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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 16:57
 Lizuniako benta – Lizarnako borda. Lundi 15 janvier 2018.

( Photo empruntée à  Petite Rhune ... ).

 

Le col de Lizuniaga est un endroit très agréable pour changer de chaussures et faire ses besoins avant de s'élancer à l'assaut de la Rhune méridionale. Ce matin, l'imposante benta est fermée, les arbres n'ont plus de feuilles et le petit plateau herbeux est gorgé d'eau (227 m), tandis que le même vent du sud qui vient tout à l'heure d'écarter le reste de pluie, rappelle fermement aux 13 randonneurs qu'on est encore en hiver. Quelques plaques de neige survivent sur la Rhune.

 Lizuniako benta – Lizarnako borda. Lundi 15 janvier 2018.
 Lizuniako benta – Lizarnako borda. Lundi 15 janvier 2018.
 Lizuniako benta – Lizarnako borda. Lundi 15 janvier 2018.

Parcours calqué sur la frontière ou peu s'en faut, jusqu'aux ruines de la benta Negra (315 m). Belle vue sur le bassin de Sare et sur nombre de monts sombres ou blancs.

 Lizuniako benta – Lizarnako borda. Lundi 15 janvier 2018.
 Lizuniako benta – Lizarnako borda. Lundi 15 janvier 2018.

Le mur rocheux et épineux qui se dresse devant nous est évité habilement quand nous enquillons une large piste vers l'ouest, entrecoupée de torrents tumultueux qui descendent en hâte vers la Bidassoa.

 

 Lizuniako benta – Lizarnako borda. Lundi 15 janvier 2018.
 Lizuniako benta – Lizarnako borda. Lundi 15 janvier 2018.

Après, c'est un lacis de pistes et de chemins, d’embranchements, qui n'ont pour destination qu'un abri sûr pour notre repas. C'est ainsi que cheminant maintenant au soleil, nous pouvons passer en revue tous les lieux bien connus où chacun se rappelle plus ou moins clairement qu'ici il a mangé une banane, une omelette au cèpes, bu un café par temps de pluie, ou que par là, on arrive à telle mémorable venta. Mais oui, tu sais bien, en bas c'est Insola, en haut c'est Yasola. Regarde, derrière cet arbre, c'est Ziburu mendi. Et la petite Rhune sur ta droite. Ah, ça me dit quelque chose : ça monte pas mal de ce côté, alors que de l'autre c'est plutôt boueux !

Bon, nous sommes finalement sur la voie expresse appelée Arizmendi bidea.

 Lizuniako benta – Lizarnako borda. Lundi 15 janvier 2018.

Et au bout de ce chemin apparaît la cabane chasse-pêche-nature de Lizarnako lepoa (290 m). Elle est entourée de son parc planté d'arbustes en devenir et d'essences rares. Des tours de guet sont installées à proximité pour surveiller ce qui sera peut-être un jour l'équivalent de Central Park, quand Saint-Sébastien et Bayonne compteront ensemble 10 millions d'habitants, tous basques à béret, que Vera sera devenue un simple quartier équipé d'une station de métro, quand palombières et pantières seront installées en haut des gratte-ciel, quand la Rhune aura été rasée pour implanter des centres commerciaux monumentaux alimentés par une centrale nucléaire…

Le repas est préféré à l'intérieur, la porte et un des sabords ouvert.

Vins, gâteau. Chansons.Tout est bon à cette altitude, quand le manque d'oxygène exacerbe le goût.

Corvée de propreté. Tout est refermé scrupuleusement. Ne pas se fâcher avec les chasseurs qui sont gens placides par définition.

 Lizuniako benta – Lizarnako borda. Lundi 15 janvier 2018.
 Lizuniako benta – Lizarnako borda. Lundi 15 janvier 2018.

Il ne reste plus qu'à revenir à benta Negra en suivant nos petits cailloux GPS et en devisant de choses et d'autres ou de Cipango.

