« Je veux du soleil, rien que du soleil, je veux du soleil », chantait le groupe Au p'tit bonheur dans les années 1990. Hélas, vouloir ne signifie pas toujours obtenir et, en ce matin du 13 septembre, le ciel était bien couvert au-dessus de Bayonne.
« Ça va se lever » disaient les plus optimistes, « Ça m'étonnerait » répondaient les plus pessimistes. Et force fut de constater que le ciel allait donner raison aux seconds mais n'anticipons pas.
Répartis dans quatre voitures, les 17 joyeux et joyeuses randonneurs du jour se retrouvèrent au fronton de Baïgorri avant de s'élancer en convoi vers la vallée des Aldudes. Constituée de trois villages - Banca , Aldudes et Urepel –, celle-ci est entourée d'un cirque formé par de multiples sommets allant de 800 à 1450 m d'altitude.
Hélas, ce n'était pas le jour pour admirer le paysage. Le brouillard qui attendait les marcheurs au point de départ ne les a pas quittés de la randonnée les empêchant de voir le col de Roncevaux ou Ibaneta, à jamais resté dans l'histoire pour la bataille qui livra l'arrière-garde de l'armée de Charlemagne aux Vascons en 778.
Il en fallait bien davantage pour saper le moral des randonneurs qui allaient à tâtons de borne-frontière à borne-frontière, en longeant la clôture qui marque la frontière entre la France et l'Espagne.
Frontière que franchirent plus tard, sans hésitation, quatre téméraires curieux de savoir ce que contenait la maison miniature perchée au sommet du col d'Axiztoi 1230 m.
Le repas, au plus haut de la randonnée (col de Laurigna, 1278 mètres), se fit dans la bonne humeur et au champagne, s'il vous plaît, apporté par Annie P qui voulait fêter avec ses compagnes et compagnons de randonnée sa quatrième étoile, à savoir son quatrième petit-enfant.
Constatant avec regret que les nuages ne se disperseraient pas, Anita se résolut à donner le signal du retour, renonçant à poursuivre vers les autres cols prévus au programmes.
Si elle fut perdue pour les paysages, la journée ne le fut pas pour les cueilleurs et cueilleuses de champignons qui s'en revinrent les chapeaux emplis de girolles.
Rendez-vous est pris pour la poursuite de la randonnée... sous le soleil bien sûr ! 7 km, dénivelé de 400 mètres.
Au bord de la D119, passé Louhossoa, il existe une piste d'atterrissage pour drôles d'oiseaux, un bistrot monté à proximité du hameau agricole de Bordaberria et aussi un large parking d'accès facile (295 m). On est 6 de l'excellente association Bayonne Accueille, mondialement connue. Il fait beau pour un mois de septembre du Pays basque. Pas d'innovation : départ par un chemin creux pour vite atteindre un escalator terreux heureusement en panne. On croise la route goudronnée du petit train bleu-diesel, parvient à la borde devenue centrale électrique pour une nouvelle génération de pottoks geeks, accros à leurs cloches portables,
et dans l'herbe, on arrive à l'orée de la couronne de hêtres qui orne la paroi nord de l'Erregelu. Quelques marches, quelques rochers et voilà la grotte, bon endroit pour se gaver les yeux de vertes prairies et l'estomac de bonnes bananes. Des plantes rares partout. De jolies fleurs qui ont toutes un nom.
Parvenons rapidement au col (853 m). Quelques mètres plus loin les 2 tables d'orientation constituent une mine d'informations très appréciée. Le long du précipice, gagnons le sommet appelé Baigura (892 m) et ses tertres décorés comme un gâteau d'anniversaire pour personne âgée. Il est tôt. Soleil resplendissant. Petite brise du nord. On dit « agur » à un ressortissant de Maule venu visiter la Basse-Navarre.
Une visite au proche sommet du Laina (866 m) s'impose pour vérifier l'âpreté de son arête qui part d'Ossès, la permanence de son cœur de pierre sommital,
mais aussi pour surveiller l'état du bétail qui se planque dans les rochers comme pour ne pas voir la vie en face.
Des prédateurs habituels ailés et perchés scrutent humains et animaux en commentant in-petto de précieuses indications sur l'état de santé des uns et des autres. Retour le long de la crête, sur un toboggan géant, jusqu'à la cime de l'Erregelu qui est investie à l'heure du repas. C'est l'occasion de déguster des légumes rouges comme des tomates du terroir de Tarnos et du rosé bio goûteux,
tout en regardant les parapentistes dévaler le gazon, quand la manche à air se gonfle, pour se retrouver silencieusement suspendus sur la forêt. Contagion. Un moment d'apesanteur, vécu aussi par les randonneurs qui suivent du regard ces nouveaux Icare, en toute quiétude. Le peu de lecteurs blasés aura déjà compris que la descente se fait par l'épaule Est appelée aussi Kurutzeko Pareta, quelques fois défendue par de rudes ajoncs. Elle ferme au nord le cirque très sauvage de l'Elhrreko erreka. A 630 m, un petit coup de nord sur une bonne piste ramène à un large col (604 m) où sont disposés tables et bancs. Enfin, le sentier de « découverte » (talwegs, tourbières, bois et rochers branlants), puis les pistes tracées dans l'herbe tendre pour la descente sportive à vélo, ramènent tranquillement aux voitures. Cette montagne n'est plus qu'un décor naturel pour les touristes qui se font des films selon leurs goûts. Une sorte de vice-Rhune !
