapitxuri, nous sommes partis.
Longeant le ruisseau bouillonnant, nous montons tranquillement le large chemin serpentant dans la forêt encore dénudée.
Les crêtes de l’Halzamendi, nous les avons gravies accrochées à nos bâtons pour résister au vent violent qui nous bousculait, nous faisait zigzaguer.
Pour la banane, le petit abri d’un buisson dégarni.
Pas de sommets. Trop risqué.
Au col du grand arbre brûlé, Carmen a décidé de prendre l’étroit sentier sur le flanc du Bizkayluze côté ouest si je ne m’abuse …
Arrivé au bout, pas de Zuharreteakolepoa pour nous, mais descente par une pistouille, ouille, un peu de boue, bordée de houx.
Eriko borda … Piqueniquer, lézarder 1 heure, au soleil … Le bonheur !
Descente : chemin large en face de Gaïneko borda.
Une randonneuse, notes de musique a brusquement décidé d’ embrasser la terre mère et s’est retrouvée par terre. Attroupement, pansement et … en avant prudemment !
Sentier herbeux, moussu, étroit, bordé d’arbustes, des érythrones, des cailloux, anémones hépathiques, scilles printanières …
Le temps mitigé ne décourage pas les 12 randonneurs bien motivés pour effectuer l'ascension du Jara. Nous avons de fait un temps agréable entre soleil et vent au sommet.
Notre montons par la face sud, mieux exposée et moins raide, au départ d'Irouleguy. Ça grimpe tout de même assez fort par un chemin ne présentant pas de difficulté particulière, nous passons devant quelques fermes en leur environnement odorant, et des vignes comme il se doit.
Pause pour notre petit en-cas et souffler un peu avant de continuer par un agréable sentier à flan de montagne, puis opérer un contournement avant de reprendre une courte montée herbeuse vers la crête et le sommet hérissé d'antennes.
La vue est époustouflante au propre et au figuré à 360 degrés sur la plaine et montagnes comme le Goramakil, l'Artzamendi....et même le Toutoulia et l'Ursuya...Au loin la neige est encore présente.
Nous amorçons la descente vers des zones moins exposées et l'abri de la cabane de chasseurs où nous pouvons nous installer sous une véranda.
Nous déballons victuailles et boissons pour un repas convivial agrémenté d'un superbe panorama.
Il faut bien repartir par une piste sans difficulté qui nous permet de profiter du soleil et de la vue sur St Jean Pied de Port et son écrin de montagnes. Retour aux voitures après 11 km et 620 m de dénivelé. Excellente journée et merci à Jacques. Marie-Claude M.
Départ du petit pont qui enjambe le ruisseau Lapitxuri ( Dantxaria ) en arrivant de Ainhoa.
Nous attaquons la montée vers la ferme Patzikoenborda en limite de la forêt.
Après cette montée assez raide, nous opérons plusieurs séances déshabillage, la météo nous ayant annoncé un grand froid, d'ailleurs bien ressenti avant de démarrer.
Pause banane histoire de patienter jusqu'au déjeuner.
On continue en terrain découvert sur la crête de l'Halzagerri en contournant le Gorospil et arrivons au col du Gorospil.
De là, vue imprenable sur le col des Veaux, l'Artzamendi, les Penas de Ichusi, ainsi que quelques monts emblématiques, au loin la Rhune, plus proche le Mondarrain etc ...
Longue marche sur les pelouses du Mont Bizkayluze en passant par le point culminant de 762m et descente vers la cabane des chasseurs près de Gainekoborda.
Pause repas au soleil, nous ne boudons pas notre plaisir.
Ensuite, descente directe par l'arête du Xara Handia à travers la forêt et quelques cailloux.
Au total, parcours de 13 kms et 660 m de dénivelé.
Nous terminons cette Journée, très attendue par les 11 participants après ces longues journées d'intempéries, en pleine forme et dans la bonne humeur générale.
Beaucoup de chance ce lundi car la météo a tenu ses promesses de grand beau temps, après la dissipation du brouillard.
Bien couverts malgré tout, les 11 randonneurs accompagnés et soutenus par Carmen, s'élancent à l'assaut du Baïgura, 897m, depuis la base de loisirs d'Hélette .
La montée jusqu'au sommet par un sentier à travers champs est raide, nous sommes bientôt obligés d'enlever plusieurs couches et de charger nos sacs en conséquence.
Petite pause banane et séance d'orientation avec vue sur l'Ursuya, l'Artzamendi et la Rhune.
L'arrivée au sommet et la vue dégagée à 360 degrés sont notre récompense.
Au loin les Pyrénées enneigées avec les pic d'Orhy, d’Anie et du Midi d'Ossau avec sa dent caractéristique.
Nous continuons sur la crête ( Erregelu ) pour atteindre l'endroit idéal, au soleil, pour déjeuner, avec vue sur Helette et plus loin Mendionde.