A partir de ce lieu, Jacques entend innover. Nous partons donc, à l'horizontale, sur une piste encombrée de branches abattues par les récentes tempêtes. Prudence, car nous finissons par foncer vers un talweg, voire un ravin, protégé par des clôtures anti-chute de bétail. Bien avisés, par un sentier qui vibrionne dans la pente boisée, en évitant soigneusement chaque pied-de-mouton farci au césium 137, nous rejoignons à travers les ronciers, plus bas, l'excellent Konderdiako bidea qui nous reconduit aux voitures, non sans que notre sens olfactif soit saturé par une odeur de chèvres et de cochon et que notre sens de l’ouïe soit agressé par une meute de clébards déjantés qui hurlent devant quelques chevaux blanchâtres et désœuvrés qui en chauvissent de plaisir.

Merci à Jacques pour la parfaite organisation. Journée pépère. Beaucoup de vœux. Promenade d'un pas alerte dans un air vif (ou le contraire).

Distance : 15 km. Dénivelé : 540 m.

Jean-Louis L.

 

Les photos :

Mado.

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14 janvier 2018 7 14 /01 /janvier /2018 16:02

Nous étions 9 en partant...

Et, rassurez-vous ... neuf aussi à l'arrivée. D'autant plus que le chef nous avait annoncé une surprise à l'arrivée aux voitures !

Nous voilà donc partis d'un petit quartier de Vera de Bidasoa vers Lesaka par la montagne ...

 

 

 

 

 

 

Et il n'y aurait pas que la surprise du chef dans cette journée qui s'annonçait très belle, comme le laissait prévoir ce fin brouillard qui nous enveloppait dans nos premiers pas.

 

LEZAKA depuis Vera. 08 janvier 2018.

Très rapidement nous allions constater que le paysage était charmant malgré sa froideur. Et là, je vous parle de la neige qui couvrait si joliment les montagnes (la Rhune entre autres) et qui nous amenait ce petit air d'hiver.

 

LEZAKA depuis Vera. 08 janvier 2018.

Et imaginez vous que l'avant veille de notre arrivée il avait beaucoup neigé et que les ajoncs, qui avaient supporté ce poids, se pliaient maintenant vers nous, nous faisant une haie d'honneur un peu trop chaleureuse par moments. Mais avec le courage des montagnards, nous réussîmes à laisser derrière nous cette première épreuve et arrivâmes à un joli sentier.

LEZAKA depuis Vera. 08 janvier 2018.

Nous nous émerveillâmes de ces jolis yeux qui nous semblaient être sortis dans la nuit pour nous voir passer...

LEZAKA depuis Vera. 08 janvier 2018.

Et puis de cette créature étrange qui semblait habiter dans cet arbre...

LEZAKA depuis Vera. 08 janvier 2018.
LEZAKA depuis Vera. 08 janvier 2018.
LEZAKA depuis Vera. 08 janvier 2018.

Abandonnant nos rêveries, et suivant le chef, nous atteignîmes l'entrée d'une ferme, à côté de laquelle se trouvaient des tables en bois, qui, sans aucun doute, avait été placées là pour nous permettre de passer un agréable moment à ce moment de la pause de midi

LEZAKA depuis Vera. 08 janvier 2018.

Et c'est sous la tutelle de "Peňas de Haya" (les Trois Couronnes) que nous allions vivre ce premier repas rando de la nouvelle année. Vin et friandises (macarons, chocolats) étaient arrivés dans les sacs des randonneurs, des jolis récits à partager dans leurs bouches... Et pour clore la fête, une séance de pétards (arrivés par hasard dans les chocolats) qui nous amena un instant à notre enfance.

Le tout accompagné de l'orchestre des animaux de la ferme que nous réveillâmes sans aucun doute de leur sieste ou de leur sommeil hivernal.