Départ à 7 h 30 de notre parking favori. Après deux regroupements des six voitures sur le trajet, au col d'Urbasa (890 m), sur le plateau d'Entzia, on prend une petite route plate sur quelques km en direction de l'est pour atteindre le premier lieu de départ à pied du séjour ( 910 m ). Gâteaux variés, frais et faits maison, sortis du moule.
La piste est presque plate. Dans l'herbe, les chardons en fleur et parmi les vaches, on arrive en peu de temps à l'ermitage Santa Marina (1047 m).
En forme de U et idéalement situé au bord nord du plateau, il est d'intérêt, non pour son église fermée à double porte et aux contreforts démesurés, mais pour ses refuges accueillants et son abri pour les bovins, particulièrement regroupés à cet endroit. Il fait beau. Marcher dans ces conditions est une activité des plus agréables. On se quitte bons amis avec les vaches et on longe la falaise. Le bord n'est pas tout à fait plat. Des petites vallées-ravins se dessinent entre les pitons de faible intensité. Les anciens de la région, on le sait par les cartes, ont construit des menhirs ou des dolmens.
Les modernes ont élevé quantité de bornes sculptées dont une montre des hommes tenter, en le redressant au moyen de cordages, de faire prendre une bouture d'arbre coupé. Un acte gratuit car ça ne prend pas dans un tube de béton. Art et traditions ? Nous mangerons en peu sous le sommet portant la cote 1182,5.
« Vertice altitude » est-il écrit sur l'habituelle plaque inox. Faut pas exagérer. « Vertice » est un faux ami, un simple sommet ! Il se nomme Meciza ou Maizagaña. Quoi qu'il en soit, le panorama qu'il donne à voir est vertigineux, surtout par son l'étendue. Des plaines, des montagnes superbes, mais qui nous cachent la France, notre doux pays.
Pour le premier repas, il y a le choix entre gazon et pierre pour le siège et ombre et lumière pour l'ambiance. Tout se présente bien, même s'il commence à faire chaud.
La pierre est blanchie par le soleil quand nous reprenons le sentier vers le port de Lizarraga (1045 m). De nouvelles vaches mais aussi des chevaux dans une pâture près d'un point d'eau.
Anita choisit de rentrer par le bois plutôt que par la piste découverte qui aurait agressé nos crânes et nos pieds. Chacun se protège du soleil comme il peut. On boit beaucoup. C'est comme ça, qu'en tournicotant autour des bosquets, on finit par regagner la piste puis les voitures où tout le monde est content d'enlever les chaussures
et de se reposer à l'ombre de grands hêtres, comme des espagnols qui se prélassent dans des chaises longues Une dame, charmante et des meilleures pâtissières, se trouve soudain assise et dans un mauvais cas. Elle doit accepter, à son corps défendant, les soins attentifs d'une autre dame qualifiée qui lui a fixé sur la tête une sorte de coiffe bretonne constituée d'un chiffon sur lequel est juché, à l'envers, un gobelet à demi rempli d'eau. Tout rentre dans l'ordre et après une traversée nord-sud d'Urbasa jusqu'à Pilatos (935 m), bien défiguré par la ligne électrique, à Zudaire (590 m), nous prenons possession de nos chambres mais surtout de nos douches.
L'apéro apprécié de Monsieur le Président a lieu en tenue de footballeur français à 19 h 30 précises. Très convivial, occasion comme jamais de mettre le souk à grand bruit dans la salle de bar, avec liquides et solides à satiété, c'est le moment rêvé pour le débriefing de la journée et le briefing du lendemain, encore plus important et qu'il faut s'efforcer de comprendre. On enchaîne avec le repas servi à 20 h 00 tapantes, rituel journalier. Ici, tout se fait au rythme des cloches fêlées de l'église et des chants de coqs éraillés. Le marchand de sable a dû passer assez vite pour le 25 participants à ce trip du premier jour.
Distance : 14 km Dénivelé : 500 m.
CALAMENT CLINOPODE.
Mercredi 27 juin.
C'est le grand jour. Beau temps après une nuit très chaude. Dès 7 h 30, par une porte dérobée de l'hôtel, notre guide organise un jeu de taquin entre cinq véhicules dont quatre vont rester en attente à Pilatos, au balcon. Excellent petit déjeuner pris à 8 h 00, heure à laquelle toutes les portes s'ouvrent et l'hôtel-restaurant reprend tout soudain vie. Départ de Zudaire à pied en direction du village de Baquedano. On passe d'abord dans un bel endroit humide planté de peupliers, près de la centrale électrique. Ce sera le point le plus bas de la journée (520 m). Quelques cerises grappillées à l'entrée de Baquedano.
