En ce jour anniversaire ( 6 juin), nous étions 15 à " débarquer " près du sommet Gorramendi, après une petite heure de route traversant Souraide, Ainhoa, Dantxarinea jusqu'au col de Otsondo, puis une petite route plus " accrobatique " nous amenant au point de départ Aizpitza ( 900 m ). le décor est majestueux : la chaîne de l'Iparla nous tend les bras ! Celle du Gorramendi aussi... C'est la première qui nous intéresse…
L ' itinéraire proposé à travers bois commence, une fois n'est pas coutume, par une longue descente, excellent pour un échauffement progressif avant d'attaquer les choses sérieuses.
Au col Otxo Mehaka_(700 m) nous découvrons une magnifique cabane de chasseurs puis une source aménagée au milieu du bois sans doute autrefois exploité ... une petite pause nous permet de profiter de ce lieu magique sous un soleil naissant qui réchauffe les coeurs ...
Je ne résiste pas à l'envie de citer Rimbaud( Le dormeur du val) :
"C'est un trou de verdure où chante une rivière
accrochant follement aux herbes des haillons d'argent
Où le soleil de la montagne fière luit .
C'est un petit val qui mousse de rayons . »
Une première escalade nous ramène très vite les pieds sur terre ! En sortant de la forêt nous abordons Gartzabal (840m) puis Ubedo où dolmens er redoutes témoignent encore d'une histoire agitée.
La montée vers Astate permet à chacun de se concentrer ! Au sommet, une petite plaque métallique vissée dans la pierre indique l'altitude : 1022 m.
Mais le meilleur nous attend : Buztanzelai ( 1029 m) . Pour l'atteindre nous devons d'abord "' plonger "" vers le col Astate par le GR 10
avant de conquérir le plus haut sommet de la journée où nous ferons une pose casse-croûte largement méritée par la totalité des "athlètes " du jour ...
Entre les deux pitons, nous avons eu la surprise de rencontrer un homme très sympathique armé de pinceaux et de peinture rouge et blanche rafraîchissant le balisage du GR_10.
Ses explications sur la méthode et ses commanditaires étaient intéressantes à entendre.
Après une petite sieste bien méritée sur ce site exceptionnel dominant Baigorry, la vallée du Bastan, l' Autza qui nous "appelle" et bien sûr toute la crête d'Iparla ( Tutulia, col d'Harrieta, Astate, Buztanzelai, aintziaga...) il est temps de redescendre.
Encore une très belle randonnée offerte par Anita, avec une météo idéale, surtout quand on pense à la pluie de la veille et au vent du lendemain.
La semaine bretonne se rapproche !
Distance parcourue : 14 km - Dénivelée 880 m. Gilbert C.
D'Hendaye à Pasajes sur le camino del Norte. Lundi 3 juin.
« – Et Mado ? » « Mado n'est pas là ? » « Mado a prévenu qu'elle ne venait pas ? » En ce lundi matin, sur le parking de Marouette, les questions fusent. L'absence de l'auteure de ce blog interroge. A 8h26, Jacques va consulter son téléphone portable qu'il avait laissé dans sa voiture. Pas de message. Presque à regret, il donne le signal du départ et nous embarquons dans les voitures. Deux suffisent, nous sommes dix à randonner.
En un rien de temps, les berlines puissantes de Jacques et de Jean-René nous déposent à Hendaye, le point de départ. Nous passons sur le pont Saint-Jacques et nous voilà partis pour une bonne demi-heure de marche à travers les rues d'Irun et de Fontarrabie (en espagnol, Hondarribia) déjà animées, cette petite incursion urbaine nous donnant l'occasion d'admirer un magnifique trompe-l'oeil.
Enfin, nous quittons la ville et le bruit pour nous engager sur une petite route bitumée qui ne tarde pas à se transformer en un chemin de terre qui s'élève vers l'élégant ermitage de la Vierge de Guadalupe. Situé sur le flanc du mont Jaizkibel, celui-ci a été construit au XVIe siècle. Détruit et reconstruit de nombreuses fois, ravagés par les sièges incessants, l'ermitage actuel date du XIXe siècle. Nous nous arrêtons dans le petit parc attenant pour une pause-banane bienvenue. Même si elle n'a pas duré très longtemps, la montée a été rude.