LEZAKA depuis Vera. 08 janvier 2018.
LEZAKA depuis Vera. 08 janvier 2018.

Encore quelques photos souvenirs et nous quittâmes ce beau domaine pour revenir sur nos pas et prendre un peu plus loin le sentier de descente vers la ville de Lesaka.08.2

Après une descente un peu raide et boueuse, nous arrivâmes à la ville navarraise de Lesaka ( 2779 habitants, jumelée avec Ascain) d'abord longeant une grande usine d'Arcelormittal. ( Plus tard nous saurions par des habitants qu'elle est passée de 3000 à 300 personnes employés en ce moment.)

LEZAKA depuis Vera. 08 janvier 2018.
LEZAKA depuis Vera. 08 janvier 2018.

Nous continuâmes et rentrâmes dans le coeur de la ville : la mairie, le cours du ruisseau canalisé, les belles bâtisses.

LEZAKA depuis Vera. 08 janvier 2018.

Enfin, et c'est ce que l'on croyait, nous empruntâmes un petit sentier qui était censé nous amener, par la montagne, à notre point de départ. Mais cette tentative échoua quelques mètres plus haut face à un arbre déraciné nous bloquant le passage et nous obligeant à redescendre à la ville... pour emprunter (car notre guide Jacques a plus d'un "chemin" dans son sac !) la "Vía Verde". Cette voie, qui anciennement, était une voie ferrée, est maintenant une voie cyclable et pédestre très agréable à parcourir, malgré la proximité de la route de Pamplona.

Et arrivés aux voitures, comme promis, Jacques nous dévoila son secret : nous allions fêter son anniversaire. C'est ainsi que nous avons fini cette journée d'aventures en dégustant de bien savoureuses galettes accompagnées de bon cidre ...

Un grand merci à Jacques pour cette belle journée et encore bon anniversaire !

Parcours de 19 km et 500 m de dénivelée.

CARMEN.

Les photos de Carmen.

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23 décembre 2017 6 23 /12 /décembre /2017 18:45

 

NOEL à la bergerie d'ANNIE B. 21 décembre 2017.
NOEL à la bergerie d'ANNIE B. 21 décembre 2017.

Pas d’âne, pas de bœuf, pas de Joseph ni de Marie

Dans cette superbe bergerie

Mais deux accueillantes Annie

Dédée, Anita et, si agréable compagnie …

NOEL à la bergerie d'ANNIE B. 21 décembre 2017.
NOEL à la bergerie d'ANNIE B. 21 décembre 2017.
NOEL à la bergerie d'ANNIE B. 21 décembre 2017.

Une bergerie bien décorée.

Un peu de marche pour la mériter.

Et pour bien déguster

Ces mets si bien préparés !

NOEL à la bergerie d'ANNIE B. 21 décembre 2017.

Boissons à volonté

Chansons pour terminer

Cette belle journée

Dans l’amitié.

 

 

Il y a toujours une fleur cachée

Sur un talus, dans les fourrés

Petite lumière

Même en hiver ...

 

Madosita.

 

 

«  Nos épines peuvent rebuter

Nos pétales peuvent cacher

Un coeur à découvrir

Dans un sourire

Un coeur qui sait aimer …

En toute amitié … « 

MGS.

 

Les photos :

Françoise M.

Jean-Michel.

 

 

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16 décembre 2017 6 16 /12 /décembre /2017 10:05

 

LE DECOR.

Ce lundi, jour de nos agapes de fin d'année, un très mauvais temps est au rendez--vous, la rando est annulée, mais pas le repas.

Nous voilà donc en route, les voitures chargées des 23 banquetteurs et des victuailles indispensables.

La cabane " réchauffée" et la table décorée par notre avant-garde nous accueillent dans une ambiance déjà festive.

Itzulegi.Repas de NOËL. 11 décembre 2017.

Nous nous installons rapidement pour savourer les mets et vins du moment.

 

MENU DU JOUR.

