Longue montée d'Urdax vers la cabane de l'Alcurruntz.08.04.10

Longue ..... Longue ......................... randonnée

Voitures garées à Urdax, 16 randonneurs démarrent la montée sur un large chemin bordé de fleurs printanières.

Jacques a du mal à se réveiller et certains se demandent bien comment il a occupé sa nuit ..........

La pente  n'est pas trop ardue. L'allure est , à mon avis, un peu trop trop rapide pour un démarrage à froid...

Heureux de se retrouver, les langues vont bon train comme d'habitude .........Et, sans nous en rendre compte, nous avons parcouru un bon bout de chemin, car nous voilà déjà arrivés au bord du ruisseau torrentueux ....

Mais où est donc la passerelle ?

Disparue !!!

Il n'y a plus qu'un gué bétonné.

Quelques hommes franchissent le "rapide" en courant.

C'est l'occasion, pour les autres de prendre un bon bain de pied bien froid et pour Dédé de mettre en boîte cette traversée inhabituelle. Yvon est soulagé ! Personne ne s'est laissé emporté par le courant ...........

Et pourtant !

Et à partir de là, belle grimpette dans la forêt. Un petit arrêt pour admirer les tapis de jacinthes....Yvon, Djacques, Dédé ... les grandes jambes marchent devant. Pourquoi n'avons-nous pas pensé à nous servir de la corde d'Annie et nous faire tracter ?.....

Nous quittons la forêt . Petit arrêt au soleil. ....

Heureusement que chacun avait trouvé

sa place avant que Dédé n'étale ses

grandes jambes sur l'herbe ! 

Casse-croûte obligatoire du matin : banane, biscuits, fruits secs, boissons

Et il vaut mieux ! La cabane des chasseurs est encore loin et la montée encore plus abrupte.

Et l'une a dit : " Je suis dégoûtée, énervée et j'en ai marre et l'on va vers la pluie !!! "

Une autre :"Moi aussi, j'en ai marre ! J'ai la poitrine qui me brûle. J'arrête... Je reste là .Vous me prendrez au retour !"

Elles se reconnaîtront ...

On monte ... On s'attend .... On boit un coup ... et l'on monte et l'on s'attend .... et le brouillard nous enveloppe et l'on sort poncho, veste, couvre-sac ...

Et l'on arrive au col tout près de l'Alcurruntz.

Et le brouillard s'estompe

et l'on aperçoit la cabane tant attendue par tous,

et par les jambes,

et par les estomacs ...

Il est 13 h passées !!!

ET ENFIN ........ nous y entrons !!!

La table est bien assez grande pour tous. Chacun s'installe. Une bouteille de vin circule. Du chocolat, de petits gâteaux aussi...

Jacques R est réveillé !

 

 15 personnes ont fini leur repas et Etienne, fidèle à son habitude entame son yaourt au miel ..........

Annie, bien accompagnée, sort pour des préparatifs....

Chats et boîtes de médicaments sont attachés par une ficelle et c'est à la queue leu leu, en chantant :

" Bernadette

Elle est très chouette !

Dédé la guette

Derrière sa f'nêtre..

Quand il la voit

Passer par là

Avec son chat

Oh ! la ! la ! la ! ........."

Dédé est, bien sûr, le seul à ne rien comprendre ............. Et si vous aussi, vous n'y comprenez rien, demandez à Dany, sa femme .... Elle vous expliquera ....

Rires, bien sûr !

Maintenant, bien requinqués, oublié la dure montée, c'est la descente par la large route empierrée qui descend vers le col d'Otsondo d'où l'on bifurque pour prendre la direction d'Urdax. L'on quitte le large chemin pour prendre un petit raccourci, sentier qui nous amène rapidement à une croisée de chemins. Deux d'entre eux indiquent Urdax. Yvon décide de prendre celui que je ne connais pas.

Grosses taches blanches de prunelliers en fleurs. L'aubépine attend encore un peu pour étaler ses grappes blanches odorantes. Les asphodèles sortent timidement quelques petites fleurs.

Urdax s'offre  à nos regards ! Les voitures ne sont plus très loin.....

Un petit tapis de fleurs bizarres(la lathrée clandestine)attire les regards...

Je prends du retard en photographiant.

Les autres sont loin devant ... Carmen est avec moi.

Yvon nous fait l'honneur de nous attendre........... Mais non ! Je me fais des illusions !!!

Après quelques pas avec nous, il nous abandonne pour s'arrêter au pied d'un arbre .............. ???

Nous longeons un ruisseau. Dommage qu'il ne soit pas entretenu : des plastiques noirs, emportés par le vent sans doute, entourent le pied de quelques arbres. Par contre un joli petit pont de pierres a été reconstruit.

Contents de rentrer après 6 h 15 de marche, un parcours de 18kms dont 840 mètres de dénivelé mais contents aussi de penser que jeudi prochain, on recommence ! 

Madosita.

Regardez les photos de Dédé L : link

Et je suis sûre que jeudi, vous n'allez pas hésiter !!!

et les quelques miennes : link

COMMENTAIRES :

Alain R : "Je crois que je vais me contenter du lundi "