Nous repartons alors sur un chemin plus large qu'empruntent les pèlerins qui vont à Saint-Jacques de Compostelle par la voie de la côte, le célèbre camino del Norte.
C'est à ce moment là que * qui ne se sent pas bien commence à nous donner du souci. Une violente douleur à l'épaule et dans le dos la contraint à marcher courbée sur le côté. Jacques et Marie prennent les choses en main et aident * à garder l'équilibre en la serrant comme les gardes du corps d'un président de la République.
Le rythme de la randonnée baisse alors en intensité, plusieurs pauses, dont celle du déjeuner, interrompant notre marche vers Pasajes (Pasai Donibane en basque du Sud). Quatre kilomètres avant l'arrivée, notre itinéraire croise la route qui descend au port. Nous persuadons * de prendre un taxi qui la conduira, avec Monique, jusqu'à la station d'Errenteria où il était prévu de reprendre le topo pour regagner Hendaye.
Pendant que nous attendons le taxi, un pèlerin cycliste s'arrête pour demander sa route. Il ne repartira qu'un bon quart d'heure après, tant nous l'abreuvons de renseignements.
La descente vers Pasajes est magnifique avec sa vue sur le port et, plus loin, la mer Cantabrique.
L'attente de la petite navette qui doit nous conduire de l'autre côté du bras de mer nous donne une nouvelle occasion de parler avec de jeunes pèlerins venus de Suisse et d'Allemagne.
Encore un kilomètre de marche dans la ville et nous retrouvons comme convenu * et Monique à la station d'Errenteria, fin de la randonnée pédestre.
« You'll never walk alone ». Tous les passionnés de football connaissent l'hymne des supporters de l'équipe de Liverpool. Il pourrait être celui des randonneurs et randonneuses de Bayonne Accueille. Ce jeudi 23 mai, au rendez-vous de Marouette, nous étions en effet 19, prêts à nous lancer à l'assaut du pic Iparla, sous la conduite d'Anita.
Une heure plus tard, les choses sérieuses pouvaient commencer, à savoir une montée par un sentier très raide qui semblait ne jamais devoir finir. Alors que plus d'un, plus d'une, tiraient déjà la langue et s'arrêtaient plus souvent qu'à son tour pour souffler, boire ou se déshabiller (parfois les trois en même temps),
la troupe eut la surprise d'être doublée par une fière cavalière à l'allure altière qui se trouvait être bergère, en route pour changer ses moutons de pâturage.
Effectivement, quelques centaines de mètres plus haut, nous la croisâmes, droite sur sa monture, guidant ses moutons sur les pentes escarpées du col de Lacho.
Tout en nous élevant lentement mais sûrement sur le GR10 qui devait nous conduire au pic d'Iparla, nous pouvions admirer la pyramide Irubelakaskoa, gravie par une partie de la troupe le jeudi précédent.
Une pause banane bienvenue donna l'occasion à Anita de proposer à la troupe de se scinder en deux. Les moins fatigués continueraient leur marche sous la houlette de Mado, les plus fatigués la suivraient pour emprunter un chemin moins escarpé.
Pour les premiers et premières, l'ascension se poursuivit sur un vaste plateau herbeux sur lequel de magnifiques pottoks paissaient en toute quiétude surveillés par des vautours et des milans planant dans le ciel. L'herbe commença à se faire rare au profit de rochers. Sur la gauche, nous pouvions admirer les falaises abruptes de la Pyramide Irubelakaskoa et des Penas de Itxusi.
Quand, enfin, après un peu plus de trois heures après le départ, le sommet apparut, une autre troupe nous avait précédé et il fallut presque jouer des coudes pour prendre la traditionnelle photo de groupe.
Un SMS d'Anita venu de très bas nous enjoignant de pique-niquer sur place, nous lui obéîmes. Comme à l'habitude, les sandwiches et salades traditionnels furent complétés par quelques délicieux desserts faits maison et arrosés de vin et de café.
