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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 09:44

Départ de l'église des Aldudes.Ciel tout bleu ...

00.-depart-aldudes.jpg.JPG

Un peu de tout-terrain au milieu de fleurs printanières avant d'atteindre le Col de Berdaritz un peu trop venté pour s'y arrêter. C'est plus haut, à l'abri du vent que nous dégusterons bananes, pamplemousse, orange, biscuits ou autre ...

01.la pose ombragee

Puis montée vers le  Zarkindegui , sommet herbeux culminant à 860m .

02.zarkindegui.jpg

03.vallee aldudes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Superbe vue sur la vallée des Aldudes

et les montagnes alentours.

 

 

 

 

 

 


Au loin, nous apercevons la Rhune mais aussi les Gorramendi et Gorramakil prolongés par l'Irube mais aussi l'Alkurruntz.

Au col de Belaun, la tôle d'une vieille voiture toute rouillée claque dans le vent ... Elle n'a plus la couleur rouge que l'on peut voir sur Google earth ...( Cliquez sur " taxi " ).

Un genou douloureux : deux randonneuses s'arrêtent à l'ombre d'un bel arbre et nous y attendent pour le picnic.

Le reste de la troupe ( 11 ) passe par le col d'Eyharza ( qui ressemble à un rond-point, une route y arrive ) et grimpe vers le sommet de l'Harguibel ( 935 m ).

05.harguibel.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

04. pierre branlante.jpg

 

 

 

Michel et Jean René ne sont pas assez lourds pour faire bouger la " pierre branlante " ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gene profite de la chaleur de la pierre pour s'y allonger et attendre ceux qui montent au sommet : petite escalade mais ... quelle vue !!!

Il a bien fallu redescendre ... Nous retrouvons nos 2 " patientes " !!!  Elles nous ont attendues 65 mn !!!

06.picnic pano(Ci-dessus : 2 photos de Jean-Luc que j'ai collées ... )

Picnic : une bouteille, de délicieux gâteaux circulent ... et .... c'est le retour.

Descente facile mais que de goudron ! 

Nous avons marché sur les hauteurs, dans le vent et souvent en forêt et n'avons donc pas souffert de la chaleur qui nous attendait dans le village.

Jean Luc, notre guide gastronomique, nous a emmenés visiter la charcuterie ( cliquez ) OTEIZA.

ET  ....voir les cochons !

07.porc basque

Très bien accueillis, nous avons pu y goûter charcuterie et fromages.

Certains ont fait des achats et nous nous sommes rafraîchis et régalés avec un délicieux jus de pommes.

 


Le parcours : 5 h de marche, 13 km et dénivelé de 620 m environ en suivant la frontière ( borne 117 à borne 125 ). 

Très agréable parcours. Excellente journée.

Madosita.


Les photos de :

Jean-Luc : link

Mado : link

 

 

 

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 11:20

Sept courageux présents malgré une météo incertaine qui nous a fait annuler la sortie aux Aldudes. Nous la ferons la semaine prochaine si...
Départ pour Aïnhoa et plus précisément le col Pinodiéta. La piste qui monte vers l'Errébi est délaissée pour des sentes diverses, tantôt à droite , tantôt à gauche, et finalement nous
arrivons à la chapelle de l'aubépine ou d'Arantze .  Nous contournons
l'Errébi par le Sud jusqu'au col des 3 croix, puis l'Atxulegi par le Nord.
Laissant les habituels "restaurants" que constituent Gainekoborda et sa
voisine, nous plongeons vers le Sud par un sentier en sous-bois et arrivons vers Segurakoborda et l'Abozé . Mais il trop tôt pour manger. Nous continuons et Etienne nous trouve une borde "sans nom" exposée au sud sous des arbres multi-centenaires . Idéal pour le repas . Nous la baptisons "Etiennoborda" .
Moment de repos puis c'est le retour par le col de Zuharreteaco où nous retrouvons le GR 10.
On passe à Gaïnékoborda puis on contourne l'Atxulegi par le Sud , le col des 3 croix et l'Errébi par le nord pour enfin plonger ver le col de Pinodiéta en franchissant des clôtures ...
Pas de pluie ce jour même si le ciel était chargé.
Nous avons marché  pendant 5h30 et parcouru 15 bons kms;
Finalement les absents ont eu tort (comme tjs ! ) ( D'autant plus qu'aucun des présents n'a pris de photos !!! Mado....)