 

Entrées et plats de résistance confondus.

Itzulegi.Repas de NOËL. 11 décembre 2017.

 

Petits cadeaux en guise de trou normand

Plateau de fromages

Farandole de desserts :

Gâteau à l'anis

Fondant au chocolat

Clafoutis aux pommes

Mandarines pour se rafraîchir

Mention spéciale pour la tourte niçoise aux feuilles de blettes

 

Café et pousse- café avec un génépi des Alpes.

 

N'oublions pas les excellents vins rouges ou blancs.

Bordeaux dont un Grave blanc, Jurançon, Pacherenc et Côte de Bourg.

Que ceux que j'ai oubliés me pardonnent.

Conclusion digne de cette de cette année amicale et chaleureuse. 😚

À l'année prochaine.

Marie-Claude M.

 

Les quelques photos de

Maïté, Olivier, Mado.

 

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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 09:05

Une randonnée d'hiver pour les 13 randonneurs volontaires.

Au départ de BIDARRAY, un parking entre les platanes, au bord de la NIVE. Alt = 70m

Face à nous, le MONT GAKOETA. Alt = 579 m

L'objectif d'aujourd'hui, la montée au Mont GAKOETA par le quartier OLHATIA

Nous traversons le Pont Noblia sous un froid piquant, puis un deuxième Pont Romain pour passer sur la rive gauche du BAZTAN.

Un panneau à l'intersection d'une route nous indique

LA ROUTE DES CONTREBANDIERS

  C'est ce chemin que nous suivons, un chemin bien tracé d'abord raide et très humide puis plus agréable au milieu d'un bois dense .

Nous sommes au Col OLHATIA, le soleil pointe entre des nuages épais et nous retrouvons un large chemin carrossé nous menant au Col avec la bergerie Eyhera :

une très belle vue se dégage et derrière, nous avons toute la chaîne des Pyrénées enneigées : ORHY, ANIE, OSSAU.

Au premier plan, à notre grande surprise, nous avons IPARLA, HAUTZA, IRUBELAKASKO,recouverts de blanc.

Quelle beauté !!!!!

LE ZARKAMBIDE et ses cascades sont bien visibles ainsi que le Col de Mehatché et ARTZAMENDY

Il nous reste plus qu'à grimper le Mont GAKOETA ( facile)

Un magnifique sommet, qui s'étend sur 200 m, et une vue unique à 360 ° jusqu'à la Côte.

A nos pieds la Ferme OSTAPE, une ferme transformée en hôtel-restaurant classé, avec un musée de voitures de collection.

( même JOHNNY avec son club de motards l'a fréquenté ........)

Nous descendons rapidement au col où, à la bergerie EYHERA, nous trouvons un coin aménagé pour nos 13 randonneurs pour partager chaleureusement notre repas .

Le soleil réapparaît et c'est tous en cercle, que nous entonnons quelques chants populaires de JOHNNY, les meilleurs souvenirs de notre jeunesse.

Le retour se fait dans l'allégresse, réchauffés par les rayons de soleil, en passant devant ses belles maisons blanches, de pierres rouges typiques de BIDARRAY.A

Distance parcourue 12 km, dénivelée = 580m ,

Encore une bonne journée de bonheur pour nous tous ........

Anita

BIDARRAY – GAKOETA ( 579 m ). 07 décembre 2017.
BIDARRAY – GAKOETA ( 579 m ). 07 décembre 2017.
BIDARRAY – GAKOETA ( 579 m ). 07 décembre 2017.
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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 09:02
GUADALUPE – JAIZQUIBEL. 04 décembre 2017.
GUADALUPE – JAIZQUIBEL. 04 décembre 2017.

Notre petit groupe de 7 courageuses arrive au parking de Notre Dame de Guadalupe, par un temps mitigé et moins froid que ce que nous craignions.

La montée à travers bois et pâturages nous réchauffe rapidement.