On se colle les badges remis par la préposée blottie dans sa cabane et nous voilà partis pour l'aventure intégrale vers le Nacedero. Au début, une piste avec des vergers à gauche. Cerisiers et noyers. Puis des hêtres, comme d'habitude. Une barrière, une nouvelle cabane touristique fermée.
Alors le sentier entièrement aménagé canalise et oriente le visiteur simple marcheur ou photographe vers les plus beaux points de vue sur le torrent, ses vasques turquoises et ses cascades blanches qui se succèdent. On monte, on descend un peu, on remonte, on franchit des ponts pour changer de canyon, au fur et à mesure que les parois du cirque se rapprochent
pour arriver au bout du bout, Nacedero del Urederra, à l'origine du rio, à l'ultime chute d'eau au pied de laquelle nous déjeunons devant des éboulis (725 m). Retour par la voie rapide. C'est une précaution prise par les autorités pour éviter les chocs frontaux entre les files montantes impatientes et descendantes fatiguées.
On s'arrête pour faire la point à l'ombre dans un endroit aménagé pour le pique nique de masse (625 m).
Selon le désir de chacun, Anita constitue deux sous-groupes. Un va rejoindre les voitures à Pilatos en passant par le Puerto Viejo et l'autre descendra vers Zudaire. Aussitôt dit, aussitôt fait, en dépit des adieux déchirants tant les liens interpersonnels sont étroits dans l'équipe. Évidemment ça monte. Mais c'est assez ombragé. Une fontaine donne un peu de fraîcheur. Personne ne parle car la cadence est soutenue. Quelques arrêts pour boire en essayant de deviner où peut bien se trouver le parcours de ce matin et donc aussi la cascade.
On arrive sur le rocher et on franchit pas mal de petits promontoires d’où la vue n'est plus masquée par les arbres.
Le ciel s'est heureusement couvert et quand nous arrivons au Puerto Viejo, il fait déjà frais. Une nouvelle barrière ouverte puis soigneusement refermée. La clôture de barbelés interdit aux imprudents de tomber dans le vide, une sorte de ligne de vie. On devine enfin la cascade et on voit le plateau qui va nous conduire tranquillement à Pilatos. Plus aucun effort dans ce décor où l'on pourrait même tourner des films si l’envie nous en prenait. Une grande ferme à droite ; la ligne électrique est déjà en vue ainsi que les voitures. L'allant a été tel que nous sommes en avance sur l'horaire prévu et que nous nous occupons vaguement en attendant la voiture de Sylvie qui a accompagné un conducteur, tous deux venus en même temps profiter du sacré paysage de Pilatos. A cet instant, on peut dire qu'il y a du monde au balcon ! Retour sans pb à l'hôtel où les autres se reposent déjà, se préparant mentalement à l'apéro.
Distance : 16 km. Dénivelé : 800 m. Altitudes mini 520 m ; maxi 945 m
POTENTILLE.
Jeudi 28 juin.
Sortie d'hôtel vers Estella puis dans la localité d'Abarzuza, la NA 7135 fraîche et bordée de noyers monte doucement vers le monastère d'Iranzu (640 m), grosse bâtisse rose et blanche installée dans un cirque au débouché du canyon d'Iranzu, torrent assez paisible en ce moment. Dans le pré qu'irrigue le ruisseau, vaches et taureau font bon ménage avec deux chevaux blancs dans un état parfait.
La piste s'enfonce dans la gorge, nord-ouest, toujours bordée de force noyers, puis, par étages, dans la forêt de hêtres.
Elle finit, au dernier moment, par s'enrouler autour de notre but, le mont Dulanz (1243 m) point culminant herbeux du plateau d'Urbasa. Plus question de vertige.
Jolie vue panoramique sur les vallées lointaines et claires ou les bois très sombres qui nous entourent. Le lac formé par le barrage d'Alloz attire le regard tant il miroite son bleu. On distingue aussi le moutonnement des buttes du plateau de Andia. Le paysage est bien sûr à dominante vert. Après un repas frugal et très pané pris au soleil, dans un air plutôt frais, le groupe est scindé en deux escouades. Retour voitures par le chemin ombragé de l'aller ou promenade un peu plus longue et variée pour visiter la partie ouest du canyon et les falaises dominant Zudaire. C'est une surprise !
La descente se fait en plongeant dans la forêt, puis en suivant un mur de pierre qui n'en finit plus. On passe quelques portails à bestiaux et bingo, probablement vers la pointe Gollano, on tombe sur la piste qui fait le tour du cirque du rio Urederra, la portion sud de la piste forestière, pastorale et touristique fréquentée la veille. Une suite de petits pics ou plates-formes en gazon permet d'admirer Zudaire et les petits villages de sa vallée pour peu qu'on s'avance vers l'abîme. On ne voit pas la cascade, masquée par les falaises et les bois.