Michel. R

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 17:13

Départ : Urdax.

Ves 9 h 15, nous prenons la direction de l'Azkar et empruntons le large chemin qui le contourne vers la gauche puis un petit sentier qui monte à un petit col et c'est la pause " banane "......

00 col azkar

L'Azkar ! Un sommet que je n'avais pas encore eu la chance de monter ... Maintenant, c'est fait ! Superbe vue de là-haut !

00a sommet azkar

Nous en redescendons et continuons vers le col de Loiara où quelques ânes sont ravis de déguster nos peaux de bananes... 01 ane


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grimpette sur un petit sentier entre les fougères et nous dénichons un sympathique endroit de picnic sur les rochers de l'Aïsparaz.

02 repas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Même chemin pour descendre. Du col de Loïara, nous apercevons des chèvres sur un autre sommet ...

03.chevre

Nous les avions prises au début pour des vautours !!!

Un peu plus loin, nous abandonnons le chemin de l'aller pour descendre vers la vallée. A un carrefour, nous prenons à gauche et contournons largement le sommet planté d'antennes.

Sur notre chemin, nous admirons un arbre énorme, magnifique !!!

Nous sommes 3 à y grimper ....

04 arbre enorme

C'est plus que contents ( de la randonnée et pour nos jambes fatiguées ... ) que nous retrouvons nos voitures après 6 h de marche ....

05 etienne

 

 

 

 

 

 

 

Grand merci à Etienne,notre guide du jour !


Madosita.

 

 

 

 

 

 

Et pour voir plus de photos :

Claudine : link

Mado : link

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 07:45

Huit heures, jeudi 31 mai à Marouette.

L'équipe de télévision qui couvrait le Festival de Cannes nous rend de nouveau visite !

Les stars sont déjà là, une vingtaine en tout, en pleine effervescence ! Même pas le trac ! Sous l'oeil de la caméra, il va falloir assumer : après la montée des marches, c'est la marche des montées !


00 Anita profEt c'est parti pour Oyartzun où la brume va nous accompagner toute la matinée. Petite grimpette dans les bois où de nombreuses essences d'arbres se sont installées (pins sylvestres, hêtres, chênes pédonculés, chênes tauzins, châtaigniers...).

01 marche brouillard.jpg
Et les montées - finalement assez douces - succèdent aux montées, avec quelques (rares) descentes. De nombreux cromlechs et dolmens jalonnent le parcours, notamment au col de Pagoletta, ainsi que des bornes médiévales gravées. Sur l'une de ces dernières on peut encore voir une crosse d'évêque rappelant que cet immense domaine était la propriété des moines de Saint-Marie de Roncevaux.

02 borne medievale
Et nous atteignons Izu (829m) qui sera le point culminant de notre sortie,

03 point culminant.jpg

avant d'entamer une descente vers Artikutza et de se rapprocher du lac perdu au milieu de la forêt.

04 lac Artikutza

05 lac dans foret.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore un petit effort et nous déjeûnons à l'heure espagnole au coeur du village.

07 dejeuner.jpg

Attention, souriez, vous êtes toujours filmés ! 06 interview.jpg
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore quelques interviews pour la télévision et nous repartons pour les dernières montées dans d'incroyables sous-bois. Le soleil - qui se fait maintenant généreux - n'atteint pas le sol du fait de la densité des frondaisons, jusqu'à 30m au-dessus de nos têtes.


08 retour soleil.jpgAu bout de 17 kms de marche, de 750m de dénivelé, le tout avalé en 6 heures, une dernière surprise nous attend : Mado nous a rapporté de Bretagne cidre frais et kouign amann (excellent gâteau !).

Merci, Mado et...  très bon anniversaire !!!