Bien restaurés, nous reprenons le chemin et amorçons la descente par un sentier caillouteux puis plus doux à flan de la montagne que nous contournons.
Nous traversons une magnifique hêtraie qui nous donne envie de revenir en automne.
Puis, arrivée en douceur aux voitures tout en admirant les parapentistes qui profitent aussi du beau temps et du petit vent qui s'est levé.
Ces 10,5 km et 735 m de dénivelé nous ont donné des couleurs et l'espoir du beau temps pour la semaine prochaine.
Une très Belle journée s'annonce et notre petit groupe de 7 femmes, dont notre accompagnatrice Carmen, part en douceur depuis le Pas de Roland, quartier Laxia d'Itxassou, en direction du mont Arrokagarray.
Nous commençons par une petite montée sur route le long de la rive gauche de la Nive, qui a bien profité de l'abondance des précipitations.
Les moutons dans la brume au bord de la rivière nous offrent une jolie image de carte postale.
Nous passons sur l'autre rive, déjà bien réchauffées, pour commencer le contournement du mont en question.
Une piste sur la gauche va nous mener à une croix datée de 1749 et qui nous entraîne dans une discussion " du pourquoi et du comment ".
Retour par le même chemin car nous voulons éviter la boue .
Une jolie et large piste nous permet d'aller au sommet, tout en profitant de la vue sur Itxassou, son église et l'hôtel des Chênes, où on mange très bien, pour ceux qui ne connaissent pas .
La pause déjeuner s'étire au soleil, les discussions littéraires vont bon train, la vue est dégagée sur la côte brumeuse, le Baïgoura, l'Ursuya, le Mondarrain, l'Artzamendi et au loin le pic d'Orhy enneigé.
Nous reprenons tranquillement la route du retour avec le chien qui nous accompagne depuis le début et paraîtra désorienté lorsque nous reprendrons les voitures.
Cette fois les brebis rentrent au bercail.
Un petit tour pour admirer le Pas de Roland et nous nous quittons après 400m de dénivelé et 13 km.
Le col de Lizuniaga est un endroit très agréable pour changer de chaussures et faire ses besoins avant de s'élancer à l'assaut de la Rhune méridionale. Ce matin, l'imposante benta est fermée, les arbres n'ont plus de feuilles et le petit plateau herbeux est gorgé d'eau (227 m), tandis que le même vent du sud qui vient tout à l'heure d'écarter le reste de pluie, rappelle fermement aux 13 randonneurs qu'on est encore en hiver. Quelques plaques de neige survivent sur la Rhune.
Parcours calqué sur la frontière ou peu s'en faut, jusqu'aux ruines de la benta Negra (315 m). Belle vue sur le bassin de Sare et sur nombre de monts sombres ou blancs.
Le mur rocheux et épineux qui se dresse devant nous est évité habilement quand nous enquillons une large piste vers l'ouest, entrecoupée de torrents tumultueux qui descendent en hâte vers la Bidassoa.
Après, c'est un lacis de pistes et de chemins, d’embranchements, qui n'ont pour destination qu'un abri sûr pour notre repas. C'est ainsi que cheminant maintenant au soleil, nous pouvons passer en revue tous les lieux bien connus où chacun se rappelle plus ou moins clairement qu'ici il a mangé une banane, une omelette au cèpes, bu un café par temps de pluie, ou que par là, on arrive à telle mémorable venta. Mais oui, tu sais bien, en bas c'est Insola, en haut c'est Yasola. Regarde, derrière cet arbre, c'est Ziburu mendi. Et la petite Rhune sur ta droite. Ah, ça me dit quelque chose : ça monte pas mal de ce côté, alors que de l'autre c'est plutôt boueux !
Bon, nous sommes finalement sur la voie expresse appelée Arizmendi bidea.
Et au bout de ce chemin apparaît la cabane chasse-pêche-nature de Lizarnako lepoa (290 m). Elle est entourée de son parc planté d'arbustes en devenir et d'essences rares. Des tours de guet sont installées à proximité pour surveiller ce qui sera peut-être un jour l'équivalent de Central Park, quand Saint-Sébastien et Bayonne compteront ensemble 10 millions d'habitants, tous basques à béret, que Vera sera devenue un simple quartier équipé d'une station de métro, quand palombières et pantières seront installées en haut des gratte-ciel, quand la Rhune aura été rasée pour implanter des centres commerciaux monumentaux alimentés par une centrale nucléaire…
Le repas est préféré à l'intérieur, la porte et un des sabords ouvert.
Vins, gâteau. Chansons.Tout est bon à cette altitude, quand le manque d'oxygène exacerbe le goût.
Corvée de propreté. Tout est refermé scrupuleusement. Ne pas se fâcher avec les chasseurs qui sont gens placides par définition.
