Après le Mendaur, l'Hautza.
« L'Hautza ? C'est haut, ça ? Et surtout, c'est où ça ? »
« Au-dessus de Saint-Étienne de Baïgorry, en démarrant au col d'Ispéguy », nous répondait Anita dans son mail d'annonce de la rando.
Dit comme ça, le point de départ paraît facile à trouver sauf pour le narrateur, ex-Parisien, qui préfère écouter les indications de son GPS plutôt que celles de ses compagnes et compagnon de route. Résultat, grâce à lui (ou plutôt à cause de lui), la rando commence avec une demi-heure de retard sur l'horaire prévu.
Mais comme chacun sait, mieux vaut tard que jamais, personne ne lui en veut, et c'est avec le sourire que les 28 randonneuses et randonneurs du jour se lancent à l'assaut de ce fameux mont Hautza ou Autza qui, situé en territoire espagnol, culmine à 1306 mètres en dominant en Basse-Navarre la vallée de Saint-Étienne de Baïgorry et en – pas basse– Navarre la vallée du Batzan.
Le soleil est de la partie et la température se révèle clémente, l'on apprécie d'autant mieux la première partie de la marche sur un sentier de montagne qui serpente joliment à travers la forêt.
Les choses sérieuses, c'est-à-dire une pente raide et droite, se présentent une bonne heure et demie plus tard après la traditionnelle pause-banane.
La file commence à s'étirer et le souffle à se faire plus court mais personne ne renonce à suivre Anita.
En sortant de la forêt, et en arrivant au col d'Harrigori, nous avons la désagréable surprise (qui n'en est pas vraiment une) d'avoir à affronter à un vent aussi violent que glacé qui nous oblige à enfiler qui une polaire, qui une parka.
Le fort pourcentage de la pente a cependant le mérite de réchauffer nos organismes qui, mètre après mètre, progressent en direction du point le plus élevé de la rando. Après une bonne demi-heure de montée ininterrompue, nous touchons au but. La vue qui porte loin avec, d'un côté, l'océan et les premières montagnes du Pays basque et, de l'autre, le Béarn et les sommets les plus élevés des Pyrénées, nous récompense de tous nos efforts.
Les néophytes découvrent également la présence de mégalithes, ces énormes blocs de pierre, rassemblés il y a des milliers d'années pour honorer les puissances divines.
Sur l'un des côtés du plateau, un mini-cratère nous permet de nous enfoncer dans le sol pour nous protéger du vent qui continue à souffler très fort. Nous pouvons alors pique-niquer et refaire tranquillement le monde, les bavardages comme à l'habitude vont bon train.
Nous repartons trois quarts d'heure plus tard. À quelques variantes près, la descente se fait par le même chemin qu'à l'aller, éprouvant les genoux. Mais au fur et à mesure que nous perdons de l'altitude, la température grimpe et, revenus au col d' Ispéguy, il faut penser à se protéger du soleil qui tape très fort. Une venta nous accueille pour le rafraîchissement et les règlements de compte d'après rando.
Il ne reste plus alors qu'à faire vrombir le moteur de nos Porsche et assimilées pour rejoindre Bayonne.
Pour lundi 8 avril, nous sommes 13 au départ de Marouette pour aller randonner au cap du Figuier. La pluie est annoncée pour 15 heures donc nous ne perdons pas de temps pour partir. La route du Faro étant fermée nous passons par le port de Fontarabie pour rejoindre le cap. Une petite brise nous accueille en descendant des voitures, nous voilà partis direction la pointe Biosnar. La balade est agréable avec un beau soleil et des paysages magnifiques. Nous passons au niveau de Guadeloupe puis la stèle Roland Garros et le golf Justiz. Nous avons du mal à imaginer que la pluie arrive.
Arrivés à la crique avant la pointe Biosnar, nous faisons demi-tour pour revenir par le même chemin pour récupérer Brigitte où nous l’avions laissée et nous profitons de cet arrêt pour déjeuner au bord d' un ruisseau à l’abri de magnifiques roches aux couleurs chatoyantes.