Une fois repus, il fallut songer à redescendre. Après nous être joués des rochers qui parsemaient le chemin et fait fuir, malgré nous, un troupeau de pottoks, les premiers et les derniers de cordée se rejoignirent dans les ruines d'une ancienne bergerie où une dizaine de chèvres faisaient une sieste réparatrice et se laissaient tirer la barbichette sans difficulté.
La descente finale par le sentier caillouteux et poussiéreux gravi le matin mit à l'épreuve les genoux douloureux, sans entamer nullement le moral des randonneurs et randonneuses qui, jusqu'au bout, continuaient à gaiement babiller.
L'on promit de se revoir très vite mais pas le jeudi suivant... pourtant de l'Ascension, comprenne qui pourra.
Je commence par ce qui devrait être la conclusion mais c’est tout chaud d’hier.
Donc habituel départ de Marouette, quoi que plus matinal, et regroupement des troupes au col d’OTXONDO mais aujourd’hui nous délaissons la route menant à ELIZONDO pour bifurquer à gauche et suivre la direction du panneau GORRAMENDI. Un long chemin légèrement sinueux nous laissant admirer sur la droite l’ ALKURRUNTZ nous mène au col d’ITZULEGI alt 700m où nous enfilerons chaussures et sacs à dos.
Et là un troupeau de poneys curieux et leurs poulains nous souhaitent la bienvenue le temps de déguster un petite crêpe sortie du sac à dos de notre sympathique insomniaque.
Nous commençons à monter gentiment en longeant une petite cabane aménagée qui a permis à certains d’entre nous de s’abriter et de manger au sec il y a quelques temps
et nous arrivons bien tranquillement sur un charmant petit plateau ombragé a l’abri d’un rocher où semblent nous attendre deux mignonnes bordes : URTSUKO BORDA .
Petite halte et nous repartons en direction du col BURINGURUTXETA alt 895m en empruntant un magnifique chemin en sous bois coupé de-ci de-là par quelques talwegs où coulent
de petit torrents et surplombé de quasi remparts de poudingues …. impressionnant !!!.
( Lire "Grès et conglomérats " après le CR. )
Nous voilà au col où quatre courageux décident avec l’accord d’Anita de faire un petit détour pour aller sonner la cloche au sommet du BARDA alt 945m.
Nous nous regroupons très vite dans la descente au col GOROSTI alt 810m.
Maintenant nous voici face à notre objectif l’IRUBELAKASKO que nous entreprenons de gravir le long de sa crête. Il est tout aussi magnifique qu’impressionnant ! Il a fallu batailler quand même dans les roches en mille feuilles pour arriver à son sommet mais là, quelle récompense !!! un panorama à 360 degrés , chacun y a reconnu pèle mêle IPARLA, PENAS ICHUSI …. un pic un col, une vallée, l’océan bien sûr, bref, notre terrain de jeu.
Un petit train pour la redescente avec quelques arrêts botaniques et arrivée aux voitures où cette fois les poneys étaient plus occupés à brouter qu’à nous regarder.
( Cliquez sur la photo pour mieux la voir ).
Encore une fois merci à nos 14 vaillants randonneurs, à ANITA pour cette inoubliable journée.
13 km - 6h - dénivelé 640m Jean-Yves S.
Le cœur de la chaine pyrénéenne (on parle de la chaine axiale, la plus haute) est une montagne d’âge hercynienne (début il y a 400 millions d’années). Après une phase de surrection, l’érosion va s’exprimer par les dépôts que vous avez vus lors de votre balade : des conglomérats et des grès.
Une deuxième phase de surrection, la phase alpine (à partir de 50 millions d’années) va créer les Pyrénées actuelles et porter à l’air libre des dépôts anciens.
Dépôts de conglomérats à la base des séries d’âge permo-trias. (Il y a 250 millions d’années) Ces conglomérats, appelés aussi poudingues sont l’évidence de dépôts de type cône alluvial. Ils montrent des galets arrondis de quartzites blancs, avec une patine ˝rouille˝ caractéristique d’un climat tropical aride. Les galets sont ˝imprimés : ils portent les cicatrices des zones de contacts entre galets, dues à des processus de pression-dissolution de la silice lors de leur compaction sous le poids des sédiments sus-jacents.