Soudain, c'est un monde merveilleux, un dédale ombreux, l'union intime et secrète de l'arbre et du calcaire. Des blocs énormes qui s'élancent dans une étreinte figée vers le ciel, comme surgis d'un tapis de feuilles et de bois mort. C'est tellement beau que chacun ne sait où regarder, un peu gêné de surprendre de tels ébats de la nature. On tourne et retourne entre les géants calmes disposés dans ce petit col comme des pièces sur un immense jeu d'échecs.
Quelques encablures encore et on retrouve la lumière au pic de Kresmendi (1094 m) qui constitue la pointe sud du massif d'Urbasa à cet endroit... Nous recherchons maintenant un balisage de points rouges. Il est retrouvé après un bref retour au nord par le col merveilleux.
Nouvelle vive émotion parmi ces clones géants, si bienveillants à notre égard. En peu de descente. On quitte ce monde féerique pour prendre une piste d'abord sous bois, puis poussiéreuse, chaude et ravagée, jusqu'à un important nœud routier sur le bord d'un petit plateau. Nous y prenons du repos tout en jouant avec des pignes de pins. Beaucoup font montre d'une certaine précision dans les lancers, dont un, volontaire, atteint son but sans toutefois provoquer de blessure. Là-haut c'était une vision de paradis. Désormais, c'est un peu l'enfer. Le sentier qui coupe tout droit est ténu, semé d'obstacles, d'entraves, ça pique de tous les côtés. De temps en temps, il disparaît et il faut contourner des bosquets d'épineux redoutables ou des arbres tombés. C'est sportif et pour la première fois on circule en file indienne. Le dernier ne voit que celui qui le précède. Mais Anita nous ramène impeccablement sur la piste dans le canyon de départ à environ 2 km du monastère.
Il ne reste plus qu'à rentrer, visiter ce qui peut l'être des bâtiments où il fait bon regarder un petit orgue bien râblé, installé dans une belle église. Notons ici une petite déception au sujet de la boutique qui se contente de vendre du fromage alors que dans pareil établissement on s'attend aux miel, douceurs, liqueurs, savons...Le kit normal dans la boutique d'un monastère. Retour nominal à l'hôtel.
Et bien sûr dernier apéro du soir.
Distance : 22 km. Dénivelé : 800 m
Vendredi 29 juin.
Bagages entassés. Il est 9 heures quand le convoi s'ébranle. Il a plu un peu la nuit passée. Les voitures se faufilent dans la cassure érodée entre Urbasa et Andia. L'allure modérée des six conducteurs qui quittent déjà à regret la Maison Irigoyen de Zudaire, son saint-patron et sa sainte-patronne, permet à tous d'admirer rochers, bois et cultures de céréales qui composent les à-plats d'un charmant tableau.
Il fait 17° C quand nous prenons place sur l'immense parking terreux au sud du tunnel de Lizarraga. Un panneau indique 1131 m. Des nuages semblent menacer. Notre prévisionniste météo est formel. Rien à craindre avant 17 heures.
Nous négligeons le sentier des crêtes, trop facile, et dirigeons nos pas, le dos au soleil pointant, sur une piste qui serpente indolemment dans les prairies, entre dolines envahies de hêtres et collines où de paisibles ruminants fauves, plutôt cueilleurs que chasseurs, vaquent à large langue agile à travers les rayons bien garnis de ce vaste supermarché à ciel ouvert.
Des vautours de garde sur la roche grise. Aviation au sol et dans les airs. Rien à craindre. Ils surveillent la santé d'un troupeaux de brebis dénudées de frais, bêlant à fendre l'âme : le sentiment peut-être que de toutes façons, ça va mal se terminer pour notre planète Terre. En ce moment, c'est le boum chez les fabricants d'eau de mélisse. Les commandes pleuvent. Les stocks, tous partis en Russie pour abreuver l'équipe de France en cachette de la FIFA, commencent à faire défaut au Pays Basque. Et on est au bord de la pénurie de matières premières, telles que l'eau sur laquelle il y a actuellement une importante tension de surface avec le concurrent Coca Cola. L'occasion d'augmenter éhontément le prix, comme tous les premiers juillet, à la manière les pauvres autoroutiers et les indigents gaziers !
En grande forme, le groupe entame un virage vers le nord pour atteindre l'ermitage de San Adrian 1014 m où coexistent des cailloux, des chardons, des chèvres complétées par un bouc et un vaste corps de bâtiment F2, rénové, comprenant entrée-dégagement, salon-salle-à-manger-chambre, et chapelle grillagée. C'est pas Versailles, mais tous les composants y sont ! Home-staging réussi. On pourra objecter que la double vasque indispensable à l'harmonie de la vie en couple est en option. Mais au temps béni de Louis XIV se souciait-on d'équipements comme le bidet, la double vasque ou les toilettes ? Noter que sur la porte quelqu'un, en 1972, a joué aux chiffres et aux lettres en soudant les caractères.
A proximité, un autel a été bricolé en plein champ. Pour quels sacrifices ? Bon, passons.