Après un pique nique bien mérité, nous repartons avec la certitude que la pluie nous épargnera tellement le soleil brille. Le retour semble un peu plus dur que l’aller, sans doute la fatigue. Nous arrivons aux abords quand quelques gouttes se mettent à tomber. Ouf ! juste à temps. La météo avait raison. Il est 15 heures. Nous rentrons après cette belle journée.
10.5 kms pour 450 mètres de dénivelé.
Bravo à tout le monde de votre courage.
A bientôt Guy.
Le Mendaur, nous dit Wikipedia, est un sommet de la province espagnole de Navarre, situé sur la commune d'Iturenet, plus précisément, au hameau d'Aurtitz. Il culmine à 1.130 md'altitude. Une chapelle a été édifiée en 1692, restaurée en 1963. C'est une montagne emblématique pour les habitants de la vallée de Malerreka.
L'accès au sommet se fait habituellement depuis Aurtitz ou Sunbilla mais Anita nous proposait de démarrer à Arantza, village que nous avions découvert en février dernier et où une certaine randonneuse au rire tonitruant que nous ne citerons pas (mais qui a un prénom composé) nous avait fait une démonstration éblouissante de ses talents de hip-hopeuse.
Le soleil promis par la météo boudait au moment du départ et il faisait presque frisquet. Nous savions cependant que la sensation de froid disparaîtrait très vite tant il faudrait grimper. C'est en effet un dénivelé de presque 900 m (859 très précisément) qui nous attendait sur une distance de 7,5 km. La possibilité était néanmoins offerte à celles et ceux qui voulaient se ménager de s'arrêter au col de Bustitza à 932 m.
D'un cœur vaillant, c'est donc à 23 que nous nous élançâmes à travers le village en direction du sommet mythique. De fait, la pente était droite mais forte et, très vite,on assista aux premiers déshabillages de la journée, tout aussi vite suivis, à la sortie de la forêt, d'un rhabillage à cause du vent violent qui décoiffait les plus chevelues de nos randonneuses.
Le sentier s'élevant, nous avions une vue magnifique sur Arantza que nous venions de quitter.
Puis commença une longue montée à flanc de montagne pour rejoindre le col de Bustitza. Tout allait bien jusqu'au moment où nous quittâmes le GR dûment balisé pour emprunter un chemin qui ne l'était pas mais qui, le pensions-nous alors, devait nous conduire plus vite au col. Hélas, loin d'être un raccourci, ce chemin se révéla être un cul-de-sac. Pour le plus grand déplaisir des mollets nus de l'auteur de ces lignes, nous dûmes alors escalader la montagne à travers ronces, fougères et plantes vénéneuses pour rejoindre le GR une centaine de mètres plus haut.
Nous finîmes malgré tout pour atteindre le col et son fameux menhir d'où nous avions une vue sur les sommets du Pays basque. Et là, surprise, seule une randonneuse acquiesça à l'idée de s'arrêter là comme Anita l'avait proposé au départ. Alors, notre randonneuse préféra la terrifiante montée à la terrifiante idée de manger seule sa salade au milieu des pottoks et des brebis
Le vent soufflait de plus en plus fort. Une petite demi-heure plus tard, les premiers de cordée atteignirent le point ultime, à savoir le sommet du Mendaur. Nous étions précédés par d'autres randonneurs qui avaient pris possession du refuge à l'intérieur duquel nous souhaitions pique-niquer. De fait, l'ensemble de la troupe émigra en direction de la chapelle où nous étions à l'abri du vent, protégés par les puissances divines.
Après la traditionnelle photo de groupe, nous entreprîmes de redescendre par le même chemin, doublant ainsi les 7,5 km de l'aller. Cela se fit tranquillement sous un beau soleil et des bavardages ininterrompus.
Revenus à Arantza, nous nous arrêtâmes pour désaltérer nos organismes assoiffés à la terrasse d'un bar avant de regagner Bayonne pour faire la foire au jambon. ¡Hasta luego!
Anita nous propose, en cette fin du mois de mars, de "vaincre tous ensemble notre sommet mythique "
LA RHUNE
par la face espagnole.