Il ne reste plus qu'à revenir à benta Negra en suivant nos petits cailloux GPS et en devisant de choses et d'autres ou de Cipango.
A partir de ce lieu, Jacques entend innover. Nous partons donc, à l'horizontale, sur une piste encombrée de branches abattues par les récentes tempêtes. Prudence, car nous finissons par foncer vers un talweg, voire un ravin, protégé par des clôtures anti-chute de bétail. Bien avisés, par un sentier qui vibrionne dans la pente boisée, en évitant soigneusement chaque pied-de-mouton farci au césium 137, nous rejoignons à travers les ronciers, plus bas, l'excellent Konderdiako bidea qui nous reconduit aux voitures, non sans que notre sens olfactif soit saturé par une odeur de chèvres et de cochon et que notre sens de l’ouïe soit agressé par une meute de clébards déjantés qui hurlent devant quelques chevaux blanchâtres et désœuvrés qui en chauvissent de plaisir.
Merci à Jacques pour la parfaite organisation. Journée pépère. Beaucoup de vœux. Promenade d'un pas alerte dans un air vif (ou le contraire).
Et, rassurez-vous ... neuf aussi à l'arrivée. D'autant plus que le chef nous avait annoncé une surprise à l'arrivée aux voitures !
Nous voilà donc partis d'un petit quartier de Vera de Bidasoa vers Lesaka par la montagne ...
Et il n'y aurait pas que la surprise du chef dans cette journée qui s'annonçait très belle, comme le laissait prévoir ce fin brouillard qui nous enveloppait dans nos premiers pas.
Très rapidement nous allions constater que le paysage était charmant malgré sa froideur. Et là, je vous parle de la neige qui couvrait si joliment les montagnes (la Rhune entre autres) et qui nous amenait ce petit air d'hiver.
Et imaginez vous que l'avant veille de notre arrivée il avait beaucoup neigé et que les ajoncs, qui avaient supporté ce poids, se pliaient maintenant vers nous, nous faisant une haie d'honneur un peu trop chaleureuse par moments. Mais avec le courage des montagnards, nous réussîmes à laisser derrière nous cette première épreuve et arrivâmes à un joli sentier.
Nous nous émerveillâmes de ces jolis yeux qui nous semblaient être sortis dans la nuit pour nous voir passer...
Et puis de cette créature étrange qui semblait habiter dans cet arbre...
Abandonnant nos rêveries, et suivant le chef, nous atteignîmes l'entrée d'une ferme, à côté de laquelle se trouvaient des tables en bois, qui, sans aucun doute, avait été placées là pour nous permettre de passer un agréable moment à ce moment de la pause de midi
Et c'est sous la tutelle de "Peňas de Haya" (les Trois Couronnes) que nous allions vivre ce premier repas rando de la nouvelle année. Vin et friandises (macarons, chocolats) étaient arrivés dans les sacs des randonneurs, des jolis récits à partager dans leurs bouches... Et pour clore la fête, une séance de pétards (arrivés par hasard dans les chocolats) qui nous amena un instant à notre enfance.
Le tout accompagné de l'orchestre des animaux de la ferme que nous réveillâmes sans aucun doute de leur sieste ou de leur sommeil hivernal.
Encore quelques photos souvenirs et nous quittâmes ce beau domaine pour revenir sur nos pas et prendre un peu plus loin le sentier de descente vers la ville de Lesaka.08.2
Après une descente un peu raide et boueuse, nous arrivâmes à la ville navarraise de Lesaka ( 2779 habitants, jumelée avec Ascain) d'abord longeant une grande usine d'Arcelormittal. ( Plus tard nous saurions par des habitants qu'elle est passée de 3000 à 300 personnes employés en ce moment.)
Nous continuâmes et rentrâmes dans le coeur de la ville : la mairie, le cours du ruisseau canalisé, les belles bâtisses.
Enfin, et c'est ce que l'on croyait, nous empruntâmes un petit sentier qui était censé nous amener, par la montagne, à notre point de départ. Mais cette tentative échoua quelques mètres plus haut face à un arbre déraciné nous bloquant le passage et nous obligeant à redescendre à la ville... pour emprunter (car notre guide Jacques a plus d'un "chemin" dans son sac !) la "Vía Verde". Cette voie, qui anciennement, était une voie ferrée, est maintenant une voie cyclable et pédestre très agréable à parcourir, malgré la proximité de la route de Pamplona.
Et arrivés aux voitures, comme promis, Jacques nous dévoila son secret : nous allions fêter son anniversaire. C'est ainsi que nous avons fini cette journée d'aventures en dégustant de bien savoureuses galettes accompagnées de bon cidre ...
Un grand merci à Jacques pour cette belle journée et encore bon anniversaire !
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Blog des randonneurs de l'association " Bayonne Accueille ", heureux de se retrouver une ou deux fois par semaine et de partager le plaisir de la rando dans ces si belles montagnes basques.