Ce qui compte c'est tous les pics rocheux qui se déploient à l'est, une mâchoire inférieure aux dents acérées, en face, après la large vallée cultivée, la grosse masse du Beriain et vers l'ouest, toujours tout droit, le puerto de Lizarraga (1045 m) où nous avons fait demi-tour le premier jour.
Chacun fait ce qu'il veut jusqu'à l'heure du repas sangria-sandwich. Le camp est levé après quelques chansonnettes peu après 13 h et l'annonce d'un fameux prochain concert à Sainte-Eugénie. Non loin, vers l'ouest sommet décoré des habituelles œuvres d'art en inox qui brille, pas celui qui rouille, est coté par les sculpteurs à l'altitude de 1013 m. Retour quasiment par le même chemin.
Peut-être un effet différé de la sangria ? Une godasse tire la langue. On est obligé de mettre une muselière au pied droit de quelqu'un pour éviter une morsure ou pire une chute. Pour achever dignement la journée, arrêt au chalet de la soif et d'Andia-Lizarraga réunis.
Des chevaux de selle se reposent à l'ombre. Le tunnel heureusement entièrement percé franchi, route directe vers le nord, la France...Marouette, Bayonne et ses files de voitures à l'arrêt.
Distance : 10 km. Dénivelé : 300 m.
Grand merci à Anita au grand talent d'organisatrice, à son adjointe Sylvie qui s'est sacrifiée dans les vallons alors qu'elle ne rêve que d'escarpements et de surplombs aériens. Merci aussi à tous les participants parlant espagnol ou basque qui, par leur aide précieuse, ont contribué au déroulement parfait de ce séjour dans un endroit splendide. On se félicite tous de l'endurance de chacun et de la grande tolérance qui a prévalu durant ces quatre jours. La qualité de la nourriture a été déterminante dans cette réussite. On sait en effet qu'une troupe bien nourrie et bien considérée par ses chefs peut accomplir des exploits. Bon, si on veut chipoter, le riz au lait était un peu liquide. Une pensée aussi pour les animaux qui par leurs crottes mystérieuses, les orvets par leur flegme, les papillons par leurs battements gracieux nous envoient toujours des signaux positifs.
Surtout, merci les plantes et les fleurs de vous être mises en quatre pour notre plaisir ! Premier prix pour la beauté de l'orchis pyramidal. Accessit pour la saveur de l'ail des ours.
Départ : Parking du pont de San Urbez ( alt : 980 m ). Ermita San Urbez jusqu’au plat d’El Cumar ( alt : 1100 m ). Départ 11 h. AR jusqu’à l’Ermita puis tour par Molino de Aso. Distance : 12 km. Dénivelé : 300 m.
Durée 3 h 30 à 4 h dans une ambiance très particulière : le grondement de nombreuses cascades se jetant sur le Rio Bellos, très abondant, sous une légère pluie fine et quelques rayons de soleil voilé.
Que d’eau ! ….
Journée très agréable un peu mouillée, mais sandwich de midi au sec. Nous espérons une autre magnifique journée demain, avec …. un peu moins d’eau.
Site exceptionnel, incontournable. Que du bonheur ! Merci à tous pour votre sympathie.
De la pluie, il y en avait aussi ! Des orchidées aussi ! L’Aragon toujours aussi exceptionnel malgré le temps. Anisclo, toujours aussi beau !
A comme Amitié N comme Nature I comme improvisation T comme trop bien A comme Amour ….
GRAND MUFLIER.
Mercredi 13 juin.
MONDOTO.
Tous au pied du MONDOTO, avec le soleil … Au col de la Balsa ( alt : 1800 m ). ( Vent fort et froid ) et 3 au sommet du Mondoto ( alt : 1962 m ) au-dessus de la falaise du canyon d’Anisclo. Dist : 12 km. D : 640 et 800 m. Durée : 4 à 5 h.
Enfin du soleil ! Superbe montée au sommet du Mondoto, vue sur le canyon d’Anisclo. Retour heureux et coloré.
Très beau, très dur, très sympathique, merci à notre guide !
Après une longue montée, découverte du Mondoto et d’un superbe plateau. La chaîne du Mont Perdu dans les nuages et le soleil pour une bonne sieste. Merci à Anita pour cette belle rando.
Moi aussi, je suis montée à 1800 m. Un grand merci
ERODIUM GLANDULEUX.
Jeudi 14 juin
Le canyon d’ORDESA. Journée magnifique pour tous. 2 belles cascades : Las gradas de SOASO à 7 km ( alt : 1650 m. ) Le circos de Soaso à 1720 m d’alt, au pied du Mont Perdu. Dist : 14 km et 17 km. D : 450 m. Durée : 5 h 30.
Encore une magnifique journée ensoleillée, de belles cascades et un cirque inoubliable. Cela se termine, dommage !
Une très belle journée avec du soleil, de l’eau, des paysages magnifiques et plein de convivialité. Difficile de croire que cela s’arrête ce soir. Snif, snif.
Très belle rando, site exceptionnel, météo parfaite. Dommage qu’il faille déjà repartir ! Bravo pour l’organisation et la gentillesse de tous.