Nous atteignons le sentier de crêtes pour découvrir ou redécouvrir pour les habituées, la vue étendue sur les Pyrénées enneigées et voilées par les nuages, la Bidassoa et l'océan. Nous admirons le paysage, quoique un peu déconcertées par le bruit de l'autoroute qui arrive jusqu'à ce lieu d'exception.

Nous passons devant 2 tours défensives, Erramuzk Torrea et Torre de Santa Barbara.

Petite pause banane juste avant le sommet et ses antennes, qui culmine à 545 m et que nous gravissons vaillamment.

Nous reprenons une partie du sentier de crêtes, pour le quitter en descendant à travers champs et nous engager ensuite sur une large piste qui nous conduit au bord de l'océan et sa vue sur la belle Punta Bioznar.

Déjeuner tardif et bienvenu, avant de suivre le sentier du littoral sous les nuages et une jolie vue sur Bayonne ensoleillée.

Il faut bien remonter, nous le quittons donc par un sentier très raide à travers bois, qui se transforme, à notre soulagement, en une agréable piste couverte de feuilles mortes et jalonnée de quelques palombières.

Nous débouchons rapidement sur le parking après 16 km et un dénivelé de 650 m.

Merci à Carmen pour ce beau circuit.

Marie-Claude M.

Photos Carmen.

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2 décembre 2017 6 02 /12 /décembre /2017 10:01
AKURRUNTZ et BETARTEKO HARRIAK depuis Otsondo. 27 novembre 2017.

Nous voici au col d'Otxondo par un froid vif qui nous fait sentir l'arrivée de l'hiver.

Démarrage en douceur mais suffisamment énergique pour réchauffer nos 15 participants, par un sentier à travers une forêt de hêtres dépouillés de leurs feuilles.

AKURRUNTZ et BETARTEKO HARRIAK depuis Otsondo. 27 novembre 2017.

En contournant l'Alkurruntz par le N O en suivant un sentier à flan de montagne, la vue se dégage sur la vallée du Baztan et le village d'Amaiur, nous atteignons Andregingo Lepoa .

AKURRUNTZ et BETARTEKO HARRIAK depuis Otsondo. 27 novembre 2017.

De là, après la pause banane ,

AKURRUNTZ et BETARTEKO HARRIAK depuis Otsondo. 27 novembre 2017.
AKURRUNTZ et BETARTEKO HARRIAK depuis Otsondo. 27 novembre 2017.

nous entamons l'ascension de l'Alkurruntz par la face herbeuse, la rocheuse étant plus ardue.

AKURRUNTZ et BETARTEKO HARRIAK depuis Otsondo. 27 novembre 2017.

Depuis nos 934 m fièrement atteints nous pouvons contempler les Pyrénées enneigées, le Gorramendi et l'océan qui se laisse deviner.

Nous croisons un petit groupe de randonneurs qui nous indique un passage souterrain accessible en se débarrassant des sacs et en se munissant de lampes,

Interrogation sans réponse sur l'issue et l'utilité d'une telle construction.

Des restes de ce qui ressemblent à un plan d'habitation ont également été visibles à la montée .

 

AKURRUNTZ et BETARTEKO HARRIAK depuis Otsondo. 27 novembre 2017.

Nous décidons de déjeuner un peu plus bas, au soleil, plutôt qu'à la cabane de Zueta comme prévu initialement, car ombragée et froide.

Discussion pendant le repas pour finaliser le menu de Noël, qui fait quoi.....

Descente par la cabane et arrêt pour quelques-unes.

AKURRUNTZ et BETARTEKO HARRIAK depuis Otsondo. 27 novembre 2017.

Montée pour les autres, en manque de dénivelé, sur le Betarteko Harriak, 825 m, à travers un champ de tir sans tireurs aux pigeons d'argile d'après nos fines déductions.

Retour vers les voitures par le vieux chemin tracé en pente douce par le N N E.