Le petit niveau sableux visible au-dessus du marteau montre que le dépôt s’est fait par paquets successifs avec des périodes plus calmes (dépôts de sables) et des périodes plus énergiques (dépôts de galets cimentés pour former les conglomérats/poudingues).
Des dépôts en auges d’âge triasique (200 millions d’années) font suite aux poudingues. Les stratifications obliques sont caractéristiques de remplissage de chenaux fluviatiles. Le milieu de dépôt est similaire à celui de la photo ci-dessous. On parle, en géomorphologie, de réseaux en tresses.
On trouve ces dépôts (poudingues et grès) en plusieurs endroits au pays basque : Larrun, Irubela, Itxusi, Oiartzun, Irun, Urdaburu, Adarra, Leitzaran, Berastegi, St-Jean-Pied-de-Port, Mendaur, San Esteban, et dans la vallée du Baztán., ils sont tous de la même origine.
Nous atteignons le col de l'Aharza par une jolie petite route, très étroite, en sous-bois.
Un vent glacé nous accueille, rapidement équipés nous commençons notre randonnée sous les frondaisons, puis nous longeons des pâturages à flan de montagne, où le vent se rappelle à nous.
À la croisée de notre sentier et d'une petite route de dessert locale, nous mettons en fuite un troupeau de chèvres, prés d' un enclos et d'un talus qui nous offrent leur abri pour la pause banane.
Nous commençons notre ascension vers un premier mont dans l'herbe puis à travers un passage rocheux.
Enfin l'Adarza se dresse face à nous. Le vent nous cueille au passage.
Ça monte raide, en zigzag pour ne pas être déséquilibrés.
Des gentianes bleues parsèment notre itinéraire.
Nous sommes récompensés par la vue époustouflante à 360 degrés sur l'Espagne, les crêtes d'Iparla, les Pyrénées encore enneigées, la chapelle de l'Oylarandoy, théâtre d'un précédent exploit, minuscule au loin..…
Une rotonde, bienvenue, nous offre son abri pour un déjeuner bien mérité, à 1250m d'altitude.
Des « choucas « ? nous offrent le spectacle d'une parade amoureuse..
Le retour se fait par la même voie.
Nous avons fait 12km et 600m de dénivelé un peu saoulé, par le vent, mais contents.
Merci à Jacques.
Nous rentrons par une autre route plus dégagée et qui offre un beau panorama sur la plaine. Marie-Claude M.
Je m’installe devant le clavier… oups !!! par où vais-je commencer ? Ca me trotte dans la tête depuis un moment ! Bon, déjà j’ouvre ma boite mail , chouette un courrier d’Anita qui m’envoie gentiment le déroulé géographique de nos péripéties de mercredi , voilà qui va me guider dans mon récit …. soulagé !
Je me lance … ! Les aléas des embouteillages et du covoiturage à Larressore font que nous nous regroupons au complet au col d’OTXONDO d’où nous rejoignons rapidement ELBETE petit village accolé à ELIZONDO notre point de départ.
Tout en se régalant visuellement de son charme, nous le traversons pour passer le pont qui enjambe le BAZTAN.
Tout de suite, le petit chemin monte raide en longeant quelques belles bergeries en excellent état, mais, aujourd’hui réunis, nos randonneurs Vallonné et Montagne sont tout aussi vaillants que joyeux.
Une petite halte au pied d’une bergerie après 200m de dénivelé et encouragés par Anita nous reprenons notre chemin jusqu’au col d’ OTXSKIKO LEPOA alt.455m. Nous empruntons cette belle piste longée de joyeuses ancolies, de fougères jaillissantes ainsi que de quelques digitales naissantes et, hélas, d’asphodèles qui s’en vont.
Nous arrivons à ETXEBERRIKO BORDA puis une autre borde à GOYEMETZ cette dernière au pied de cette curieuse formation rocheuse : IRLIPTZI. Alt 645m .Nous nous engageons au flanc du sommet BURGA alt 845m dans la traversée de ce magnifique bois de hêtres pour arriver à BASABAR LEPOA alt 700m d’où semble nous observer cette chaîne de sommets : URRUSKA , ZARKINDEGI,HARGIBEL, PENA ALBA … frontière entre le BAZTAN et LES ALDUDES
Encore une toute mais toute petite grimpette jusqu’au dolmen LAMIZULO où nous posons sacs et bâtons pour la très conviviale pause déjeûner où sont échangées autant de blagounettes que de friandises maison pour certaines.