Et bravo à Anita, la star du jour (qui nous dira bientôt quand sera diffusé ce magnifique reportage) !!!


Jacques R.

 

Et pour voir ou revoir notre parcours, regardez les photos de :

Jean Jacques et Mag : link

Mado : link

Lionel, le reporter : link

et son film sur TVPI :


 

 

 

 

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 08:51

169 / 660 m
14 km.
 
O   TEMPORA   O  MORES
traduction :
 
- même pas mal !
- même pas déshydraté !
- même pas de prolongation de la rando au lit !
 
haletants  /fringants
grimaçants /souriants
claudicants /clopin-clopant
rampant /gambadant
se taisant / babillant
 
Ce n'était pas un jour à critiquer son voisin ; mais un jour où  "Tout le monde il est beau... Tout le monde il est gentil ! "
  00.depart ds brouillard
Donc, 17 randonneurs en goguette, prirent allègrement, à 9H30, dans un léger brouillard, la direction du PIC d' ARRADOY.

Le rythme fut d'abord soutenu sur une route puis un chemin au milieu de fermes.
 
Avant de bifurquer sur la droite , très beau panorama sur le Munhoa,  dans un joli voile de brume.
01.munhoa dans brume
 
Assis sur des pierres, en demi-cercle, face à une ligne de Pontifes, devant le brasier éteint ;
on aurait dit une séance plénière du KU KLUX KLAN !
mais, comme ce jour, il n'y avait personne à juger, les cagoules furent remplacées par des bananes.02.bananes
 
Table d'orientation très intéressante, commentée par notre GUIDE.
 
La montée, très régulière reprit dans une ambiance primesautière, dans un cadre bucolique, parfois ombragé, qui incita à de fréquents arrêts .
Pour boire ?
certes oui ! car , " chat échaudé "  a des réminiscences ...
 et ......notre Meneuse de Revue de nous le rappeler !
mais, plus encore,  pour rapporter les derniers potins récoltés chez la coiffeuse ....les petits secrets d'alcove de connaissances commune ...... quelques histoires drôles .... :   tout ce qui nourrit les conversations d'un groupe décontracté, nonchalant, ayant envie de se donner du bon temps.
 
03.galle du chene
Quelques chênes tauzins sur la gauche, avec des fruits (NON ! cliquez sur : galle du chêne  ...  Mado.) comme des oeufs de caille peints.

 
Après avoir salué quelques pottoks et un adorable poulain, nous empruntâmes le chemin militaire du GENIE ( quelle époque ??).
04.pottoks
 
Quelques derniers lacets pour atteindre le sommet : 660m et commencer les agapes.05.agapes
Toujours en cercle ( pas vraiment rond ) ; les uns en haut : les " HUILES " sans doute et, à leurs pieds, le petit peuple, pas stressé ni en dépression pour autant .

 
Après que JEAN LUC nous eut transportés dans les îles polynésiennes ( lieu de prochaines randos ), nous reprimes la descente, avec plus d'indolence encore et beaucoup de petits  groupes de conciliabules.
 
ANNIE reçut, coup sur coup, un bouquet de marguerites de deux prétendants : Lequel choisir ?
Heureusement, elle ignora qu'ils avaient renoncé à se battre pour elle, ayant convenu qu'il valait mieux être à deux sur une bonne affaire que tout seul  sur une mauvaise !
  06.vignes
Avant de retrouver ISPOURE  et nos attelages, très jolie traversée d'un cirque couvert de vignes récemment sulfatées.
 
Lors du dernier cercle, au café des remparts, les marguerites, baignant dans l'eau d'un cendrier  se refermèrent tristement.....
et  la Princesse comprit ainsi que les avances de ses pseudo amoureux n'étaient pas sincères !
 
En résumé
Après la retraite de LANTABAT ( dont tous gardons un excellent souvenir ), ce fut une jolie rando printanière, parcourue par de joyeux lurons laissant libre cours à leur bonne humeur et à leur fantaisie.
 Paul D.
Les photos de Jean-Luc B : link
 
 
 
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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 08:43

....après le Grand Nord Canadien,  le Grand Sud Marocain, la verdure en prime.
  