PAPILLON SUR MYOSOTIS.
Vendredi 15 juin.
C’est le retour par un magnifique trajet en voiture par la vallée Vio. Tout d’abord, une vue panoramique sur le canyon d’Anisclo dominé par, d’un côté les sommets des Estrales et de l’autre , le MONDOTO, au fond, la chaîne du Mont Perdu enneigé.
Retour par une route étroite et sinueuse et visite de 2 villages pittoresques : - Vio. Le plus petit village ou le St Urbez aurait été comme berger durant quelques années au XIIIè siècle. - Buerba : très belle architecture populaire typiquement montagnarde, en cours de rénovation et qui se repeuple actuellement.
Arrêt à St Lary, à l’entrée de la ville pour partager ensemble le dernier pique-nique en bordure du Neste d’Aure.
Bravo à tous pour ce séjour agréable, très convivial, dans un décor grandiose …
Texte écrits par les randonneurs de BA à Ordesa.
Orchidée protégée et sur liste rouge des orchidées menacées. Nous l’avons vue à Formigal lors de notre passage pour Ordesa, c’est toujours un spectacle magnifique malgré la pluie cette fois-ci .
Trop belle, trop aguicheuse ….méfiez vous des promesses !
Elle a tout pour elle : des couleurs attirantes, le jaune lumineux si prisé des insectes, un labelle bien renflé, dilaté qui doit promettre une abondance de nectar et l’odeur de la fleur qui ressemble à leurs phéromones. Voilà toute la tentation pour une petite abeille Andrena. Celle ci rentre par l’ouverture du sabot mais ne peut ressortir par le même chemin, le piège n’est pas fatal et outre l’absence de nectar elle se voit obligée de suivre des lignes tachetées au fond du sabot guidée aussi par la lumière qui passe par une petite ouverture étroite à la base du sabot, ce faisant, elle se frotte contre le stigmate de la fleur qui reçoit le pollen pour la fécondation puis passe entre les deux anthères qui la poudrent de pollen. Après ce petit passage en prison, elle ira vers d’autres fleurs qu’elle pollinisera déposant le pollen accumulé sur son dos sur un nouveau stigmate. l’histoire ne nous dit pas si l’abeille tombe éternellement dans ce piège diabolique… Sur la première photo on distingue bien l’orifice de sortie.
Un peu après Saint-Jean-Pied-de-Port (que c'est long à taper !), les chauffeurs et copilotes redoublent de vigilance pour ne pas écraser les fantômes de Saint-Jacques, qui en vélo ou à pied, remplacent l'habituel marquage au sol, s'égaillant comme grains de chapelet le long de ce serpent de bitume. Pas d'accident. Mais à part des pèlerins qui sont parfois des pèlerines, rien à regarder, sinon le thermomètre de la voiture qui descend à mesure que l'on monte.
Enfin, le parking de la Vierge d'Orisson (1096 m). Confortable, spacieux. Sur certaines cartes, cette Vierge est aussi appelée Biakorri. Il est patent que cette personne historique, fatiguée sans doute de la surveillance appuyée d'un âne et d'un bœuf, ou gênée par la visite inopinée de trois personnages en méharis très bling-bling au commencement de sa carrière, n'est plus apparue qu'à des personnes assez seules, plutôt des enfants du peuple, romantiques par essence, souvent aussi directeurs des ressources ovines de leurs clans.
On peut sous sa protection, se préparer pour la promenade, hors de cet épais nuage qui nous a pourri le paysage durant la montée. Nous sommes en même temps scrutés par l’œil rigolard d'un berger équipé de son bâton-étançon et de ses chiens qui se demandent bien quel plaisir on peut avoir à arpenter, à pied, ces montagnes qui restent pour eux comme un atelier d'usine. Direction le fond de la vallée par une belle route aux bermes assez larges pour permettre aux genoux de ne pas forcer. L'espace est bien utilisé. Les bordes semblent d'abord saupoudrées au hasard. Elles sont au contraire disposées de façon rationnelle pour économiser l'énergie des hommes et des troupeaux.
Passons à proximité des cabanes d'Elhusaro (950 m). On monte maintenant plus qu'on ne descend, sur piste ou sentier. A la banane, alors que tout le monde, calmement, mange et boit et s’enthousiasme du paysage et du passage de quelques lambeaux de brume qui volettent dans l'azur, survient un drame inouï : un équipement rose à écran, fleuron de la technologie de pointe sud-coréenne ne répond plus. Au grand dam de sa dompteuse, très abattue sur le moment. Et puis, il finit par sonner tout au fond du sac à dos. Une bien savoureuse facétie qui a serré les cœurs et éprouvé les nerfs !