Quelques-uns succombent à une petite sieste réparatrice face à l’imposant AUTZA alt 1306m qui domine ST ETIENNE DE BAYGORRY et toute l’équipe redescend sagement ou presque aux voitures en veillant à préserver ses genoux …………
VOILA !!! encore un excellent souvenir. Merci à tous
Nous sommes 10 rassemblés sur la jolie place d'Armendaritz, par un temps clair et frais annonciateur d'une belle journée.
Nous laissons quelques habitants accueillants et prêts à bavarder, pour sortir du village à travers champs.
L'atmosphère est paisible malgré quelques tracteurs en activité.
Nous progressons dans un sous-bois, puis à travers des jeunes fougères. Ça commence à monter, nous longeons des prés en fleurs.
Après le contournement d'un 1er mont et quelques dénivelés, nous arrivons sur l'Eltzarruze.
Les fermes en contrebas paraissent imposantes.
Les milans et vautours prennent le vent et effectuent des ballets au dessus de nos têtes.
Les villages d'Hélette, San Esteban et St Martin d'Aberoue sont reconnaissables.
On commence à voir Bayonne et les incontournables Baïgura, Artzamendi, Mondarrain ..… ainsi que les pics d'Orhy et Anie encore enneigés.
Nous attaquons la dernière étape, assez raide et malaisée à travers la végétation, pour atteindre le sommet de l'Atchapuru.
Mais nous sommes récompensés de nos efforts par la vue à 360 degrés.
Un emplacement ensoleillé, à l'abri du vent nous accueille pour un déjeuner bien mérité et une petite sieste pour les amateurs.
La descente est plus agréable, sur un sentier cette fois.
Nous rejoindrons le village par un autre itinéraire et aurons effectué une randonnée en forme de huit.
Nous pouvons profiter du charme de cette journée entre montagnettes ( déjeuner à 420 m) et cultures.
Le printemps est bien là, les fleurs resplendissent ( hellébores, boutons d'or, orties, fleurs de lin selon certains avis,.....)
Un âne et de jolies chèvres dans un enclos nous font la fête.
Une petite route ombragée nous ramène au village et au café de la place, siège du club des pelotaris, après 14 km et 550 m de dénivelé.
Ce fut une très belle journée, merci à Jacques. Marie-Claude M.
Malgré une météo inquiétante, nous étions 18 téméraires au rendez-vous proposé par Anita ! Belle démonstration de la bonne santé mentale et physique des randonneurs (4 !) et randonneuses du jeudi !
A partir de BIDARRAY, une petite route très étroite et sinueuse nous a permis d'atteindre La Bastide de SAINT-ETIENNE DE BAIGORRY sans encombre.
Bien emmitouflés, nous voilà embarqués pour une nouvelle aventure, à partir de la maison BORDAZAR, altitude 300 mètres environ. Une piste assez large nous emmène alors jusqu'au col de GALARZE (600m).
Chacun reste concentré sur son effort, observant avec circonspection la chaîne IPARLA (point culminant 1044m) qui tente désespérément de se libérer de ses nuages encombrants ! Les premières gouttes sont bien là, le vent et la fraîcheur aussi.
La végétation a repris ses droits, le printemps s'installe...
Une montée plus sérieuse nous attend pour atteindre IDOKOLEPOA (714 m) et sa bergerie, au pied de l'accès au col IPARLA (950 m). Un sentier étroit empruntant un couloir particulièrement raide accédant sur la crête encore dans la brume laisse rêveurs les plus costauds pour une prochaine rando ... Anita et Mado s'y sont risquées récemment et en parlent encore !
Nous décidons finalement de nous restaurer près de la bergerie, à l'abri du vent.
Le temps semble se lever, des "tâches" de ciel bleu apparaissent... Il est temps de redescendre, en empruntant un autre itinéraire en boucle au cours duquel le soleil fait enfin son apparition sérieusement, remettant joie et bonne humeur dans le groupe.