La météo annonce une chaude journée pour la saison : 32 degrés sous abri.
Dix-huit randonneurs quittent Marouette à 8 heures en direction de la paroisse de Behaune qui fait partie de Lantabat avec Saint Martin, Saint Etienne et Ascombeguy.

00.parking

Nous allons parcourir un vaste cirque en suivant la ligne de crête. Objectif : sept heures de marche et dénivelé cumulé de 970 m.
  Malgré la chaleur qui se fait sentir dès le départ, le groupe avance d'un bon pas et fait fi des raidillons qui s'enchaînent . Il faut dire que le panorama est magnifique. Le regard porte loin sur les villages ( Iholdy, Armendarits), les montagnes (Ursuya, Baigura, Jara) .
  Onze kilomètres sont avalés en quatre heures et nous déjeunons au Col des Palombières au pied des "chatars".( C'est de là-haut que les chasseurs rabattent les vols de palombes vers leurs filets en lançant les leurres en bois pour les effrayer).


03.repas   L'ombre fraîche est appréciée de tous et nous en profitons pour nous reposer et nous rehydrater. Il est 13h30 et la température s'est considérablement élevée...
  Nous aurions bien profité plus longtemps de cette ombre salutaire mais une longue marche nous attend encore et il faut attaquer la montée vers le col de l'Aubépine qu'on le veuille ou non.


01.en route   Le soleil darde inexorablement ses rayons sur les vaillants "séniors". Combien fait-il? Certainement plus de 35 degrés. Heureusement un petit vent vient nous rafraîchir de temps en temps et booster notre énergie.
Etonnées, de belles blondes d'Aquitaine et des familles de Pottoks nous regardent passer tout en dégustant l'herbe tendre du mois de mai.


02.vaches Sur l'horizon, encore enneigés se dressent l'Orhy, l'Anie et le Jean-Pierre ( surnom donné par les Ossalois au Pic du Midi d'Ossau qui culmine à 2884m).
Trois heures supplémentaires seront nécessaires pour arriver au col d'Iparlaze sur la route d'Ostabat. Ouf ! Il était temps !  Les gourdes sont à sec et les mécaniques mises à rude épreuve. Mais les séniors n'ont pas dit leur dernier mot : alléchés par le menu du Restaurant du Trinquet à Larceveau, neuf d'entr'eux termineront la journée dans la convivialité et la bonne humeur avant de reprendre la route pour Bayonne. Les autres privilégient la douche revigorante à la maison. A chacun ses priorités !
Finalement, malgré cette canicule exceptionnelle encore une belle journée de randonnée.

Claudine A.

Ses photos : link

 

Anita ajoute :

"  J'ai eu grand plaisir de vous faire connaitre le coeur du PAYS BASQUE  où je suis née, à travers cette belle rando, toute  en crêtes, mais longue ; dommage pour  ces températures étouffantes malgré le petit vent présent.
Nous avons tous manqué d'eau, et, dorénavant, nous porterons en cette saison,  2 l d'eau ds nos sacs .
Vous avez été nombreux à apprécier cette sortie et à connaitre une auberge typique de ce village isolé LANTABAT, dans cette salle en pierre, toute fraîche où le service a été très généreux pour une modique somme.
Bravo à tous et merci pour vos messages de remerciement "
 

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 17:00

  04 vert tendre heetres

Départ de la venta Besabi, après Urnieta (297 m). Nous montons par le col d’Eteneta, où nous trouvons notre premier cromlech, enrichi d’un magnifique monolithe très fin de 3m de hauteur.

12 monolithe

Cette pierre a en réalité été retrouvée couchée et remise en place (mais sa position ne prêtait pas à confusion, d’après les archéologues). Sur les flancs de cette montagne, les cercles de pierres sont, en tout, presque 70 et ils sont distribués sur 14 ensembles.

19 Adarra+vent

La montée au sommet (820 m) s’effectue par un petit raidillon, et là-haut, le vent souffle ! Mais la vue est superbe sur les montagnes de Gipuzkoa, et la côte.