Par quelques miracles, parvenons à joindre les cabanes d'Oilaskoa (1071 m) où il faut plonger tête en avant dans le vallon du torrent de même nom franchi par un gué des plus faciles. Hop ! Pleine pente, dans l'herbe fine, puis un semis de rochers fleuris, montée jusqu'à prendre pied sur la route D 428 que plusieurs personnes sont contentes d'atteindre. Une dame parmi les plus braves, doit, un peu à sa ténacité et beaucoup aux vertus des plantes et épices de l'eau de mélisse d'atteindre en pleine forme ce refuge plat, ombragé et ventilé. Un petit coup de mou car sa jumelle n'est pas à ses côtés ?
Anita fait le bilan fraîcheur des membres de l'expédition. C'est qu'il reste encore quelques mètres de montée, et l'ascenseur est en panne. Trois personnes font alors sécession. Elles se rendent directement au col d'Arnosteguy (1236 m) pour attendre le reste de la troupe en se promettant de manger joyeusement au sein des troupeaux. Le reste enquille (1183 m) la route qui s'élève doucement en lacets à l'orée du bois de hêtres d'Oihanbeltx.
Dans un virage nous quittons le goudron pour escalader un petit sommet décapé vite atteint (1329 m). Un peu de roches acérées. Un minimum de sport avant le repas, à la grande satisfaction de presque toutes et tous. Du beau calcaire, solide sous le pied. Laissons ainsi les cabanes d'Urkulu sur la gauche. Bonnes senteurs animales puisque nous sommes sous le vent de ces luxueux habitats. Montons dans du mixte roches-herbe rase et tendre, qui par un petit col, qui directement vers le but ultime de la journée.
Nous sommes accueillis par des troupeaux de chevaux, en famille, hennissants, enivrés du panorama incomparable qu'ils contemplent dès qu'ils lèvent le museau de leur assiette posée par terre. Beaux alignements d'affleurements rocheux, blancs, soulignés par des bandes parallèles d'un vert éclatant, émaillées de pas mal de déjections de couleurs variées. Même si le brouillard a fait place au franc soleil, nous ne distinguerons pas la cabane de Nabahandi chère au cœur de notre guide, masquée par quelques bosses rocheuses. Dans un air du nord bienvenu sur nos vêtements humides d’efforts continus, nous mangeons à proximité de la tour qui tient le coup depuis longtemps. Côté nord, tout ou presque est dans les nuages. Mais dans les autres directions, c'est un show de la nature où chaque acteur est une star. Le Pic d'Ory de la Troupe de l'est le dispute ainsi à l'Orzanzurieta qui s'efforce, avec ses petites moyens, de représenter dignement la Compagnie du sud. Au loin, un peu de neige. L'Auza et l'Adarza sont aussi de la fête... On ne s'en lasse pas. De l'Urkulu, on ne voit pas Jurançon, mais finalement, ce n'est pas grave. On le boit pour célébrer le futur anniversaire de l'ambianceur et photographe du groupe. Bonne humeur générale. Peut-être l'ivresse des cimes ? Nous établissons notre camp sur une terrasse située vers 1415 m. La tour est-elle creuse, est-elle construite plus haut que le cairn placé sur le sommet voisin, à proximité de la BF 206 ? Voilà le principal de la discussion pendant que les victuailles sont dévorées.
Ceux qui le veulent escaladent la tour qui serait à l'altitude de 1423 m selon une pancarte installée par G. S. San Andres E.T. Que vient faire ici le petit extraterrestre ? Quand on est repus, micro-sieste.
Un homme qui ne fait pas confiance au Loto du patrimoine tente de réparer la tour à la seule force des bras. Sans succès. Ne pas se décourager.
On dévale la face sud pour reprendre au col (pas au cou) nos trois amies réfugiées sur le plat, les oreilles dans les sonnailles, se reposant parmi les multiples mufles tondeurs, crèmes, bizarrement dépourvus de cornes.
Nouvelle séparation. Pendant que le gros de l'expédition rejoindra les voitures par la route, une équipe mixte de quatre masochistes s'élancera sur une voie incertaine. Le long de la frontière, puis à droite, franchement en France à partir de la BF 201, une belle piste conduit ces voltigeurs alertes sur un premier tertre (1385 m) recelant de très visibles traces de fortifications. Un petit col d'herbe (1344 m) pour prendre de l'élan.
Encore plus haut, c'est le cairn du pic de Leizaratheka (1409 m) et des traces ténues de fossés. Aperçu du col de Bantarte plus bas, à gauche, dans une brève trouée solaire. Et, par des sentes d'animaux pour éviter le dallage désordonné de la crête de nouveau dans le brouillard, on retrouve le chemin de Saint-Jacques.
Le monument qui se souvient du passage, non des palombes tombées victimes de plombages abusifs, mais des pilotes alliés de la dernière guerre mondiale,
puis la célèbre croix Thibault, enfin la route goudronnée qui nous ramène dans le brouillard collant et mouillant aux 3 voitures. La jonction entre les deux groupes a lieu à 3 ou 4 km du parking. Comme des aveugles, on passe à côté de Château Pignon sans le voir dans ce théâtre d'ombres où l'on entend les voitures et les gens bien avant de les voir... Au final, on se compte : quatorze personnes bien contentes d'être en sécurité. Une boisson au refuge international. Descente sans visibilité. Et retour en douceur à Marouette, sous le soleil. Merci à Anita pour cette magnifique et longue promenade passée du menu à la carte. Une randonnée en kit. Distance : 16 km. Dénivelé : 600, 800 ou 900 m, au choix. Altitudes atteintes : maxi 1420 m ; mini 930 m. Jean-Louis L. Photos : Jean-Michel Mado.