Ce retour s'effectue en longeant le joli ruisseau ABRAKU dont les rives déjà fleuries permettent aux "botanistes" de nous faire partager leurs connaissances ... Les cerisiers aussi promettent de rougir fin mai début juin ...
Après une dizaine de kilomètres et 500 mètres de dénivelée, nous retrouvons les voitures pour un petit déplacement- surprise jusqu'au fronton de BIDARRAY où deux d'entre-nous fêtent leur anniversaire. Gâteaux, cidre et champagne, venant compléter les friandises offertes chaleureusement par tout le monde au cours de la journée).
Un bon groupe, une bonne ambiance et un itinéraire facile ont eu une fois de plus raison d'une météo capricieuse...
Une belle journée est annoncée et nous sommes 5 pour en profiter, certaines zones étant encore en vacances et rôle de grands-parents oblige.
Départ du parking de Saint Étienne de Baïgorri, par une petite route qui devient bientôt sentier et qui s'élève rapidement à travers bois et pâturages.
Ça monte mais l'humeur est au beau fixe. En fait nous suivons le GR 10 .
Nous croisons 4 chevaux pacifiques, mais nous ne nous attardons pas.
Nous contournons par l'est l'Oylarandoy et nous pouvons admirer les belles vues sur l'Irouleguy, le Jara, le Munhoa, l'Ardaza, le Mendimotcha, les crêtes de l'Iparla et l'Autza au sommet caché par une couronne de nuages.
Arrivés au col nous passons aux choses sérieuses, à savoir la dernière montée à travers un pâturage qui nous permettra d'atteindre la chapelle de l'Oylandoy, laquelle se dérobe à notre vue jusqu'à la dernière minute.
Nous arrivons enfin après un dernier effort.
2 groupes sont déjà installés à l'abri du vent qui nous rappelle à la fraîcheur de l'altitude.
Opportunément l'un d'eux reprend sa route et nous pouvons profiter de la protection de la chapelle.
Notre repas savouré nous repartons par l'autre versant, pour regagner une petite route puis rejoindre le sentier que nous avions pris à l'aller.
De retour au village, après 11kms et 820m de dénivelé, notre espoir de boire un verre est déçu car tout est fermé pour cause de grande fête le week-end précédent.
Nous nous quittons en espérant nous revoir dans une semaine.
Merci à Jacques pour cette belle journée.
Marie-Claude M.
Beau temps mais risque d'orage en fin d'après midi, aussi Jacques nous a t'il concocté une randonnée plus campagne que montagne, au départ d'Isturits.
Notre équipe de 11 démarre tranquillement derrière l'église du village.
Notre petite route bucolique est tout d'abord perturbée par un va et vient de tracteurs qui nous oblige à serrer les bas-côtés à de nombreuses reprises, sans compter les nuages de poussière et le bruit qui couvre nos habituels bavardages.
Le champ à l'origine de ce petit inconvénient vite dépassé, nous cheminons sur un agréable sentier au léger dénivelé.
Pas besoin de regarder nos pieds aussi pouvons-nous largement profiter du paysage vallonné, du camaïeu de verts propre au Pays Basque, des près couverts de fleurs multicolores, et des Pyrénées aux sommets enneigés qui apparaissent au loin.
Nous avons droit malgré tout à une bonne petite descente suivie comme il se doit d'une montée.
La faim se fait sentir, malgré la pause banane, un champ face à la chaîne des Pyrénées nous accueille et nous déjeunons dans un cadre idyllique, réchauffés par un soleil estival, gâtés par les petits plats et le vin apportés par les uns et les autres.
Un peu alanguis nous reprenons notre chemin par une chaleur orageuse .
De retour aux voitures après 14km et 400m de dénivelé, nous n'allons pas nous quitter comme ça aussi allons -nous nous rafraîchir à l'auberge du village.
Merci Jacques pour cette belle journée. Marie-Claude M.
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Blog des randonneurs de l'association " Bayonne Accueille ", heureux de se retrouver une ou deux fois par semaine et de partager le plaisir de la rando dans ces si belles montagnes basques.