17 vue ocean

De là, nous pouvons apercevoir un ensemble de 3 cromlechs tumulaires, sur une croupe en dessous : Tximistako Egia.

Nous faisons une pause pique-nique à l’abri du vent, un peu en dessous du sommet, avant d’attaquer la descente, par le col de Matale. Là encore sur les croupes des cromlechs sont visibles : Tximista, et surtout le beau cromlech tumulaire d’Elurzulo.

20 cromlech Elurzulo

La descente se continue par l’ancien refuge d’Abbalari, où les vaches nous laissent en paix…

Compte tenu de la quantité de cromlechs sur ce site, un petit texte tiré de J. Blot (centre de documentation archéologique d’Arthous) ne semble pas superflu.

Le cromlech simple consiste, en Pays Basque, en un cercle de pierres ou plus souvent de dalles, enfoncées verticalement dans le sol, et dont le diamètre varie entre 5 et 7 m.; la surface circonscrite est plane, au niveau du sol environnant, ou très légèrement surélevée par rapport à lui. Il s’agit généralement d’un monument funéraire, destiné à des urnes d’incinération.

Parfois, le cercle de pierres (ou péristalithe) entoure un tertre de terre ou de pierres, dont la hauteur, variable, n’excède jamais un mètre. II s’agit, dès lors, d’un «cromlech-tumulaire».

A côté de ces «cromlechs» et «tumulus-cromlechs», on décrit des «tumulus simples», très semblables aux tumulus-cromlechs, mais sans le péristalithe; ces amas de terre ou de pierres en forme de coupole peuvent atteindre 9 à 13m. de diamètre pour 0m80 de hauteur.

Grace aux éléments retrouvés sur place, des datations au carbone 14 ont souvent pu être effectuées, elles donnent des dates qui commencent vers 1 000 ans av JC (fin âge de bronze, âge du fer)… et vont pour certains jusqu’à 1 000 ans après JC.

Ce type d’architecture funéraire semble être un phénomène général propre aux transhumants de ces époques. Mais la montagne imprime un caractère particulier aux monuments basques : dimensions beaucoup plus modestes qu’en plaine, utilisation de dalles périphériques au lieu des galets habituels dans les Pyrénées, absence presque totale de mobilier.

Mag et Jean Jacques.

 

Et pour mieux voir les photos : link

 

 

 

Voir également le site suivant qui décrit les cromlechs de la région où nous étions :

 

link

 

 


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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 17:27

Du côté de l'Atxuria
Nous voilà partis du petit village de Zugaramurdi. Nous montons par un large chemin, à travers les bois.

Comme la végétation explose !!!... Le printemps est bien là.

Arrivés au col d' Ibaïneta, nous sommes dans le brouillard. Les pottoks sont là ; nous entendons leur cloche et leur hennissement, mais où sont-ils ?

Nous ne ferons pas le sommet aujourd'hui ! Nous suivons un petit sentier qui nous conduit jusqu'au 3 Bornes. Le temps s 'éclaircit mais toujours le brouillard au sommet.

Nous faisons demi-tour. Au bord de notre chemin de belles pierres rouges, idéales comme sièges pour notre pause repas. Près de nous, beaucoup de pottoks. Ils hennissent et galopent dans tous les sens, mais qu'est-ce qu'ils ont aujourd'hui ? Le retour se fera par le col de Urbia puis descente par la route pour retrouver le village.

Claudine.

Pas le temps d'insérer des photos aujourd'hui ... Vous les verrez ci-dessous.Madosita.

  Les photos :

Alain R : link

Mado  link

Claudine :link

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 10:11

Jaizquibel, géologie et TVPI.
    
      Mais quel est donc le point commun entre ces trois éléments ? Tout simplement une balade à thème filmée par le caméraman de  notre télévision locale et proposée par Anita.