Nous allons donc prendre la route d'Ustaritz pour rejoindre Saint Pée sur Nivelle puis Sare et continuer en direction de Vera de Bidassoa jusqu'au col de Lizuniaga (Alt. 230 m).
Nous sommes 23 ce matin. La plupart d'entre-nous n'ont jamais "provoqué" La Rhune par ce versant qui s'annonce prometteur !
Après un départ en douceur, les choses sérieuses commencent. La météo fraîche et le ciel couvert ne découragent personne. Cette première heure de marche nous conduira à la Venta Negra, en longeant une série de 20 postes de tir identiques réservés à l'accueil des "malheureuses" palombes en automne ... Cette ancienne venta nommée aujourd'hui KONDENDIAGA, aux murs noirs et aux volets rouges, nous permettra de faire une première pose et d'apprécier le chemin qu'il nous reste à parcourir pour atteindre la crête rocheuse qui domine tout le secteur. Les antennes de La Rhune Nous guettent déjà !
La poursuite sur un sentier plus humide et rocailleux jusqu'au pied de la crête demandera plus de concentration ! Le ciel se dégage et le soleil réconforte...
Une dernière "escalade" parfois acrobatique entre les rochers va finalement surprendre et récompenser tous les heureux randonneurs du jour : Un panorama magnifique sur toute la côte atlantique ensoleillée.
Un quart d'heure plus tard, nous passerons devant l’obélisque commémorant le souvenir de l'ascension de sa Majesté l'Impératrice Eugénie en 1859 ( à dos de mulet et bien accompagnée !), puis rejoindrons le sommet de la Rhune (905m).
Le vent et la température inciteront certains à prendre leur repas dans la venta la plus proche. D'autres s'installeront au soleil, face à l'Atlantique, en admirant aussi les sommets enneigés ... Tout le monde se retrouvera pour un petit café bien mérité.
La Rhune n'est toujours pas ouverte au public. La principale venta est fermée. Les techniciens s'affairent encore sur les immenses antennes TV. Un train transporte du matériel et du personnel terminant les travaux de réfection de la voie ferrée.
( Un wagon a transporté des voyageurs en ce WE de Pâques, toutes bentas ouvertes. Vu samedi ! Mado. )
Nous quitterons La Rhune en empruntant au départ la piste bétonnée nous ramenant côté espagnol. Une jolie boucle nous conduira à nouveau à la Venta Négra. Après une dernière pause accompagnée de quelques gouttes de pluie finalement passagères, nous rejoindrons le col de LIZUNIAGA pour le traditionnel verre de l'amitié.
Encore une belle journée à La Rhune proposée par Anita, avec un itinéraire original qui restera dans les mémoires.
Mythologie : Fleur sacrée dans la mythologie grecque et romaine, emblème de la résurrection, le pré des asphodèles est un lieu des enfers (associé aux champs Elysées d’Homère) où les âmes des morts se nourrissaient des racines de ces plantes. C’est ainsi que dans l’antiquité les asphodèles étaient utilisées pour fleurir les tombes, coutume encore en vigueur dans certaines contrées.
Description : Plante vivace produisant une touffe de feuilles minces d’où sort une grande hampe florale creuse qui porte de nombreuses fleurs blanches qui s’épanouissent de bas en haut . Chaque pétale est strié de brun.
Ses racines tubéreuses épaisses sont comestibles, jadis utilisées dans la panification en périodes de disette.
Elles contiennent de l’amidon, de saveur sucrée et sont proches des salsifis ou pommes de terre du point de vue valeur alimentaire.
Elle a la particularité de résister au feu on dit qu’elle est PYROPHYTE.
Phytothérapie : Elle a une action diurétique et antiseptique . Ses feuilles utilisées fraîches soignent les blessures et éloignent les moustiques.
Outre son utilisation dans la fabrication d’une sorte de pain on peut aussi en faire une boisson alcoolisée.
Après une nuit humide et un ciel bien couvert au lever du jour, les quatre groupes habituels de randonneurs du jeudi s'étaient donné rendez-vous à Marouette pour cette première randonnée de printemps.