Nous rencontrons beaucoup de petits chevaux, pottoks ou autres.

Un taureau tranquillement couché dans l'herbe ainsi que quelques vaches nous font rapidement passer notre chemin.

Très bonne et sympathique journée comme toujours.

13 kms et 500 m de dénivelé .

Marie-Claude M.

 

Photos Jean-Louis.

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25 novembre 2017 6 25 /11 /novembre /2017 17:12

Pour cette escapade dans les Aldudes, nous prenons le départ depuis la place de l'église où le froid vif nous accueille . Certains s'attardent malgré tout à discuter avec le curé de la paroisse.

Une montée bien raide nous attend. Surpris par la chaleur, nous devons rapidement enlever quelques couches.

HARGUIBEL depuis les Aldudes. 20 novembre 2017.

La petite route puis le sentier à travers bois nous conduisent au Zarkindegui que nous contournons par le N O.

Vue sur l'Autza et vraisemblablement à l'arrière le Buztanzelhay, ainsi que sur la vallée des Aldudes et ses hameaux. De l'autre côté, la vallée du Bastan se laisse deviner.

HARGUIBEL depuis les Aldudes. 20 novembre 2017.
HARGUIBEL depuis les Aldudes. 20 novembre 2017.

Pause banane sur la frontière, puis nous reprenons notre marche à travers une très belle forêt où hêtres et érables rivalisent dans la beauté des couleurs.

Le sentier devient plus dégagé et nous arrivons enfin au pied du mont convoité, L'Harguibel.

 

HARGUIBEL depuis les Aldudes. 20 novembre 2017.

Pause déjeuner pour les uns, tandis que les autres, pris d'une frénésie exploratoire et sportive, vont jusqu'au sommet histoire de vérifier que la vue est plus belle là haut. Effectivement, nous distinguons le pic d'Orhy enneigé.

HARGUIBEL depuis les Aldudes. 20 novembre 2017.
HARGUIBEL depuis les Aldudes. 20 novembre 2017.
HARGUIBEL depuis les Aldudes. 20 novembre 2017.

Certains s'essayent à déstabiliser un rocher ( ARRIKULUNKA ) en équilibre, sans succès.

Retour vers nos camarades pour enfin partager le repas, et le vin qu'ils nous ont gentiment gardé. Ambiance chaleureuse et même siesteuse pour certains.

La descente vers le village s'effectue par un autre sentier, tout aussi agréable et pentu.

Arrivée aux voitures après 5h de marche, 14 km et 720 m de dénivelé cumulé.

Les 16 participants se quittent comblés par cette journée ensoleillée et conviviale.

Marie Claude M.

EN 2012 : Autrefois ...

Les photos :

Claudine A.
Jean-Louis et Martine.

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21 novembre 2017 2 21 /11 /novembre /2017 11:23
OILARANDOI depuis BAIGORRY. Jeudi 16 novembre 2017.

Direction Saint-Étienne-de-Baigorry, sa place et son énorme fronton en place libre (150 m) , baigné du soleil levant. Pas un nuage. Température basse. De saison. La gelée blanche des prés s'évanouit, se transforme en gouttes brillantes, à mesure que l'astre du jour monte derrière les maisons ou les murs de clôture. Des montagnes majestueuses dominent le gros bourg où nos 14 sportifs.ves du jeudi viennent d'atterrir.

Tous ces monuments naturels écrasants sont décorés de bois et de fougères aux teintes les plus chaudes. Ça tombe bien. Brrr !

 

OILARANDOI depuis BAIGORRY. Jeudi 16 novembre 2017.

En route vers l'amont, par le pont, laid, point de vue sur le pont vieux, beau, et sur les jambons, bons, emmaillotés de toiles colorées, que parfume la vapeur d'eau qui monte de la Nive des Aldudes Passage sous la déviation, énorme route de desserte locale construite sur la voie d'un défunt train.