       Voilà donc le groupe " sur son 31" prêt à jouer les vedettes (...!!!) qui se retrouve à Marouette sous un soleil radieux.
       Les voitures sont garées au-delà de Nuestra Senora de Guadalupe, après le kilomètre 12. Les vingt- trois marcheurs et leur reporter Lionel, abordent la descente vers la mer.

00. descente vers mer.jpg

La vue est magnifique ..  L'océan et le ciel d'un bleu intense, les barres rocheuses, les rochers tourmentés par l'érosion éolienne, les pins et les ajoncs en fleur évoquent la Méditerranée ( mais pour moi, la Bretonne, avec en plus l'odeur des algues, j'étais en Bretagne ! ) ; mais nous sommes bien en Euskadi à peu près à mi-chemin entre Hondarribia et Pasaia.09.descente rochers.jpg
        Chemin faisant nos botanistes nous font découvrir quelques discrètes fleurs qui émaillent la pelouse maritime au bord du sentier : scilles, potentilles des montagnes, gazon d'Olympe ( armeria maritime) et plein de petites trompettes de méduse jaunes ....

01.armeria.jpg
        

 

 

 

 

02.potentille.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au fur et à mesure de la descente, notre géologue Jean-Jacques explique, carte détaillée à l'appui, les différentes roches et leur origine.


04.explications.jpg         Mais le clou de la sortie se situe au-delà de la Punta Biosnar, dans une magnifique crique, protégée des regards, qui ne s'offre qu'aux amoureux de la nature et de ses secrets. Là, à notre grande surprise, nous découvrons un paysage lunaire : des Paramoudras aux formes étranges semblent posés là comme par enchantement.

03. crique et paramoudras.jpg

Nous retournons en enfance et imaginons des tortues, un dauphin, un dinosaure, un profil de Basque coiffé de son bérêt, des boules de bowling aux formes parfaites...(Pour celà, allez voir les photos ...) à côté, de nombreuses cavités sphériques semblent avoir été vidées de leur contenu... 

05. belle boule
      

 

 

 

 

06.trou

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

L'endroit,  propice au repos et nous en faisons un restaurant de luxe !

07.resto.jpg

Nous nous y attardons, prenons des photos, lézardons et entonnons quelques chants basques enregistrés par Lionel et Madosita.

08. retour
         Puis, c'est le retour par un chemin qui grimpe raide sous le soleil de début d'après-midi. Quelle chaleur pour un mois de mars !
         Nous arrivons aux voitures vers 15h30 après une marche de 10km et surtout après avoir percé quelques-uns des mystères des Paramoudras du Jaizquibel...mystères que nous  faisons partager avec plaisir à tous ceux qui liront ce blog.


 Claudine A.

 

 

PARAMOUDRAS (définition de l’université du Havre)

 

Mot issu du gaëlique signifiant poire de mer (peura muireach).

À l’origine, ces formations ont été décrites dans des dépôts calcaires.

10.paramoudra baie de somme

Il s'agit de silex ayant une forme tubulaire. Les tubes vont de quelques millimètres à une trentaine de centimètres de diamètre et peuvent atteindre une dizaine de mètres de longueur. En coupe, le silex présente une structure annulaire. Au centre, se trouve un tube de 1 à 2 cm de diamètre de craie lithifiée. Le tube peut être vertical (cylindrique, piriforme, en forme d'obus, annelé) ou horizontal. Dans certains cas, on remarque un cylindre en U.

Il s'agit visiblement d'une trace organique à l'origine, celle d'un organisme fouisseur, creusant un terrier. La profondeur de pénétration est parfois assez grande (jusqu'à 3 mètres) et est difficilement explicable. L'organisme ou la trace sont désignés sous le nom de Bathicnus paramoudrae.
 Bromley pense qu'à l'origine le terrier était gainé d'un tube et qu'il servait d'abri à l'animal (filtreur ou prédateur). L'espèce pouvait appartenir à uneAnnélidepolychète, à unPogonophoreou un Némerte.
 Au cours de la diagénèse précoce, des minéraux prennent naissance dans la roche et se concentrent autour du tube du bioturbateur. L'animal pénètre dans la boue bien au-dessous de la zone de réduction des sulfates. Il se nourrit de bactéries et fait circuler dans son terrier de l'eau de mer fraîche. En présence d'oxygène et de sulfate, les bactéries décomposent la matière organique. Le métabolisme des bactéries altère les fluides intersticiels autour du terrier. Des zones concentriques à redox différent se développent autour du terrier et il s'y précipite des minéraux.