Ciel encore tout gris ce lundi ! D’Ariskun, nous sommes partis. Quelques trouées bleues dans le ciel ... Quelques rayons de soleil …
Et le ciel s’obscurcit … Quelques petites pluies … Capes endossées, Capes enlevées.
Arrivés à la bergerie retapée Juste à point avant le gros grain ! 2 voitures nous y ont rejoints.
Des victuailles en pagaille ! Cuisinières et cuisiniers ont mis le paquet ! Boissons à gogo : pas que de l’eau !
Dehors des trombes d’eau ! Qu’on est bien à l’abri, au chaud !
Déguster mets et boissons … Fredonner quelques chansons …
Papoter, discuter, Raconter, écouter ... Une journée bien réussie A tous un grand Merci !
En particulier à Monique Notre animatrice dynamique
Les chauffeurs porteurs du repas ont emmené les chauffeurs randonneurs récupérer leurs voitures qu’ils avaient laissées à Ariskun afin qu’elles soient bien propres après une bonne douche et bien séchées parce que le soleil y est passé.
Pendant ce temps, d’un pas alerte, les randonneurs non chauffeurs, sous cape, ont gaiement pris la route à leur rencontre.
Le printemps capricieux et humide tente désespérément de nous priver de randonnée ! A Marouette, d'autres groupes capitulent .... Bravant l'horizon bouché et les nuages moqueurs nous avons osé !
Dancharia, Elizondo puis, 7 km plus loin, nous voilà à pied d'oeuvre, au col Bailéi ( 590 m ). Douce montée vers la Pena Alba dans des sous-bois magnifiques à cette période de l'année où la végétation renaît.
Chèvres, brebis, pottoks et vautours sont bien au rendez-vous.
Une dernière ligne de crête dominant la vallée des Aldudes et celle du Baztan nous conduit au sommet du pic de la Pena Alba (1074 m) à l'heure du déjeuner.
Une fine pluie de quelques minutes et une brume inquiétante montant de la vallée nous incitent à rejoindre calmement une bergerie où nous profiterons d'une météo plus clémente. Le retour des 11 randonneurs vers les voitures se fera sans encombre, tous bien décidés à revenir sur les lieux pour admirer le paysage qui le mérite sans aucun doute. La météo n'aura pas égratigné la bonne humeur de chacun.
Le parc naturel Urbasa et Andia en Navarre est dans toutes les têtes et nous tend les bras ( 26 - 29 juin ). Distance parcourue 13 km - Den. 500 m.
L'inquiétude évidente dans le regard des randonneuses à Marouette ne décourage personne... les grosses gouttes sur les pare-brises non plus...
Un petit arrêt à Larressore pour récupérer le seul homme de la journée et l'aventure peut commencer.
Baigori nous réserve une surprise de taille, le soleil est bien là, le ciel se dégage !
Après le village de Esnazu, au col de Garzela, près de la frontière espagnole nous nous dirigeons vers les crêtes de Lohilurze et Argintzu. ( 1210 m ).
Superbe balade dans les forêts de hêtres et les "pelouses" savamment
entretenues par les brebis fraîchement tondues et les pottocks en famille... Notre botaniste du jour en profitera pour éclairer nos lanternes…
Les paysages sont magnifiques, dominant la vallée des Aldudes.
Au cours de cette ascension nous découvrons les ruines de blockaus inquiétants et de quelques bergeries transformées en "résidences secondaires" , probablement réservées aux chasseurs de palombes en goguette et situées tout prêt d'une série impressionnante de palombières scrutant l'horizon...
L'emblématique Okoro nous attend (1259m). En final, une lande couverte de fleurs bleues ( scilles printanières ) nous réserve un dernier effort :
le passage acrobatique d'une barrière, l'occasion de montrer à chacun sa souplesse et sa détermination ! Aucun blessé !
Le déjeuner au soleil sera l'occasion de fêter les "20 ans" de deux d'entre-nous, de déguster quelques friandises et de chanter haut et fort le bonheur qui nous anime en de telles circonstances !
Le vent se lève, de gros nuages menacent. Il est temps de redescendre.
En fait, le soleil persistant nous permet de faire, un peu plus bas, une petite "sieste" réparatrice avant le long retour aux voitures.
Un arrêt à Banca pour quelques-uns sera l'occasion de visiter la ferme aquacole artisanale et de régaler les amateurs de truitelles.
13 km. 650 m.
Merci Anita, un vrai moment de bonheur, une fois encore. Gilbert C.
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Blog des randonneurs de l'association " Bayonne Accueille ", heureux de se retrouver une ou deux fois par semaine et de partager le plaisir de la rando dans ces si belles montagnes basques.