GR 10. Facile de s'y retrouver en blanc et rouge. Mais l'ambition de cette contrée productrice de cochons et de brebis est de prendre plus que sa part dans l'industrie moderne du trail, plus spécialement de l'«Euskal Trail», lequel est promis à un avenir certain. L'investissement se limite pour le moment à l’installation de moult panneaux et encore plus de pancartes et de poteaux qui fleurissent en long et en large toutes les parois de la vallée. Alors que pourtant on ne recense pas un seul bordelais ou parisien égaré dans le coin depuis belle-lurette.

Nous avançons sur goudron puis en lisière de petits bois successifs dans des chemins creux. Délicieux.

Banane.

OILARANDOI depuis BAIGORRY. Jeudi 16 novembre 2017.
OILARANDOI depuis BAIGORRY. Jeudi 16 novembre 2017.

Le château d'Etxauz est fièrement fiché sur sa colline et pour longtemps. Nous empruntons brièvement la route serpentine jusqu'à la cote 552 et trottinons toujours sur un beau sentier qui s'élève doucement entre le Munhoa et Olhaxuria, au soleil et à l'abri du vent. Des bordes bien entretenues posées dans des prés plus verts que nature, émaillent ce flanc E de la montagne.

OILARANDOI depuis BAIGORRY. Jeudi 16 novembre 2017.
OILARANDOI depuis BAIGORRY. Jeudi 16 novembre 2017.

Surveillance d'un vautour gris perché sur un gros bloc gris. Nous sommes passés en revue.

OILARANDOI depuis BAIGORRY. Jeudi 16 novembre 2017.

Sans effort, nous atteignons vite le col Ahartza (737 m). Des bergers et un chien y sont occupés à dompter quelques brebis. Pasteurs habiles, certes, mais tâche facile car ces animaux placides sont accommodants avec l'espèce humaine dont ils admirent les fourgonnettes blanches plus rapides que les meilleurs béliers.

OILARANDOI depuis BAIGORRY. Jeudi 16 novembre 2017.

Des passages de grues criardes plus ou moins bien organisées. On les entend avant de les voir en se vrillant le cou.

Anita, notre guide, nous permet alors de finir la montée en candidat libre, histoire de juger de notre état de forme. L'appel de la chapelle donne des ailes. Les derniers mètres sont vite avalés.

OILARANDOI depuis BAIGORRY. Jeudi 16 novembre 2017.
OILARANDOI depuis BAIGORRY. Jeudi 16 novembre 2017.

Surprise, voire déception : le site sommital est envahi par une foule bruyante, des gens qui, après un bon repas, chantent, dansent et urinent sans vergogne suivant des rites relevant d'une sorte de paganisme moderne. Intéressant.

Exploitation de la table d'orientation, rudimentaire. Déjeuner en paix après le départ des fêtards. Soleil, bancs de pierres confortables. Chocolat. Communiqué d'Anita sur les activités à venir de BA. Paysage complet avec quelques pics clairs, au loin. Toujours les mêmes qui blanchissent en premier.

Une grue solitaire, égarée, criaille à fendre l'âme. Elle finit par prendre la bonne direction et disparaît.

Il est temps de quitter à regret ce lieu habité sans doute par les forces de l'au-delà (933 ou 937 m, au choix). Descente par le NO. Forte pente mais bon sentier, pas trop glissant. Nous naviguons entre de courtes fougères, quelques fois sur des marches naturellement taillées dans l'herbe. Reprise de souffle sur le terrain d'une importante borde ruinée.

Visite du site, qui à l'orée d'un bois bien fourni, porte une borde minimaliste mais pimpante, du doux nom d'Oilarandoiko borda. Nous rejoignons notre parcours du matin. Un nouveau vol de grues passe en ondoyant et un milan royal vient se pavaner langoureusement et longuement devant nos yeux et nos appareils photos. Bel oiseau tricolore qui fait le V de la victoire avec sa queue.