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Les paramoudras du Jaizkibel , étudiés et décrits par Michel Molia et Carlos Galán, ne correspondent pas exactement à cette définition : ils ne se forment pas dans la craie crétacé, mais dans les bancs gréseux du flysch d’âge Eocène (45 millions d’années).

Cependant, le processus de formation est probablement semblable.

13.boules dans roches

Ces structures sont parfaitement rondes ou cylindriques, montrant que la gravité n’a pas agi : elles se sont donc développées au sein du sédiment en milieu profond (talus ou pied de plateau continental).

11.canal

La canalisation centrale est présente et visible dans de nombreux cas.

Les boules et cylindres présents sont plus durs que les sédiments encaissants, ils restent donc apparents avec l’érosion.

12.trou et canal

On arrive donc au schéma de formation suivant :

- dépôt du sédiment encaissant

- terriers d’animaux fouisseurs (vers marins) vivant sous quelques décimètres de sédiments.

14.boule et trou.jpg

  • ces terriers sont reliés au fond de l’eau par des conduits ou des tubes chitineux (aujourd’hui disparus) favorisant la circulation d’eau, donc les sels minéraux. Des carbonates vont vraisemblablement diffuser de façon centrifuge par rapport au terrier, et permettre la « cimentation » de la roche en forme de cylindre si cela a lieu le long d’un terrier, ou en boule si cela se forme à partir d’un point.

Jean-Jacques D.

Information recueillie auprès de 2 géologues :

Pierre Mauriaud et Jean Choignard

 

 

 

Les photos :

Jean Jacques : link

Jean Luc : link

Mado : link

 

Mise en page et texte en vert : Madosita.

 

Et pour ceux qui veulent en savoir encore plus : link

 

  Le reportage de TVPI : link


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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 17:32

Beaucoup d'absents aujourd'hui.

Certains sont en voyage ... D'autres ont des obligations ...

Nous ne sommes que 6 randonneurs.

Mais ... il fait beau et nous comptons bien en profiter !

Température fraîche à Marouette mais très douce au col de Lizarrieta. 00. chemin palombieres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jacques nous mène sur le chemin des palombières.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Très bonne visibilité pendant tout le parcours.

01.panorama

Superbes vues donc sur les montagnes qui nous entourent. Même la Rhune n'a pas sa coiffe du nuages !

03.rhune.jpg


Quelques fleurs sur le parcours ...

Les euphorbes ont grand ouvert leur collerettes jaunes. Les daphnées lauréolés protègent leurs bouquets de fleurs sous une couronne de feuilles. Les érythrones dents de chien baissent toujours leur tête.

04.trompette de meduse.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

  Les narcisses bulbocodium jouent de la trompette !

 

 

 

 

 

Et ... rassemblement de jonquilles sous les mélèzes qui recommencent à verdir. Les violettes étaient très violettes ...

02.trois bornes

Les 3 bornes sont toujours au col des 3 bornes. Nous y faisons notre pause.

Sentiers ravinés, caillouteux mais secs.

05.ruisseau.jpg

Petit ruisseau à traverser et après une jolie petite grimpette, nous nous arrêtons au soleil pour le picnic.

06.repas.jpg

07.vue du repas

Vue sur Rhune, col d'Ibardin, Ibantelli ....

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Et c'est le retour.

08.retour.jpg

Il fait chaud comme en été mais un agréable petit vent .... 

Madosita.


Le mot de Jacques : Hier, nous avons parcouru 13 kms avec un dénivelé total de 270m environ, le tout en 4 heures et sous un beau soleil. et n'oublions pas que nous avons vu - un bref instant - un magnifique chevreuil !


 

Les photos :

Alain R : link

Mado : link

 

 

 

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