A chacune de nos sorties ou presque nous l’apercevons et sa silhouette très caractéristique nous permet de bien
l’identifier. Chacun de nous, maintenant, peut mettre un nom sur ce grand rapace diurne magnifique qui, hélas, lui aussi est en voie de disparition.
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Son corps est de taille moyenne : longueur de 61 à 72 cm, envergure de 1m40 à 1m 65 pour un
poids voisin d’1kg.
Plumage tricolore : tête blanchâtre, queue roux-cannelle dessus, plus pâle en dessous " fenêtre " blanche
typique sous l’aile ; ailes étroites digitées noires.
Queue longue et profondément échancrée en V caractéristique.
Léger dimorphisme sexuel : la femelle est un peu plus claire.
Il vole en larges cercles d’un vol aisé et délié avec des torsions de la queue qui sert de gouvernail.

Il a une vue perçante : 8 fois supérieure à la nôtre. Il a une espérance de vie de 25 ans. Il atteint sa maturité
sexuelle à 2 ou 3 ans. On dénombre entre 3000 et 3800 couples en France.
Il ne se reproduit qu’en Europe .Il est migrateur pour les populations du nord et sédentaire dans le sud .Ce sont des
oiseaux le plus souvent solitaires ou en couple pendant la période de reproduction.
Il affectionne les terrains clairsemés, paysages mixtes de forêts et de champs.

Il effectue ses captures en terrain découvert en volant souvent parallèlement au sol en suivant le relief et saisit sa
proie avec ses serres .Il se nourrit de charognes de rongeurs, lézards et lombrics. La moitié de son alimentation est composée d’invertébrés.
L’accouplement a lieu en mars avril et les couples restent unis pour la vie .Ils construisent un nouveau nid chaque année
sur un arbre d’une quinzaine de mètres de haut. Parfois, ils reprennent un ancien nid de corbeau : nid fait de branchages secs qu’ils agrémentent de laine de mouton. La femelle pond de un à
trois œufs à 3 jours d’intervalle et elle assure la couvaison. L’incubation dure de 31à 32 jours. l.Les jeunes prennent leur envol vers le cinquantième jour.
C’est un oiseau qui est quasi européen ( un peu présent en Russie et Europe de l’est ).
Il est victime de la chasse, des pesticides des empoisonnements poses d’appâts empoisonnés (le fait d’être charognard le
rend facilement victime d’empoisonnements) et de la destruction de l’habitat par l’homme.
Françoise M.
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