Des bottes de fougère qu'on aimerait faire rouler dans les pentes raides. Pour voir. Toujours sur le GR10, après une petite variante, nous voilà à discuter sérieusement avec deux jeunes baigorriars de la pertinence pour le territoire de cette aventure dans le trail. Les avis sont partagés, équilibrés. On pourrait tout de même proposer l'ajout d'un article dans la Constitution pour garantir la liberté de «trailer» en tout temps et en tous lieux, même en période de chasse.

Puisqu'on parle de ce sympathique sport de plein air, nous tombons vers le château d'eau sur un chasseur, son fusil au canon pas scié, son chien roux enjoué, sa cartouchière pleine, sa gibecière encore plate et son 4x4 dissimulé sous un arbre. On sait depuis Cugnot que lièvres et bécasses se défient des équipements de la sorte qui favorisent la mise en œuvre de l'artillerie.

OILARANDOI depuis BAIGORRY. Jeudi 16 novembre 2017.

Retour facile au parking sans autre aventure notable que l'observation d'un fendoir au bord d'un ruisseau et des travaux, encore des travaux...

Grand soleil toute la journée.

OILARANDOI depuis BAIGORRY. Jeudi 16 novembre 2017.

Merci à Anita, en pleine forme. Bon choix. Journée pleine sur un parcours merveilleux qui donne le sourire à tout le monde.

Distance : 12,3 km. Dénivelé : entre 860 et 900 m.

Jean-Louis L.

Les photos :

Jean-Michel.
Jean-Louis

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18 novembre 2017 6 18 /11 /novembre /2017 09:24
JAIZQUIBEL. Bord de mer. Lundi 13 novembre 2017.

Un vent frais nous accueille sur le parking de la plage de Fontarabie. Vite chaussés et emmitouflés, nos 12 participants prennent tranquillement le chemin qui nous mène au phare du Figuier. Restaurant et camping laissés sur notre droite, nous cheminons à travers bois puis en surplomb de l'océan tout en admirant le rivage et ses roches découpées par l'érosion.

JAIZQUIBEL. Bord de mer. Lundi 13 novembre 2017.
JAIZQUIBEL. Bord de mer. Lundi 13 novembre 2017.

Petite pause banane au soleil puis nous continuons vers un site plus dégagé, les arbres se font rares, nous sommes dans un paysage de lande.

Derrière nous la côte est visible jusqu'aux landes, bonheur total.

Nous bifurquons sur la gauche pour traverser une petite route puis grimper à travers un pâturage, ça devient boueux et nous nous interrogeons sur la nature des vaches dont nous allons partager un moment le domaine, amies ou ennemies ?

JAIZQUIBEL. Bord de mer. Lundi 13 novembre 2017.
JAIZQUIBEL. Bord de mer. Lundi 13 novembre 2017.

Devant leur indifférence, nous cherchons un coin pour nous restaurer, la faim se faisant sentir nous ne poursuivons pas très loin notre chemin et nous installons tant bien que mal entre des branches accueillantes, les fesses au sec et les pieds mouillés.

Petite grimpette et redescente dans la forêt pour arriver à Notre Dame de Guadalupe et le fort attenant.

Etonnante et imposante construction recouverte de végétation, édifiée entre 1889 et 1900 par la reine Marie-Christine de Habsbourg .

Après cet épisode culturel, nous redescendons à travers une forêt au multiples espèces dont les couleurs d'automne sont un enchantement de même que la vue sur la Bidassoa.

Nous retournons, un peu surpris, à la civilisation en traversant Fontarabie et ses magnifiques façades, pour marcher d'un bon pas à nos voitures où le vent nous surprend à nouveau.

Portés par l'enthousiasme, nous ne sentons pas les kilomètres, environ 19, pour un dénivelé de 600 m environ.

Marie-Claude M.

 

Les autres photos d’Olivier, Marie Claude et Jean-Louis : lien.

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