Après une heure de déplacement en prenant l'autoroute jusqu'à BIRIATOU puis la direction Iruna- Pampelune et la Na 121, nous arrivons dans le charmant village de ETXALAR, situé à 53 Km de Bayonne. Nous sommes en Navarre. L'histoire a, là-aussi, laissé son empreinte : Une tour-forteresse impressionnante transformée en église au 16è siècle trône au coeur du village, entourée de maisons basques magnifiques datant pour certaines du 17è, 18è siècle.
En attaquant la randonnée proposée par Anita, nous pouvons admirer le parc, ses parterres fleuris autour de l'église et cette allée bordée de stèles discoïdales très anciennes menant à l'une des entrées principales de cette forteresse.
Nous la visiterons une autre fois, le mont ASKUA (Alt.786m) nous attend, dans le brouillard pour l'instant...
Nous sommes 22 aujourd'hui, pour un parcours en boucle d'une bonne dizaine de kilomètres qui nous permettra d'admirer le village presque toute la journée.
La montée est raide et humide, mais la piste reste agréable.
Les pauses successives nous permettront de rester bien groupés. La fatigue se fait sentir tout de même à l'approche du sommet de l'ASKUA (dénivelé annoncée 720 m), au point de nécessiter une attention particulière de chacun d'entre-nous pour ne pas oublier de matériels en route (Bâtons, sac à dos !). Cela peut arriver absolument à tout le monde !
Notre groupe atteindra vaillamment le sommet. Le brouillard, constatant la détermination et la joie de vivre de chacun, a tiré sa révérence...
Un pique-nique de rêve tous ensemble, en plein soleil (température supérieure à 20 degrés), avec une vue panoramique sur La Rhune, les Trois Couronnes, le Mendaur, les sommets côtiers et ceux du Baztan. Au loin, à flanc de colline, on observe les opérations d'écobuage habituelles à cette époque de l'année, pour débarrasser les sols des fougères desséchées et revigorer l'herbe dont les brebis se régaleront bientôt.
La descente s'effectuera par les lignes de crêtes successives, tranquillement, en faisant des rencontres particulières
avec les animaux que
nous connaissons bien
( pottoks, ânes..),
mais avec lesquels certains d'entre-nous vont entamer un dialogue original. Des talents cachés se sont révélés !
La randonnée s'achèvera comme souvent par le verre de l'amitié au coeur même du village où nous retrouvons un autre groupe de randonneurs ravis comme nous de cette belle journée ensoleillée.
Départ de Marouette 8h 30 après avoir donné les consignes pour le regroupement, d’abord à Dancharia puis à Ochondo. Eh bien, même avec ces doubles consignes, un des chauffeurs perturbé par les bavardages de ses trois passagères a filé directement vers Pampelune ! Pourtant ce n’est pas encore les fêtes ! Enfin après un coup de téléphone nous réussissons à nous regrouper pour nous diriger vers le départ de la rando par une route sinueuse.
Nous nous garons au parking d’ Etxebertzeko borda. Une belle journée nous attend.
Nous sommes16 au départ de cette rando au milieu de la forêt et à découvert par moment. Vers midi nous trouvons un endroit bien agréable pour pique niquer au milieu d’ arbres majestueux, puis nous voilà repartis.
En fin de rando, nous visitons un joli moulin rénové et après 20 mn, nous voilà aux voitures après un parcours de 10 kms pour 380 mètres de nivelé. Une petite halte à Dancharia clôture cette belle journée.
Malgré la météo incertaine nous nous sommes retrouvés au stade Orok Bat pour une marche à travers la forêt. Nous avons croisé un couple qui nous a montré un coin de la forêt où un original fait des plantations.
Il a sculpté un écureuil. Nous avons fait la photo de groupe à cet endroit. Sur notre chemin vers La Barre une pluie fine nous a surpris et nous avons fait notre halte à l'entrée de la patinoire. Cette pluie fine s'est arrêtée et nous avons eu un beau soleil pour notre retour à notre point de départ.
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Blog des randonneurs de l'association " Bayonne Accueille ", heureux de se retrouver une ou deux fois par semaine et de partager le plaisir de la rando dans ces si belles montagnes basques.